RAPPEL nous sommes en 1992, les prénoms trop originaux pour l'époque devront ainsi être modifiés.
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| | mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste (liv) | |
| Auteur | Message |
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☾ La Poupée ☽ Liv Durden ☽ ☽ ☽ Télégrammes : 11 Pièces : 15 Portrait : kane + dandelion Disponibilité : open En quelques mots : . Curiosité : suture artistique - fils édulcorés sur le poignet, art abstrait qui dévore le corps, fresque qu'elle peint sans remords. y’a la douleur qui résonne quand l’anguille vient mordre la chair dans un geste chirurgical puis la libération bancale. quand tout disparait et que le sang se met à couler… Aptitude : couturière qui avale ses émotions à l’envers, elle ressent celles de ses clients misères. au travers de ses habits qu’elle confectionne, costumes sans importances pour trouver une appartenance. lorsque le tissu est porté, c’est comme si elle disparaissait. ressentant tout ce bordel de sentiments sans pouvoir s’en échapper pleinement.
| Sujet: mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste (liv) Mar 19 Mar - 6:54 | |
| liv durdenTu voulais vivre à huis clos ouais, l'enfer, c’était toujours les autres☾☾☾
— IDENTITÉ ☽ durden, nom craché à la volée, malédiction qu’elle devra toujours arborer, comme une croix qu’elle se doit de porter malgré son manque de foi. puis y'a liv, douce mélodie qu’on pourrait prendre pour une folie mais qui en réalité n’est qu’une tragédie. c'est le surnom avec lequel elle apparaît la beauté, celui qu'elle fait brûler sur les lèvres rosées et qui éveille la curiosité quand on s’attarde sur sa silhouette fièvre. — ÂGE ☽ vingt-trois hivers à contempler l’enfer. jeunesse essoufflée face à l'espoir qui meurt en dernier. — DATE ET LIEU DE NAISSANCE ☽ le 03/08/1969 à brighton (angleterre). date de la condamnation. premiers pas de la môme aux saveurs du calvaire. — NATIONALITÉ ☽ anglaise jusqu’au bout de la langue, louanges charmantes au bord des lèvres. — ÉTAT CIVIL ☽ myocarde piégé dans les griffes d’un connard insatiable de renommé. le corps se perd dans les nuits fièvres, sous les soupirs brûlants et la chaleur des fantasmes inavouées. poupée qui vogue entre les draps et les fracas pour oublier que son coeur est las. — OCCUPATION ☽ y’a les doigts qui s’emmêlent entre les fils quand elle perd l’équilibre. couturière au goût amer, elle crée des tenues pour taire la cohue de ses pensées. — GROUPE ☽ denier. — MOODBOARD ☽ l i v — AVATAR ☽ adelaide kane. — CRÉDIT ☽ dandelion. |
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☽ vanités
i. please introduce yourself. Cette salope, petite poupée qui donne ses reins pour rompre le chagrin, l’étiquette colle le coeur de goudron, le statut étouffe l’hôte de ces jugements à la con. Liv, c’est cette môme qui a subi trop d’hématomes. Victime de préjugés, dommage d’un conte mal ficelé. Faut dire qu’elle n’a jamais été assez. Assez bien pour ses parents intransigeants, assez rusée pour se méfier des crocs sanglants. Les rêves sont bien éphémères face à la réalité amère. Alors, Liv, elle ne rêve plus, elle préfère l’indifférence à la cohue. Le myocarde glacé, le souffle en apnée, personne ne sait vraiment qui elle est. Sous les masques qu’elle porte, sous l’attitude qui change. De la beauté insaisissable à la muse détestable. Les rôles varient mais la souffrance ne reste pas endormie. Et y'a plus d'échappatoire dans son histoire, que le vide intersidéral. Celui dessiné dans les jugements abstraits, dans cette réputation à chier. Indésirable depuis le début, corrompue jusqu’au bout. Liv, c’est juste la création des frustrations avalées, des rêveries jamais abouties.
ii. mean streets of silver grove. Des années maintenant, que les paysages ne changent plus sous les yeux noirs, comme un calvaire sans espoir. Elle est bloquée la meurtrière à regarder cet avenir en poussières. Prête à inhaler ses cendres pour étouffer avant la sentence. Dix ans à présent qu’elle ne compte plus les jours où l’aube se réveille, dix ans à se taire, à éviter les galères, dix ans à faire semblant que tout va bien. Un sourire insipide face aux regards insignifiants. Car les apparences sont plus importantes que la réalité. Et que de toute façon, elle ne peut plus éviter les balles dans les ruelles étroites. Poupée criblée par les mensonges et les avances douteuses, elle subit encore les affres de sa scolarité. Car ici tout se sait, et qu’une trainée restera une trainée.
iii. we're all mad here. Ça part de pas grand chose cette étrange malédiction, d’une effluve de rébellion face aux échos permanents de ses parents. Eux qui idéalisaient sa naissance dans l’espoir d’avoir un garçon. Ils ont crée cette machine défaillante, en lui imposant leurs conditions. Vêtements masculins, coupe courte, même refrain chaque matin. T’enfiles ça et tais toi. Puis l’implosion inévitable face à l’incompréhension. Ce fameux jour où on lui a posé cette question. Pourquoi tu ressembles un gars ? Elle a pas supporté la môme, cette réalisation, cette désidentification… Lassée par les ordres et ses émotions en désordre, elle a explosé Liv face à son reflet. Miroir pété et bouts de verres sur le carrelage froid. Et les gouttes sur son bras. Le sang qui se répand sur la chair, qui rappelle qu’il y a de la vie derrière la misère. Puis cet automatisme, ce besoin de cacher la coupure avant l’usure. Avant les syllabes emplies de cette fierté décalée, car un garçon, ça se bat. Et que ses parents croiraient trop vite à un exploit. Liv, elle a attrapé des aiguilles pour effacer l’humanité, pour renfermer l’hémoglobine dans les veines fines. Et elle s’est recousue sous ses propres hurlements distordus. Entre douleur et haut le coeur. Entre agonie et survie. Pour nettoyer toutes traces de sa folie. Pour noyer toutes ses émotions en collision. Et elle n’a pas compris lorsqu’elle a repris cette torture sans en saisir toute l’usure. Elle a recommencé la poupée à se saigner, presque inconsciente dans son rôle de marionnettiste, presque figée sous l’aiguille qui se glisse sous la peau afin d’oublier toutes les sensations extérieures, ce bordel de sentiments en échos. Luttant à sa façon face à cette connexion avec ce monde de travers. S’exilant de cette empathie calvaire.
iv. something strange in the woods. Ne vouloir plus rien ressentir, se contenter d’une quiétude insatiable à la place des vagues d’émotions. C’était tout ce qu’elle voulait la môme, tout ce qu’elle désirait bien avant d’être projetée sur le devant de la scène pour une histoire blême. Mettre dans une boîte cette colère sourde, cette tristesse muette pour apprendre à respirer d’elle même, sans ses sens alertes. Et elle a commencé à coudre pour gagner quelques billets, profitant de sa passion pour taire ses pensées agitées, pour contrôler le flot constant de ses ressentiments. Pour clore tous les préjugés alentour et se contenter du calme lorsque les aiguilles clament au tissu. Gamine androgyne qui proclamait sa féminité dans cet art abstrait. Elle est devenue la victime de ses créations, lorsqu’un jour elle a ressenti cette agitation. Tsunami d’émotions qui s’infiltrent dans sa carcasse, qui écrase tout sur son passage. Liv, elle pleure, elle rit, elle crie. Liv, elle subit cette empathie, se retrouvant dans les corps de ses clients, ressentant toutes les peines, toutes les colères, toute les détresses. Agonie éphémère mais qui l’impacte de plus en plus fortement, quand elle n’arrive plus à contrôler son corps absent. Puis le néant, quand elle ne supporte plus, quand les yeux ont trop coulé, quand les membres se retrouvent à terre et la conscience à la mer.
☽ page blanche
Tout doucement, dans la nuit, Le voile s’efface quand les gens bien endormis s’envolent dans leurs rêveries. Puis il y a cette poupée, Celle qui supplie pour oublier ou pour effacer Ses mémoires du passé qui font du mal à ses sentiments ravalés.
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Maman pourquoi je dois m’habiller comme ça ? Poupée qu’on met au masculin dans l’espoir qu’elle en devient un. Pantin qu’on exhibe sous les rêves lointains. T’aurais dû être un garçon putain…
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Et les regards silencieux, les murmures dangereux, Ils s’infiltrent entre les couloirs, la nuit dans le noir. Ces jugements toujours présents, cette incompréhension dans les rétines froides. Pourquoi t’es comme ça toi ? T’es une fille ou un gars ?
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Puis y’a ce môme et ses sourires mélancoliques, Cet adolescent avec ses airs de je m’en fous, viens on se casse avec le vent. Un air innocent sur ses traits poupins, une effluve d’inconscience dans ses nuisances. Et la confiance donnée sous l’impression de sécurité. Première personne qui arrive à glisser sous la chair de la fille du calvaire. Pour mieux la retourner, vendre sa peau aux affamés. Prédateur déguisé qui avait juste parié qu’il pouvait la charmer, s’inviter entre ses reins immaculés. Il ne l’a pas touché, mais il l’a explosé. En exposant sa nudité aux regards indiscrets, En laissant les autres l’observer avec cet air amusé. Car c’est plus amusant de ruiner une vie pour un pari.
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Traînée. Traînée. Traînée.
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Liv elle s’est vendue au diable, Pour une vengeance insatiable. Elle, la jolie, la moisie qui se terre entre les draps pour s’immoler sous les fracas, Sous les ecchymoses des corps à l’abandon, Sous l’osmose des carcasses à l’unisson. Elle a le soupir silencieux quand on creuse ses reins du même refrain, De ce requiem de volupté dans lequel elle aime se bercer. Liv ou la fille facile du lycée. Liv ou cette gamine à moitié fille-garçon. Ça sonne dégueulasse à ses tympans, Ce blase dérangeant, étiquette bien accolée à son front brûlant. Elle est devenue ce qu’on voulait d’elle cependant. En taisant l’humiliation et en provoquant sa condamnation. Car dans cette ville, on ne peut pas s’échapper. Simplement hurler à s’en rendre muet.
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Et les murmures deviennent contagieux, Les voix ne s’arrêtent pas sous les fracas.
Fermez la. Fermez la. Fermez la !
Elle ressent trop la poupée, elle ne s’entend plus dans la cohue. Touchée par les émotions d’étrangers, mitraillée par ce bordel insensé. Le corps finit par s’écrouler quand les yeux ont trop coulés. Et elle veut juste tout arrêter.
☽ cabinet de curiosités Cette partie pourra vous servir à consigner vos liens et vos RPs. Vous pouvez commencer à la remplir si vous avez des liens avant la validation, sinon elle pourra vous être utile à posteriori. N'hésitez pas à la supprimer si vous ne pensez pas vous en servir.
©️ VOCIVUS
| AU DOS DE LA CARTE
— EN QUELQUES MOTS : bonsoir, alors moi c'est fanny, j'ai 23 ans, j'adore le cinéma, la musique et aussi la poésie mais je crois que ça se voit — DISPONIBILITÉ : souvent. — COMMENT J'AI CONNU LE FORUM : en fouinant du côté obscur de la force. — questions & suggestions : rien à dire ça vend du rêve. |
Dernière édition par Liv Durden le Sam 23 Mar - 4:11, édité 8 fois |
| | | ☾ La Noctuelle ☽ Bobby Crane ☽ ☽ ☽ Télégrammes : 301 Pièces : 440 Alias : laura. Portrait : ezra + bonnie. Masques : arthur heartbeat savage. Disponibilité : (2/4) Métier : à l'accueil de l'ace of spades, multifonction peut tantôt faire serveur tantôt faire client. En quelques mots : les crane c'est pire qu'une mst, c'est les fonds des vieilles capotes abandonnées. bobby lui c'est le second, celui qui se défonce, regarde trop karate kid et danse sur inxs. Curiosité : allergie au soleil monstrueuse, lucite polymorphe - incapable de s'y exposer sans avoir un parapluie au-dessus de la tête, ni trois tonnes de fringues pour l'en protéger. pour ça qu'il sort qu'une fois la lune bien montée. Aptitude : capable de devenir une ombre, une silhouette noire sous les lumières fausses des lampadaires, il la fout mal avec sa dégaine spectrale. c'est toujours possible de lui passer au travers - au cas où il ferait un bouh trop convainquant.
| Sujet: Re: mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste (liv) Mar 19 Mar - 13:45 | |
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| Sujet: Re: mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste (liv) Mar 19 Mar - 16:55 | |
| Ce choix d'avatar. Bienvenue sur SR, hâte d'en apprendre plus sur Liv. |
| | | ☾ La Chute ☽ Ethan Gray ☽ ☽ ☽ Télégrammes : 91 Pièces : 111 Age : 28 Alias : anaphore Portrait : jack falahee (alittlebitofrain) ; astra (signa) & prima luce (icons) Disponibilité : free En quelques mots : ethan c'est celui qui fait pas attention à ce qui l'entoure. il est là. il est las. il tente de vivre au milieu de ces game over et de ces mélodies qui trottent dans sa tête. Curiosité : dextrocardie (le coeur à droite) Aptitude : analgésie (sans douleur)
| Sujet: Re: mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste (liv) Mar 19 Mar - 18:38 | |
| euh "connard" toujours merci (t'es la plus belle ) |
| | | ☾ La Légende ☽ Dora Barrow ☽ ☽ ☽ Télégrammes : 442 Pièces : 341 Alias : lily. Portrait : ZHENYA KATAVA (DANDELION) CRACKSHIP (LE MAL) Masques : ulrick, l'éternel invalidé. Disponibilité : une fois par semaine. Métier : pianiste et chanteuse au night owl café. En quelques mots : fière, hautaine, ambitieuse, pianiste et chanteuse. peu de monde apprécie cette créature aussi superficielle qu'égocentrée. Curiosité : atteinte d'une syndactylie partielle, ses phalanges s'enfilent autour d'un surplus de peau donnant à ses doigts des allures de palmes. Aptitude : hypnose, don qui se manifeste lorsqu'elle chante. peu à peu elle se met à maitriser ce don nouveau, elle en comprend les rouages et gagne en contrôle.
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| Sujet: Re: mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste (liv) Mar 19 Mar - 22:54 | |
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| Sujet: Re: mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste (liv) Mer 20 Mar - 10:26 | |
| euh toi et moi un lien est obligatoire, on va faire de l'art ensemble, du beau. |
| | | ☾ La Poupée ☽ Liv Durden ☽ ☽ ☽ Télégrammes : 11 Pièces : 15 Portrait : kane + dandelion Disponibilité : open En quelques mots : . Curiosité : suture artistique - fils édulcorés sur le poignet, art abstrait qui dévore le corps, fresque qu'elle peint sans remords. y’a la douleur qui résonne quand l’anguille vient mordre la chair dans un geste chirurgical puis la libération bancale. quand tout disparait et que le sang se met à couler… Aptitude : couturière qui avale ses émotions à l’envers, elle ressent celles de ses clients misères. au travers de ses habits qu’elle confectionne, costumes sans importances pour trouver une appartenance. lorsque le tissu est porté, c’est comme si elle disparaissait. ressentant tout ce bordel de sentiments sans pouvoir s’en échapper pleinement.
| Sujet: Re: mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste (liv) Mer 20 Mar - 23:39 | |
| @Bobby Crane < DAT AVATAR DAT PSEUDO Arwen forever BEAUCOUP DE COMPLIMENTS JE DCD Merci chaton @Jayce O'Hara < Je retourne le compliment Merci et promis ça arrive vite @Ethan Gray < de rien (toi aussi ) @Dora Barrow < Gosh j'adore le pseudo puis cette bouille Et merci j'ai mis 40 ans à la trouver donc tu me fais plaiz danke cutie @Tyson Jayden < MERCI Damn vous êtes beaucoup trop adorables :hug: Ahah y'a bien une référence @Alexander Masbat < oh oui je veux parce que ton perso + ta plume |
| | | ☾ L'Oracle ☽ Reine des Roses ☽ ☽ ☽ Télégrammes : 233 Pièces : 487 Alias : maîtresse du jeu. Portrait : monica bellucci (kane) Masques : ☾ Disponibilité : quand l'obscurité tombe. En quelques mots : nul ne sait vraiment qui se cache derrière les rosiers. Curiosité : ☾ Aptitude : ☾
| Sujet: Re: mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste (liv) Sam 23 Mar - 13:56 | |
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liv durdenla poupéeL'oracle a parlé : ta fiche est approuvée et tu peux désormais rejoindre les autres curieux personnages qui se promènent par ici. La carte qui a été tirée est la poupée, à qui on choisit les vêtements, que l'on fait, défait, à qui l'on donne des noms un jour puis d'autres le lendemain, la jolie poupée qui se casse, qui se répare et prend la poussière ou se collectionne.
☾☾☾ Bon jeu et bienvenue à Silver Grove ! |
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| Sujet: Re: mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste (liv) | |
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| | | | mais dans l'ombre du miroir je ne vois que du triste (liv) | |
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