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 crazy equals genius #mal

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☾ La Flèche ☽
Mal Grayson
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En quelques mots : Hyperactif excentrique, libertin loufoque, plus rapide que la musique, la lumière et toutes ces conneries.
Curiosité : pile électrique.
Aptitude : super vitesse.


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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyJeu 20 Juin - 19:47





Ta réputation te collait à la peau. Tu sais pas exactement comment ça a commencé, ces défilés de midinettes à ta porte. Après tout, t’étais qu’un petit gaillard intenable il y a encore une petite dizaine d’année. La puberté t’a bien gâté, comme dirait Martha. Les filles se sont subitement mise à glousser timidement en te voyant passer dans les couloirs, leurs doigts fins s’entortillaient dans leurs mèches ondulées, les bulles de chewing-gum éclataient en coeur et finalement, la pâte à mâcher finissait toujours sous ta langue. C’était facile, de battre des cils et de glisser deux, trois mots de velours au creux d’une oreille rouge. Une habitude, un mécanisme, les avis slalomaient entre les silhouettes féminines, elles savaient déjà à qui elles avaient à faire avant même que tu ne daignes les regarder. Avec le temps, bien que la plupart cherchait à vérifier les racontars de leurs copines, certaines ne te voulaient que pour ce que tu représentais. Un corps, une chaleur, rien de plus. Et ça t’allait très bien.

Avoir l’occasion sans en avoir l’envie. C’est étrange, toi, c’était l’inverse. Avant d’embrasser ton premier mec, t’avais déjà eu plusieurs fois l’envie. Tu t’en souviens, de ces jours innocents où l’idée te traversait l’esprit en rencontrant un client ou même en détaillant le profil de Freckles pendant des balades tranquilles à bord de Fire Fighter. Une pensée égarée, une simple hypothèse, Qu’est-ce que ça fait d’embrasser un garçon ? que tu te disais encore, à l’aube de tes dix-huit ans. Et quand c’est arrivé, quand finalement t’as rencontré ce gars à la sortie de l’Ace, la flamme du briquet entre vos deux regards, les lèvres égarées les unes contre les autres, y’avait comme un silence. Tu t’étais bourré le crâne à te dire que passer à l’acte t’enlèverait cette lubie, que ce n’était qu’une phase, que ça arrivait à tout le monde. Et finalement, homme, femme, c’était différent mais tout aussi agréable l’un que l’autre.

La colonne de Micky vibre contre ton front, tes mains suivent le contours de ses hanches pour glisser le long de son buste. Tu les entends, ces pulsations étranges, le tremblement que sa voix provoque contre ses organes, les notes ajustent le rythme de ton coeur à toi. T’es pas sûre de comprendre où il veut en venir, et même, ça tire sur tes lèvres comme un sourire gravé sur ton visage. T’es pas en train de te moquer, non. C’est juste que tu te sens bien, là, tout de suite. Et quelque part, ces mots, ils te font plaisir. Tu n’étais pas juste un corps. Tu es Malcolm Grayson.

Lorsqu’il se retourne, tes mains suivent le mouvement, se rejoignent contre sa nuque, inondées par la pluie brûlante qui tombe dans son dos. Tu hausses un sourcil, rictus malicieux et ton léger, tes yeux se connectent aux siens. « Eh bien, un peu plus et je pourrais penser que tu me racontes des cracks pour avoir mon corps maiiiiiis c’est pas trop ton genre alors je vais te croire. ». Toi, le Roi du mensonge, le maître pour rouler les filles dans la farine, pour retourner le cerveau des gens, toi, t’étais prêt à y croire. « Eh puis, quelque part, ça te ressemble bien. ». Aimer les gens pour ce qu’ils sont au fond, ça avait l’air de faire sens quand tu pensais à Micky.

Peut être était-ce la fierté égoïste d’être les premières lèvres d’homme que Micky a embrassé dans sa vie, mais d’un coup, tu te sentais plus léger. Les doigts s’emmêlent de nouveau aux mèches trempées tandis qu’il se penche pour échanger un nouveau baiser avec toi. Il t’apparaissait plus doux que certaines de tes conquêtes -voire la plupart- et quand bien même tu étais adepte des échanges passionnels chaotiques, cette tendresse te paraissait bien plus intense que la plus torride de tes nuits. Peut être était-ce l’alcool, la weed ou juste le contexte mais le fait est que tu peinais à t’éloigner de lui. Et quand vos deux profils se sont séparés, tes plaisanteries s’égarent déjà. « Dites-moi, Monsieur Quirke. Vous ne seriez pas, à tout hasard, en train de prendre goût à mes lèvres si parfaites ? Remerciez la qualité Grayson, je n’y suis presque pour rien, dans cette histoire. ». Si ça sortait pas de ta bouche, ça pourrait presque casser l’ambiance.

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Micky Quirke
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En quelques mots : une musaraigne, une petite souris dans un trou à rat qui te regarde et qui t'observes. il t'aime bien, tu as de la chance.
Curiosité : si tu te penches sur son torse, tu pourras les entendre ; comme des jumeaux qui battent à l'unisson. deux cœurs dans sa poitrine : deux fois plus d'amour ?
Aptitude : deux cœurs, deux lui. jumeau parasite, monstre qui pousse de lui comme une mauvaise herbe, qui vole son second cœur.


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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyVen 21 Juin - 14:02

quelque part, ça lui ressemble bien.

qu’est-ce qui lui ressemble ? mal ne se sentirait pas un peu pousser des ailes, là ? prétentieux. prétendre le connaître assez pour que ça lui ressemble, c’est ambitieux ; et micky, ça le fait rire. doucement, légèrement.

d’aussi loin qu’il se souvienne, il a toujours été comme ça, micky. pas adepte d’échanges passionnés ou d’une quelconque ferveur. ça lui arrive, bien sûr, et ça pourrait lui arriver encore. mais ce côté doux, ce côté lent, qui prend le temps, c’est le sien. c’est la première chose qu’on capte chez lui, de toute façon, cette “aura apaisée”, comme lui avait si bien dit une amie qui tirait les cartes. une autre, dans le même genre, lui a craché dessus en le traitant d’incarnation du diable. parce qu’il n’est pas fiable, il n’est pas certain, il est flou, opaque, nébuleux, et certaines personnes ne sont pas prêtes à faire face à cette ambivalence. à ces changements soudains, brutaux. à ce comportement parfois toxique et dangereux, pulsionnel et irréfléchi.

sous ses mains, il sent le coeur de mal battre, et il pourrait même capter la virulence de son sang qui circule dans ses veines, qui lui monte à la tête, le fait surchauffer sous cette eau déjà brûlante. et sous ses lèvres, il sent le désir, l’envie, un peu de panique aussi. un étrange cocktail explosif ; il a envie de se détacher pour murmurer qu’ils sont bien cachés, là, tous les deux. derrière des murs derrière des murs derrière des murs dans la forêt. qu’ils n’ont rien à craindre d’eux-même, ni du monde. il amorce ses mots par une main dans le creux des reins, elle y a glissé sans qu’il ne puisse la contrôler, juste pour rapprocher le corps du sien. mais la boutade l’empêche d’aller plus loin, et il secoue la tête dans un rire soufflé, discret : son sourire seul trahit sa présence. un petit vertige, et un peu désabusé, son front atterrit sur le sien.

les yeux dans les yeux. encore, toujours.

nan mais y avait encore un peu de whisky, c’est tout. sourire qui se lève avec un sourcil. tiens, attends, il en reste. un baiser sur la commissure de ses lèvres, il lui mordille la joue, inopinément. surpris lui-même par son idée, il se décide à se rattraper : j’crois qu’il y en a encore, là.

plus aventureux, cette fois, plus dangereux, aussi, ses lèvres font de la peau leur prisonnière. juste là, sous l’oreille, petit jeu pas innocent du tout, délibérément lascif. il s’y attarde un peu, le temps court qu’il lui faut pour capter n’importe quelle réaction de la part de mal. et lorsqu’il se redresse, pas de distance entre eux. hors de question.

t’en as partout. tu sais pas boire, mal, faut que je t’apprenne. c’est nul comme remarque, mais ça le fait rire. par contre, la qualité grayson, rien à redire. testé et approuvé jusque là. il ne rentre pas plus dans le jeu ; imaginer mal comme un produit lui fait un drôle d’effet. même si c’est pour rire, ça n’est pas en adéquation avec ses mots plus tôt. son pouce, délicat, passe sur le sujet de la boutade. lèvre du bas uniquement, et micky a l’air franchement trop concentré pour faire ça. c’est vrai que t’as des jolies lèvres. simple commentaire dont il aurait très bien pu se passer. ’fin, je sais pas vraiment ce que c’est des jolies lèvres. mais les tiennent me plaisent. ça aussi, ça n’était pas nécessaire. mais c’est sorti. de toute façon, micky ne s’est jamais caché - ni à lui-même, ni à l’idée de le dire à d’autres - que mal a un sacré charme. qu’il est “joli garçon”, en somme. comme joseph, comme jackie, comme… la jeune fille du pont dragon. maintenant qu’il y pense, il n’a pas l’air compliqué en personnes à séduire. du moment qu’elles sont un minimum intéressantes...

ou qu’elles le suivent dans des idées stupides. comme aller squatter clandestinement la maison d’un vieux riche, s’embrasser dans la piscine, puis prendre une douche chaude ensemble.

un rire passe ses lèvres.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptySam 22 Juin - 12:52





Tu ne pouvais prétendre connaître Micky. Il avait ce côté secret, cette distance avec le monde que t’avais du mal à capter, à déterminer. Tu savais que si l’envie folle de lui courir après te prenait, le parcours serait trop long, constamment en extension. Mais, d’un autre côté, tu te sentais profondément connecté à lui. Un fil invisible qui accroche ton regard au sien, constamment. Tu avais l’impression de le connaître sans vraiment en être sûre.

Oui, Micky était un mystère. Il ne parlait pas ou peu de lui. Il se contentait de répondre par des sourires, des regards équivoques, sans jamais que ses lèvres ne se délivrent. Pourtant, devant ses confessions, cette explication décousue, bancale mais compréhensible, tu t’étais dit « On dirait Micky. ». Une impression plus qu’une certitude, comme un goût familier qui roule sur la langue sans que l’on parvienne à mettre le doigt dessus. Et on a beau en reprendre, on a beau dévorer le mets jusqu’à s’en rendre malade, on continue de se gaver dans l’espoir d’avoir une réponse.

Il était doux, Micky. Pas envahissant, pas avare en affection, il avait de la tendresse au bout des doigts, du sucre au bout des lèvres. Tout ça, c’était pas dans tes habitudes. Prendre ton temps, te laisser aller dans des jeux gorgés d’un soupçon d’innocence et de désir avoué à demi-mots. Tu ne peux pas le retenir, ton sourire, alors que Micky te dévore de baisers, te dévore tout court.

Et l’espace s'agrandit, ton visage ne suffit plus, ses lèvres se perdent dans ta nuque, la surprise accélère ton rythme cardiaque d’un coup, des fourmis imaginaires traversent tout ton corps. Un picotement fugace, le rictus immortel, tu ne sens même plus ta propre respiration mais juste le souffle de Micky contre ta peau humide.

Tu es intrigué, tu devais l’avouer. D’ordinaire, tu étais le plus joueur, la malice qui guidait tes pas, ce renversement de situation perturbait tes instincts primaires. La présence de Micky affolait tes sens, incapable de déterminer le Nord, rare était les personnes capables de te faire perdre tes mots. Finalement, tu pouffes de rire, perdu entre un embarras inhabituel et une curiosité sans limites. « Tu es … trop mignon, j’y crois pas. ». Le ton moqueur était absent, pour une fois. Il n’y avait que la vérité, tu trouvais Micky profondément adorable et il te donnait envie de le suivre maladroitement dans cette douceur inhabituelle.

Une pluie de compliments se mêlent aux gouttes vagabondes qui traversent la peau de Micky, tu hausses un sourcil, tes joues fatiguent à force de sourire. « Je te l’avais dit. ». La qualité Grayson, bien sûre que tu en étais fier. Ton grand-père te rabâchait les oreilles sans arrêts avec ses exploits de dragueur invétéré.« Elles voulaient toutes mon corps, Malcolm ! C’est dans tes gênes mon p’tit. La qualité Grayson ! » Qu’il disait, en agitant sa canne. Tes mains encadrent le visage de Micky pour l’attirer de nouveau vers toi, juste un baiser volé. « Les tiennes sont pas mal non plus. Quoi que … Attends, j’ai besoin de revérifier. ». Fièvre au bout des lèvres, l’échange est plus long, si long qu’il pourrait faire rougir les demoiselles des tableaux éparpillés dans cette maison. Un rire le déchire, ton front s’écrase contre son épaule. « Je rêve ou t’es en train de me rendre super niais, là ? C’est ta faute, j’espère que t’en es conscient. Qu’est-ce que tu comptes faire pour te racheter ? ». Tu avais relevé la tête pour le regarder un peu plus, encore, ce même air de défi dans les yeux. On ne changeait pas les bonnes vieilles habitudes, après tout.

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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyDim 23 Juin - 2:10

à se pendre à son cou, comme ça, mal lui fait une drôle d’impression. ses bras autour de lui, son petit rire, et cette petite déclaration… il l’enlace. de ses grands bras fins, il le serre contre lui. ses yeux se perdent dans une espèce de vague, juste le temps de l’étreinte. et il sent ses deux coeurs dans ses tempes, qui se sont mit à battre plus fort. voir, entendre mal grayson se comporter comme ça, ça lui fait un petit choc. lui qui est d’ordinaire si détaché, dans la surenchère, qui cherche à perdre son auditoire pour s’échapper de situations délicates : le voilà pendu à son cou et ses lèvres, le voilà qui lui dit à quel point il le trouve mignon. avec une honnêteté qui perce sa voix, qui dénote avec ce qu’on peut attendre de lui. c’est une autre facette de lui que découvre micky ce soir. alors que lui-même n’offre qu’une adaptation de sa personnalité - et mal l’a bien dit : ça lui ressemble -, son ami se dévoile, comme s’il avait levé un voile opaque, ou ouvert une fenêtre teintée.

puis leurs yeux se rencontrent à nouveau.
bonsoir.

un rire passe les lèvres que le jeune homme dévore ; micky se laisse faire, s’amuse de la situation. la sensation de vertige s’efface peu à peu, et il semble oublier qu’il y a qu’une heure à peine, ils faisaient les cons dans la piscine, loin de l’ambiguïté de la situation. c’est drôle, quand il y pense, de voir mal comme ça, et de se retrouver dans ses bras, et son corps contre le sien, nus, sous une douche chaude qui ne leur appartient pas. étrange, absurde, cocasse. une belle histoire à raconter, peu importe l’issue. ils tairont juste les détails.

mouvement de recul : les sourcils de micky se haussent à la question, arrogants.

alors, mon p’tit pote. il est incapable de dire ça avec un air sérieux. son sourire est si grand qu’il le rendrait presque aveugle. je te rappelle que j’ai gagné un concours d’apnée. et n’ai toujours pas vu la couleur d’une récompense. son regard est entre la séduction suggestive et la malice du souriceau. un instant, son regard se perd ailleurs, dans un silence qu’il considère mériter. juste pour prendre une inspiration profonde. Sans prévenir, ses lèvre reviennent cueillir celles de mal. il ne s’en détache que pour rester proche, que pour lui murmurer quelques mots. puis je t’aime bien comme ça aussi. “niais”. la petite grimace qu’il tire s’accompagne d’un “tsk” qui ponctue sa réflexion. non, c’est pas niais. c’est hyper péjoratif, niais. j’aime mieux… sensible. ou euhm...

son regard se baisse sur le torse de mal. sur ses clavicules, où il passe les doigts pour en redessiner les formes. dans son geste : le cheminement de sa pensée. et lorsqu’elle est achevée, ses doigts remontent le long du cou, de la gorge, sous le menton qu’il redresse, champs libre pour prendre ses lèvres une nouvelle fois.

juste tendre, en fait. murmuré dans un souffle. étouffé par l’eau qui dégouline sur leur peau. t’as l’air d’avoir besoin de tendresse. d’en vouloir. cette fausse confiance en soi, tous ces discours grandiloquents, cette viscéralité et cette énergie débordante cachent forcément la recherche du contraire. de plus de paix, de douceur. micky n’a pas la prétention de le voir, ou de le comprendre : il le sent, c’est tout. ça tombe bien. j’suis super doux comme mec.

après son rire, sa main vient brutalement retenir la tête de malcolm, en contradiction avec ses mots. Juste sous la ligne de la mâchoire, chercher un accès libre et total à ses lèvres, voler quelques baisers rapides. furtifs, des baisers de souris des champs. puis fiévreux. longs. langoureux. intenses.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyDim 23 Juin - 18:58





Les filles se réveillaient seules, sans attention ou affection de ta part. mes averties, elles le savaient, qu’elles ne seraient pas les nymphes capables de capturer ton attention si fugace. Combien de fois tu l’avais entendu, ce « Reste, s’il te plait. », fébrile et timide, une main tendue qui restera seule face à l’ombre désarticulée de ta fuite. Tu n’avais pas toujours été comme ça, à fermer les yeux devant les moments de tendresse, à quitter le lit encore chaud, à t’en aller sans un regard en arrière.

De la tendresse, tu en avais eut, pour Jane, quelques fois. Pour Matthew, aussi. Des après-midi tranquilles, sur le sol de la chambre du garçon, à fixer le plafond jusqu’à ce que des formes imaginaires s’y dessinent, ta main dans ses boucles soyeuses, ses lèvres qui traînent sur ta peau, suivent un chemin aléatoire jusqu’à tes lèvres, des caresses égarées et le grésillement du tourne-disque muet. Des soirées lumineuses, sur le toit des Jones, la fumée de ta cigarette qui s’en va rejoindre les astres nocturnes, les doigts malicieux de la jeune fille qui courent sur ton torse pour capturer le tabac incandescent, les baisers papillonnant dans l’air, ses mèches sombres qui retombent sur ton visage quand elle se penche vers toi et son pendentif qui lévite au dessus de ton coeur.

De la tendresse, tu en avais donné, à ces fantasmes d’enfant secrètement amoureux. Tu étais ce genre de gars avec qui il fallait être patient, savoir quoi dire, à quel moment, gratter un peu cette couche de charisme en carton, confiance bien présente mais pas aussi imposante que tu le fais croire. Tu ne ressentais pas systématiquement cette douceur, trop rarement même. Mais là, dans le confinement d’une bulle qui n’appartient qu’à vous, tu avais envie de lui montrer ce visage interdit.

Tes sourcils se retroussent, l’air faussement hautain, théâtrale jusqu’au fond de l’iris, ton sourire n’a pas quitté tes lèvres. « Ta récompense, hein ? ». Tes mains sont toujours suspendues à son cou, elles remontent jusqu’à sa mâchoire, ton pouce écarte les gouttes logées dans le creu, sous ses yeux océan. Tu le détailles du regard, ta langue passe brièvement sur ta lèvre inférieur avant qu’elle et sa consoeur ne soient assaillies par celles de Micky. Je t’aime bien comme ça, aussi. “Niais”. Sensible. Ton visage se déforme, expression partagée entre la flatterie d’un compliment et la maladresse des termes. Tu ne savais pas vraiment comment le prendre mais Micky ne te laissais pas non plus le temps d’y réfléchir.

Le contact des doigts de Micky sur la partie supérieur de ton buste te ferait presque frissonner. Clavicule marqué, torse fin, l’encre gravée sur la cage thoracique, la flèche du archer macabre, tu sens ta pompe cardiaque s’affoler devant les gestes lascifs du garçon. De la tendresse. « Ah ouais ? ». On t’entends à peine, perdue dans les tonalités envoûtantes de sa voix, tes muscles se relâchent. Il a peut être raison, Micky. Au fond, t’avais peut être besoin de tout ça.

Et le souffle se coupe. La surprise éclate dans tes yeux, tes paupières se soulèvent un instant, la respiration reprend à peine que Micky te vole déjà ton oxygène. Les pétales de chaire s’emmêlent, étamines buccales qui se rejoignent, pollen humain qui se diffuse dans ton corps, dans le sien, l’éclosion d’une passion soudainement brutale et chaotique.

Les choses commencent à devenir trop intenses, tu le sens jusqu’au bas de ton ventre. Tout va trop vite, trop fort, et ça te serre la gorge. Mais te détacher de ses lèvres est un défi, la voix écorchée de Jo te reviens en tête. Entre deux baisers, tu tentes de placer des phrases, entrecoupées par les affections de Micky. « Ok, mon joli-d-deux minutes. ». Toi, demander de ralentir ? On aura tout vu, ce soir. « Tu-Hum. Si tu veux aller, hum, plus loin, il va falloir protéger tout ... ». Ton regard s’aventure un bref instant sur le corps de Micky, un peu plus bas, encore plus bas, oui, juste là. « … ça. Oui. Hum. Non, parce que les MST, le Sida, toutes ces conneries, ça n’a rien de sexy. ». Ta main passe nerveusement dans tes mèches hérissées, Joseph ne pourra pas blâmer ton imprudence, pour sûre. « Enfin, j’dis ça mais t’en as peut être pas envie, j’sais pas. ».



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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyLun 24 Juin - 1:54

surprenant. inattendu. violent. vif.
ses baisers ont beau être empreints de douceur, ses gestes gardent une certaine sécheresse. une vivacité tranchée. un désir qui le brûle, peut-être l’envie qui le pousse à agir comme ça, comme s’il était précipité. et pourtant, sa langue ne cherche pas à se presser, ses lèvres non plus, pas plus que la pulpe de ses doigts, de sa paume, qui caressent la peau trempée, qui chassent les quelques gouttes qui reviennent par millier sur le corps de mal. des gestes de moins en moins chastes, de plus en plus affirmés dans leur trajet.

puis la rupture, où l’avarice trouve un obstacle. micky s’est amusé de sentir mal galérer à en place une ; il rend compte d’une certaine agressivité dans la douceur de ses baisers. quelque chose d’actif, d’entreprenant.

”mon joli”. de son nez sort un rire, un souffle, conjugué au sourire qui décore ses dents. et si ses lèvres ne peuvent pas avoir les siennes, alors elles iront trouver du réconfort ailleurs : sa joue, sa tempe, le haut de son oreille. puis le silence. dans un mouvement de recul, il regarde le corps contre le sien. et ses yeux se plissent. et son sourire a disparu. et dans sa tête, y a sûrement un concert de metallica : une personne égal une pensée. les connexions neuronales se font, mais il lui faut du temps. le sida, oui. et quoi ? j’suis clean. un constat comme un autre, il n’a jamais été victime de ce genre de choses. et pour être honnête, la seule mst qu’il craint, c’est un chiard. avec mal, pas de soucis. il est pris d’un sursaut, manifestation de sa réalisation : c’est débile ce qu’il vient de dire. son ton était de la réflexion à soi-même, pas de l’incitation à l’erreur, et malgré tout, il a l’impression soudaine d’avoir été un sale con. merde, désolé, je voulais pas dire ça comme ça. le cannabis bouche les possibles connexions entre les trois pauvres neurones qui se battent pour faire fonctionner son cerveau. il a presque la sensation d’être le docteur qui fait marcher le tardis seul. je… enfin. sa langue rose passe sur ses lèvres alors que son regard fuit ailleurs. oui, non, t’as raison, ‘fin, c’est pas ça le problème.

il bat des paupières, regarde ailleurs, perdu dans les murs couleur brique de la douche. une main dans ses cheveux chasse l’eau qui revient pourtant en trombes.” t’en as peut être pas envie”. ça lui revient en tête comme le son d’un gong qu’on frappe de toutes ses forces, ou du tintement des cloches d’une église. encore un peu, ses yeux se perdent sur mal. sur son torse, sur son ventre, et même en dessous, ses épaules, son cou.

son cou.

c’est bizarre.

ses yeux.

je crois que j’ai pas envie de coucher avec toi. il secoue la tête. ’fin, si, j’ai envie de coucher avec toi, toi, savoir comment c’est avec toi, tu vois.. de nouveau, sa langue sur ses propres lèvres. il a l’air perdu. j’ai… grave envie de t’embrasser. il a comme première réaction de vouloir illustrer ses propos. et te dévorer un peu partout. son rire revient enfin, comme un train qui passe à toute vitesse devant eux. ses paupières se ferment lorsque ses dents se referment gentiment sur la peau du cou, sans violence aucune, dans un souffle qui trahit son amusement. mais je sais pas. t’sais, j’ai jamais… ‘fin, j’suis hétéro quoi. je pense qu’on peut vouloir coucher avec n’importe qui, ça change pas notre orientation. il chasse ses pensées parasites d’un geste de la main sur son front. ’tain, j’arrive pas à m’expliquer. la frustration se lit sur son visage. dans ses yeux. une profonde inspiration. un peu de temps. il est décidé. un regard, yeux dans les yeux. j’ai envie de toi, mal. ce goût de fer dans le palais comme s’il avait bouffé un hélicoptère. mais j’sais pas si j’arriverais à faire abstraction de ton corps. son souffle se fait plus bruyant. il a la sensation d’avoir couru un marathon tant ses coeurs battent fort.

puis ce sourire. sourire infecte de rat des champs, de souris malicieuse. ambivalent, équivoque, étrange, dérangeant. “uncanny”. ce sourire qui veut tout dire, et ne rien dire en même temps. ce sourire qui colle la boule au ventre, qui fait serrer les dents, qui donne envie de lui en coller une pour l’enlever de là, ou de l’embrasser avec une telle ferveur pour qu’il se décroche de son visage.

y a qu’une façon de le savoir.

l’alcool aide, et le joint aussi. mais là, dans son ventre, y a quelque chose d'incandescent, sans concession aucune. qui va lui dicter comment agir pour les heures à venir. qui le soumet à sa volonté, et micky n’aura son mot à dire à aucun moment. en un battement de cils, son corps s’élève en barrière face à celui de mal, acculé au mur. s’il a mit sa main derrière sa tête, c’est non seulement pour lui éviter de se cogner, mais pour mieux contrôler sa tête, prendre possession de ses lèvres. encore. cette fois différente des autres. cette fois plus dirigée, avec une intention derrière.

il a fait son choix.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyLun 24 Juin - 12:16





Tu t’en souvenais encore, de ta première fois avec un homme. Été 88, cela faisait quelque mois que Matthew et toi vous vous fréquentiez. Cela n’avait jamais été plus loin que de langoureux baisers, cloîtrés dans la chambre du garçon ou égarés dans ces coins inconnus que vous exploriez ensemble. C’était nouveau, pour lui comme pour toi. Cette nuit-là, tu avais fixé votre point d’exploration sur Waterfall et la vue fascinante qui découlait du haut de cette cascade. Un peu romantique, un peu insouciant, vous étiez rester des heures entières à admirer les lumières nébuleuses de la ville avant que l’espace vous inspire plus de passion. Vous étiez comme deux enfants maladroits, les joues ravagées par une gêne nouvelle, un embarras jamais ressenti auparavant. Matthew a été le premier à prendre une grande inspiration, il a saisi ta main, l’a délicatement posé sur son corps et les choses se sont enchaînés, comme un automatisme oublié.

Ce malaise, tu le retrouves dans le regard décomposé de Micky. Les traits de son visage qui se relâchent, crispent sa mâchoire, tu le sens vaciller dans ton propre esprit. Ses mots se bousculent aux portes de ses lèvres, se confondent, s’accrochent, t’aurais presque envie d’en rire mais la situation ne s’y prêtait pas. C’était si rare, de voir Micky se prendre les pieds dans le tapis, lui qui semblait toujours au dessus de tout. Il enchaînait les maladresses, les balbutiements parasites, il arriverait presque à t’embrouiller avec ses réflexions torsadées.

Tu sais plus vraiment quoi ressentir, à l’instant présent. Ce sont les montagnes russes. Je crois que j’ai pas envie. Un voile opaque sur ses yeux. J’ai grave envie. Il t’embrasse. Mais je sais pas. Sueur froide. Je suis hétéro. Tu déglutis. J’ai envie de toi. Ton coeur s’emballe. Mais je sais pas si j’arriverai à faire abstraction de ton corps. Ça va dans tous les sens. Toi-même, tu ne sais plus quoi penser.

Micky, il dit tout et son contraire, ses yeux sonnent comme ces phares de bagnoles égarées dans la nuit, virages serrés à 180 degrés, le crissement des pneus assourdissant, moteur criard qui déchire le silence. Tes mains se placent sur ses oreilles, comme un bouclier face à toutes les pensées chaotiques qui découlent de cette boîte crânienne. « Eh, eh, eh. Micky, détends-toi. ». Ton front contre le sien, tu sens son souffle s’emballer à tout rompre. « Tu te prends trop la tête. Faut pas te forcer, comme ça. C’est normal de douter. ». Tu te voulais rassurant. Parce que Matthew l’avait été avec toi et maintenant, c’était ton tour de l’être avec Micky. T’avais envie de lui, bien sûre. Mais le plus important, t’avais envie qu’il se sente bien.

Y’a qu’une façon de le savoir. Ton système nerveux s’arrête. Tu t’étais fait une raison, t’étais prêt à te rhabiller, à tout oublier, à fermer les yeux devant les étincelles naissantes qui brûlent ta cage thoracique Mais voilà qu’il renverse la tension, te capture de nouveau entre ses doigts fiévreux, ses lèvres délivrent un message différent, passion ardente au bout de la langue, tu pourrais presque te laisser emporter par cette bourrasque torride. Il avait envie de toi. Et toi de lui. C’est devenu inévitable.

« Une petite minute. ». La rupture avait été brutale, vos corps bouillonnaient encore, ton souffle a perdu l’équilibre. Tu lui pinces la hanche en fronçant les sourcils. « Ok, t’as envie de moi. Et moi, oh wow, j’ai grave envie aussi, j’vais pas t’mentir. MAIS. ». Tu le bouscules gentiment, juste de quoi avoir assez d’espace pour t’échapper de la douche. « Ça change rien au fait que je ferais rien sans capotes. ». Ta silhouette a déjà disparu de la salle de bain, si on tends l’oreille, on pourrait presque t’entendre bougonner. « Jo pourra pas dire que je suis pas prudent, ouais. ». Oh oui, tu la sentais, la frustration de devoir appuyer sur le bouton pause. Mais bon, tu remercieras le Mal du passé qui s’est bien protégé.

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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyLun 24 Juin - 14:22

il s’enflamme, phoenix ardent : la vapeur ne vient pas de l’eau chaude, mais de lui. d’eux. de leurs corps de plus en plus proches. des gestes, de la ferveur, de la décision.
puis la rupture. la rupture qui les éloigne, qui fait reculer micky d’un pas. sur son visage, l’incompréhension, la surprise, de nouveau. il a envie de lui, lui aussi ; et pourtant voilà que malcolm s’en va. voilà qu’il quitte la douche, qu’il se défile, qu’il fuit. il sort de la cage de chaleur comme un jeune dernier qu’on envoie à la guerre. le pas décidé, mais le regret dans son sillon. micky le regarde s’en aller, un peu bouche bée. un instant, dans son corps, la frustration le pousse à avoir des pensées qu’il déteste. “quel sale con, je lui ai dis que j’étais clean.” non. pas de ça ici. ni entre eux, ni dans sa tête. ce genre de pensées qui font faire des erreurs, qui font faire des conneries. il en a trop vu, des camarades détruits par quelque chose qui les dépassait, qu’ils auraient pu maîtriser.

l’eau chaude se glace subitement. purificatrice, elle chasse ces pensées absurdes. il ne jure même pas lorsque les gouttes d’eau gelées tombent dans son dos, sur sa tête : c’est son châtiment. autoflagellation.

alors personnellement, je pense plus à prendre ma weed que des capotes pour une soirée entre amis. note pour plus tard. on est jamais trop prudent, apparemment. et j’ai du mal à croire que malcolm grayson n’a pas au moins un préservatif dans chaque poche de ses vêtements, son sac et son porte-feuille. enfin, l’eau se coupe, et il sort à son tour. les douches à l’italienne le perturbent vraiment. dans la brume, ses yeux découpe la silhouette de mal sur lequel il se pose. ses bras viennent entourer ses épaules, et son corps désormais gelé se colle contre le dos qu’il lui est présenté. à la fois vicieux, à la fois tendre. un baiser dans le cou, de ses lèvres au moins chaudes. après, on est pas obligé d’aller jusqu’au bout, hein. ça peut être très cool de juste... la tête posée contre la sienne, tempe contre tempe. sa main plus aventureuse s’échappe de l’étreinte, glisse le long du torse de mal. le long de son ventre. doucement. lentement. elle s’arrête juste avant “d’aller trop loin”. si t’en as envie, se câliner. un autre baiser, là, dans le creux du cou. je sais pas si je suis prêt à aller plus loin, de toute façon.

frustré. en pleine remise en question. il réfléchit. son choix était fait, mais le stop, l’eau froide… il songe de nouveau, il médite sur ce qu’il pense, ce qu’il a pensé, sur son comportement, lequel adopter par rapport à la suite.

en se détachant de mal, il récupère une serviette de bain, réchauffée par la vapeur, qu’il noue autour de sa taille.

o.k., alors voilà ce qu’on va faire. on va chercher des capotes chez le vieux. et son sera genre… les capotes crusaders. il aurait presque bombé le torse face à sa connerie. son sourire est revenu au galop, et il est monté sur son cheval de bataille pour aller bouter la frustration hors de ses terres. si vraiment on trouve pas, c’est le destin. tonight is not the night. il se dit que sa réflexion se tient un minimum. et même si l’envie de rester collé à mal toute la nuit est forte, la perspective d’une prospection en terre inconnue le séduit presque autant. suffisamment, du moins, pour vouloir s’y atteler. de toute façon, s’ils ne trouvent pas, rien ne les empêchera de quand même passer toute la nuit collés. autant s’amuser comme des enfants avant de s’amuser comme des grands. hâtez-vous, sir grayson. il enfile un peignoir qu’il noue autour de sa taille, à peine trop grand pour lui, et en tend un autre à son comparse. ce qu’il s’apprête à dire le faire rire d’avance, il se retient d’éclater : il nous faudra retirer excalibur du rocher avant l’aube, sans quoi, nous serons frustrés pour toujours.

et à ces mots, tel le preux chevalier à trois equus qu’il est, il passe la porte comme un prince, son peignoir rouge au vent.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyLun 24 Juin - 18:14





Dans ce genre de moment, t’as un souvenir en particulier qui te revient en tête. C’était y’a pas si longtemps, quand t’y penses. Un an ? Deux peut être ? Avec le temps, Jane avait développé une sorte de code. Une technique quand elle avait envie que tu passes la voir. Un stratagème tout bête, tout simple. Lorsque ton service touchait à sa fin, elle commandait une pizza. Pas n’importe laquelle. Une pizza hawaïenne sans ananas avec un supplément de sauce piquante. La demande était si rare que ton patron avait surnommé cette commande la “P’tite Jones”. Ce stratagème n’avait jamais défailli, tu arrivais toujours à la vitesse de l’éclair jusqu’à la porte du foyer, la bouche en coeur et la pizza de l’enfer encore fumante. Papa Jones te donnait un petit pourboire avant que tu t’éloignes, faisant mine de t’en aller. Tandis que Jane amadouait la famille en prétextant une migraine -elle avait fait croire à sa mère que ça l’embarrassait de manger son plaisir coupable devant tout le monde- tu empruntais la gouttière secrète qui menait directement à sa chambre. Ce soir-là, tout s’était déroulé comme prévu, tu avais attendu sagement ta dulcinée, elle s’était jetée à ton cou la porte à peine refermée. Et tes vêtements commençaient à s’envoler, ses baisers laissaient des traces de brûlures sur ta peau et tout s’est arrêté quand elle n’a pas trouvé le petit morceau de latex obligatoire. « T’as pas ramené de préservatif ?! ». « Bah, disons que tu m’as pas vraiment laisser le temps de- ». « Hors de question qu’on le fasse sans, Mal’. ». « Mais- ». La voix maternelle de Madame Jones à travers la porte avait figé vos silhouettes, la panique avait explosé dans vos yeux. « Tu parles toute seule, ma chérie ? ». Vos mouvements muets fende l'air, ses lèvres miment des paroles incompréhensibles. « Non, Maman, je lis à voix haute ! ». Les choses se sont accélérées, tes vêtements ont sautés par la fenêtre et les mains de NJ t’ont bousculé, ses murmures sonnaient comme des coups de couteaux. « Tu ne reviens pas avant d’avoir la capote ! Aller, oust !! ». Pauvre innocent que tu étais, l’appel des plaisirs charnelles t’avait fait courir toute la nuit. Impossible de tomber sur une pharmacie ouverte ou une âme salvatrice. Tu t’étais retrouvé en sous-vêtements, fringues sous le bras, à fouiller la Fire Fighter à 00h45, pour finalement trouver l’objet de tes désirs au fond de la boite à gants. Malheureusement, une fois de retour sous sa fenêtre, la lumière éteinte de Jane indiquait que la pizza avait refroidi et que la sauce piquante ne suffisait plus. Depuis, tu assures toujours tes arrières.

Impossible de trouver ton porte-feuille. Nu comme un vers au milieu du salon, la colonne toute courbée, ton regard slalomait agilement entre les affaires éparpillées. « Micky, t’es peut être super sexy mais je t’avoue que quand je traîne avec toi, je guette pas non plus la moindre occasion pour te sauter. Cependant ... ». La silhouette de Micky se colle à la tienne, ajoute un poids sur ton dos sans pour autant stopper tes recherches. « … Je suis sûre d’en avoir au moins une, quelque part. ».

La voix de Micky caresse ton oreille, tu sens son souffle dans ta nuque, une brise ardente qui maintient les étincelles éveillées, au creu de tes reins. Ses doigts glissent sur ton corps, hérissent tes poils, ses affections tirent sur ton sourire. « C’est vrai, on pourrait s’en contenter. Mais, perso’, si je commence, je suis même pas sûre de pouvoir m’arrêter. ». T’avais dit ça un ton en dessous, comme un aveux en l’air. Mais, tu le savais, tu le sentais quand tu regardais Micky. Tu pourrais pas te retenir indéfiniment.

Il se détache, le froid agresse soudainement ton épiderme. Tu le suis du regard, curieux, avant qu’il ne revienne avec un de ses fameux plans improvisés, ça t’arrache un rire moqueur, mais tu ne sembles pas contre l’idée. Ses explications occupent l’espace, ton regard dévie un instant. A travers la baie vitrée, tu peux apercevoir ton pantalon laissé à l’abandon, le papier brillant scintille à peine dans la pénombre. Tu reviens vite à son visage, saisissant le peignoir tendu. « Tu sais quoi ? C’est d’accord. On verra bien ce que le destin nous réserve, hum ? ». Tu avais toujours envie de lui, là n’était pas le problème. Seulement, les défis étaient toujours plus intéressants à relever que les solutions. « On a pas une minute à perdre, Monseigneur ! Direction la chambre du vieux où il me semble plus logique d’y cacher son trésor. ». Et tu le suis dans cette folie innocente. Les costumes de satin qui s’envole dans votre course, l’équilibre entre la passion de l’adulte et la lumière de l’enfant. Des rires qui éclatent, l’air qui est encore chargé de cette chaleur insoutenable mais dont les rayons se confondent avec une ombre de pureté. Au final, quoi qu’il se passe, que les choses t’échappent ou non, tu continuais de courir vers ce mirage éternel, la main indéniablement liée à la sienne.


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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyMar 25 Juin - 1:46

micky n’est pas du genre à laisser sa vie entre les mains du destin. il est maître de ses actes, de ses mots, de ses fréquentations, des choix qu’il doit faire et ceux qu’il est contraint de faire. rares sont les fois où il subit. il a choisi de quitter le foyer de portland. refusé de continuer les examens médicaux. est entré par effraction et choix dans cette maison, avec son ami qu’il a entraîné dans sa galère. la dernière fois qu’il a subit, c’était il y a seize ans. c’était un jour de tragédie, un jour d’une tristesse sans nom et d’une mélancolie sans fin.

depuis, plus rien ne s’impose à lui. pas même ses propres pulsions hormonales quand le corps de mal est contre le sien, et qu’il le serre pour être au plus près, et qu’il a envie de le toucher, de l’embrasser, d’aller plus loin.

alors quelque part, le destin, il l’emmerde. s’il a envie de coucher avec mal, il le fera.

leur quête commence donc. la chambre, une bonne option. micky est plus lent que son comparse : il prend le temps d’observer les tableaux au mur dans l’escalier, le demi-palier, puis le couloir du premier étage. la moquette douce sous ses pieds le surprend lorsqu’il y pose un orteil, et pourtant il continue. là, il découvre des photos de famille. une famille américaine moderne, qui pose çà et là dans des lieux à travers le monde. un instant, fasciné, il s’y projette. voyager, c’est un rêve. aller où il veut, quand il veut, où le vent le porte, faire ce choix de laisser aller, de laisser le destin prendre les rênes de sa vie une bonne fois pour toute. dormir la nuit dans le désert du sahara. suivre le même chemin que clint eastwood enchaîné dans le bon, la brute et le truand, mais libre. courir sur les mêmes pistes de décollage que cary grant sans avoir la mort au trousse, conduire sur les mêmes circuits que james dean dans une autre caisse que lil’ bastard. voler où est allé saint-exupéry. italie, france, allemagne, chine, mexique. des rêves de grandeurs.

si grands qu’il en oublie sa quête principale. devant ces photos, la bouche ouverte : il clos ses lèvres, déglutit. sourit.
un jour, mon vieux.

tu trouves ? dans la chambre, sur le pas de la porte. pas sûr que ça soit la chambre du vieux ; quoique. ce papier peint rouge digne de l’overlook semble bien dans ses goûts, de même que cette moquette dont on taira la piètre qualité esthétique. sur un mur, une immense vitrine, et dedans, des centaines de livres sur lesquels les yeux de micky se perdent. un instant, il pouffe de rire. je rêve ou il a mein kampf à côté de la bible ? faux espoir. ah non, ce sont des notes médicales. le nez dans les pages, il feuillette. ce n’est pas non plus le torchon d’insanités politiques qui trône dans l’étagère, mais sensiblement une critique satirique d’un auteur inconnu. en tout cas, y a pas de capote dans les livres.

d’un bond, il atterrit sur le lit. mou. pas désagréable, mais y a mieux. les bras sous la tête, il suit mal des yeux. tire nonchalamment le tiroir d’une table de nuit, du bout des doigts. sans regarder, il plonge sa main dedans. en tire une bouteille de liquide pour les lentilles. ah. soupir agacé.

on aurait mieux fait de choisir l’option câlins. j’suis trop déchiré pour garder mon attention sur une seule tâche, là. au moins, sur le corps de mal, y a plusieurs choses à faire. le sourire qui accompagne sa pensée la trahit sans honte. il glousse, se redresse, s’assied en tailleur. en plus j’suis sûr que toi t’en as.

il se fait bougon, mais il n’en n’est rien. presque aussitôt, il se lève, va fouiller dans le placard, dans la fameuse boîte à chaussure des secrets. celle qui recèle des trésors que l’on souhaite dissimuler à la vue de tous, surtout des enfants qui cherchent les cadeaux de noël dans notre dos. mais hélas, pas de ça ici. c’est d’une tristesse sans nom, ce manque de fantaisie.

eh mais on est super cons. y en avait peut-être dans la salle de bain ? des fois les gens en mettent dans la trousse à pharmacie. “en cas d’urgence”. il hoche la tête. au rapport ?

assis par terre, devant le placard, les pieds sous les fesses, il a juste l’air d’un gamin. pourtant, son ton serein et sa tessiture basse témoignent de son âge. par dessus son épaule, il cherche son comparse du regard.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyMar 25 Juin - 14:46




Le destin, ouais.
T’avais jamais cessé de te laisser porter. Tu savais pas choisir, tu voulais pas le faire. Faire un choix, c’était en prendre la responsabilité et dès qu’il s’agissait d’être sérieux deux minutes, même dans ton fort intérieur, c’était beaucoup trop demandé. Tu cours, encore, toujours, le souffle même pas entamé, à sauter, éviter, dévier les problèmes, rien pour t’arrêter, juste tes jambes infatigables et ton cerveau déconnecté.

Si tu te posais deux minutes, si t’avais le malheur de peser le pour et le contre, de te concentrer sur chacune de tes décisions, de prendre le contrôle, tu savais que la fin serait proche. Trop de données à prendre en compte, de gens, de circonstances, trop de suppositions, on s’projette dans l’futur, on fait un voyage spirituel de trente secondes pour se rendre compte qu’on est dans la merde, quel que soit le chemin à emprunter. Les remords, les regrets, la culpabilité et le doute, ça tire sur tes neurones grillés, flash-back sur flash back, le rythme cardiaque est insoutenable, tachycardie qui fait péter le tensiomètre. Alors tu lâches tout, tu bouches tes oreilles, tu continues d’avancer les yeux fermés et qui vivra verra.

Ton papy te le répétait tous les ans, à Thanksgiving. « Fiston, je te le dis, tu seras un tombeur. Les hommes de cette famille peuvent pas s’en empêcher. ». Mais quand tu voyais ton père, force tranquille, la discrétion comme un pif au milieu du visage, à s’effacer devant les mélodrames de ta mère, tu prenais ton grand-père pour un menteur. Jusqu’au jour où, à l’aube de tes huit ans, tu as décidé de partir à la découverte de tes cadeaux la chambre parentale. La boite bien cachée au fond du tiroir, t’as cru à des bonbons, puis à des ballons gonflables et l’attention t’as échappé avant d’oublier. Les souvenirs sont revenu plus tard, les emballages vides amassés, t’as compris que c’était pas qu’un simple tour de magie qu’il essayait de faire chaque nuit.

Et là, au milieu de ce donjon de velour rouge, t’as l’impression de repartir en quête de cadeaux dans l’antre des adultes. Ça te rendrait presque nostalgique si l’objet de ta quête n’était pas aussi loin des rêves de ton enfance. Alors que Micky fouille la bibliothèque, tu plonges dans les tiroirs à sous-vêtements. C’est là que tu rangeais les tiennes après tout. Et dans ta table de nuit. Et dans ton armoire. Et son ton lit. Et dans ta taie d’oreiller. Et même collé sous ta chaise de bureau. On était jamais trop prudent. (Ouais, mais t’abuses un peu, Mal, quand même.)

Alors que Micky s’extasie faussement sur les manuscrits médicinaux, tu brandis fièrement un slip léopard tout droit sorti de la réserve du propriétaire. « Regarde ce que j’ai là, hahaha ! Même moi, j’oserai pas porter ça. ». Quoi que. Tu le places au niveau de tes hanches, essaies de t’imaginer avec, avant de finalement ricaner comme un con. Tu relèves la tête vers ton partenaire, persuadé que tu ne montres pas toutes tes cartes. Pour seule réponse, tu glousses, lui envoyant le dessous en pleine tête avant de reprendre tes recherches. « J’te signale que c’est toi qui a proposé l’expédition. Puis, qui sait sur quoi on peut tomber ... ». Tant que c’était pas les mêmes délires que Brad, le fils du facteur, tout était bon à prendre.

Micky t’interrompt de nouveau alors que tu cherchais sous le matelas. Tu te redresses d’un coup, tel un bébé suricate, prêt à partir à l’aventure jusqu’au bout du monde. Tu t’approches, Micky à genoux, tu le regardes avant que ton visage n’aborde un sourire. Un simple sourire, pour aucune raison particulière. Juste pour le plaisir de le regarder. Tu te penches pour l’embrasser. « Monseigneur, il nous reste des tonnes de pièces à fouiller. Direction la salle de bain de l’étage, plus vite que ça ! ». Et tu as déjà disparu, tu n’attends personne toi. Sauf si-Ta tête apparaît de nouveau à l’encadrement de la porte, rictus innocent aux lèvres. « Tu viens ? ».

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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyJeu 27 Juin - 1:12

les lèvres claquent entre elles, et micky est surpris de se voir étonné. après s’être pris un sous-vêtement léopard à l’image de la personne vivant ici à temps partiel, il ne s’attendait pas, du moins il ne s’attendait plus, à recevoir une quelconque marque d’affection. idiot, quand on y pense, puisqu’ils cherchent très justement de quoi se donner de l’affection plus affirmée. à ce sujet, mal déclare ne rien avoir trouvé, suggère que l’expédition continue. l’aventure, c’est l’aventure ! alors micky se redresse, dans son peignoir en satin qui dénude son épaule et une partie de son torse. sa cicatrice trône là, sort à peine de son vêtement de fortune noué vulgairement autour de sa taille. juste avant qu’il ne parte en courant comme un lapin devant un loup, micky attrape le poignet de son partenaire. un baiser rapide, mais calculé, juste pour le bon plaisir de voir son sourire.

maintenant, direction la salle de bain.

décidément, micky va s’en faire une passion. ils sont originaux, ces bourgeois, avec leurs idées farfelues et dantesques d’agencement de l’espace dans une salle de bain. celle-ci possède une baignoire, et s’ils n’avaient pas fait un plongeant de plus d’une heure, de la mousse serait déjà en train de déborder de là, avec micky dedans. et sûrement mal aussi.

il a vraiment des goûts de chiottes, ce type. un regard à mal. ça peut décidément pas être ton futur toi, y a pas de capotes dans la table de nuit. et je t’aurais coupé les mains pour t’empêcher de décorer ta maison comme ça. maintenant qu’il y pense, mal serait du genre à en mettre scotchées en dessous de tous les meubles, bibelots et tableaux de la maison. un rire lui échappe en même temps que l’idée s’en va. le grand placard de la pièce s’ouvre avec la chute d’appareils de coiffure, juste sur le nez de micky.

putain ! il jure, recule de quelques pas maladroits. le creux de sa paume rougit sous les dégoulinures contre ses lèvres, jusqu’à son menton. rah, fait chier. déjà, sa main presse ses narines qu’il tient en arrière. c’est rien, c’est rien ! les yeux au plafond, sa main tendue se secoue mollement dans le vide. trouve du coton, vite, vite !

vie de merde.
d’aussi loin qu’il se souvienne, il a toujours eu le nez sensible. c’est ça d’être grand, fin et nerveux. les vaisseaux pètent en deux secondes : et là, ça n’a pas manqué. l’impacte d’un sèche-cheveux sur l'arête pique bien plus profondément qu’il ne l’aurait cru. dans une idée saugrenue, il baisse la tête, la main en calice pour recueillir le sang de l’idiot prodige. ses pupilles bleues cherchent mal, se posent sur sa silhouette.

tu trouves ? une façon plus polie de dire “grouille toi !”. la tête s’envoie en arrière, la lumière au plafond lui détruit les yeux. ça piiiiiqueuh. sa voix nasillarde le fait rire, jusqu’à ce que son rire lui-même lui fasse mal. quel crétin du nord je suis. marmonné dans la barbe qu’il n’a pas. sagement assit sur le rebord de la baignoire, il finit par bougonner : j’espère au moins que y aura des capotes avec le coton.

et que mal va s’occuper de lui. il le mérite, là.

cette aventure, décidément.
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En quelques mots : Hyperactif excentrique, libertin loufoque, plus rapide que la musique, la lumière et toutes ces conneries.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyVen 28 Juin - 17:37





La chaleur revient au compte-gouttes. Des petits détails, un échange de regards, un sourire, un baiser volé qui attire irrémédiablement ton corps vers le sien alors que Micky te passe entre les doigts. Tu t’en mords la lèvre, la frustration maladroitement contenue alors que vous attaquez la fouille de cette salle de bain.

Décidément, les riches n’avaient que de l’espace à perdre. Ils s’encombraient de maisons gigantesques, les remplissaient d’objets inutiles et les décoraient les yeux fermés. Tu ricanes en laissant traîner tes yeux dans la pièce. « Peut être qu’il les a toutes utilisé avant de s’barrer ? Ou alors il les a prise avec lui ? Faut dire qu’il en aura plus besoin en vacances, dans ses poches, plutôt que dans baraque pourrie. Eh puis, c’est pas comme s’il s’était dit “Tiens, et si je laissais une capote ou deux, histoire que les squatteurs puissent se faire plaisir en toute sécurité sur mon canapé”. N’empêche que ça nous serait bien utile, là tout de suite. » Que tu dis, en soulevant le couvercle du réservoir d’eau. Sait-on jamais. Tu jettes un bref regard en direction de Micky. « Et en quoi t’aurais ton mot à dire sur ma déco’ moche ? ». Tu lui adresses une moue malicieuse. « Tu comptes vivre avec moi, histoire de refaire mon intérieur ou quoi ? ». Oui, le sous-entendu sexuel était calculé.

Il semblerait que le karma n’apprécie pas tes plaisanteries douteuses et se venge sur ton pauvre partenaire. Tu ne retiens pas un hoquet de surprise suivi d’un éclat de rire incontrôlable. « POUHAHAHA, TA TÊTE ! ». Tes cotes te chatouillent, se frottent les unes contres autres sous ton hilarité, tu te traînes jusqu’à la pharmacie caché par le miroir au dessus du lavabo. « Essaie de pas inonder la pièce avec ton sang, surtout. »

Des bobos de ce genre, c’était un peu ton quotidien. Entre les chutes inopinées à chaque fois que tu faisais du rollers avec Lucky et les déboires de Dom Juan, il t’était arrivé plus d’une fois de revenir avec le nez tordu ou des galaxies au coin des yeux. A l’époque, ta grande soeur rangeait sa fierté princière pour désinfecter tes hématomes. Aujourd’hui, tu n’avais que ton reflet pour soigner tes plaies.

Une fois le coton en main, tu te presses pour débarbouiller l’enfant, un sourire qui se creuse au coin de tes lèvres. Tes gestes sont doux, appliqués, plus que l’on pourrait le croire, au final. Tu saisies un peu d’alcool médical, ta voix roule sur ta langue, semblable à un murmure. « Attention, ça risque de piquer un peu. ». Un main efface le sang tandis que l’autre se glisse sur sa joue, ton pouce caresse sa pommette avec une certaine tendresse. « C’est presque fini … Voilà. ». Tes yeux dévorent son visage. Ils retracent son ossature, suivent la courbe de sa mâchoire, la pulpe de ses lèvres, les tâches de l’impact, la forme de ses paupières, la couleur de ses pupilles, le diamètre de ses iris. Et finalement, tu laisses aller un autre baiser délicat, pour ne pas brusquer le soldat blessé.

Puis tes doigts tirent légèrement sur le satin, découvrent un peu plus son épaule tandis que tes lèvres traversent sa gorge, sa clavicule. « Tu sais quoi ? Je pense que, capote ou pas, tu mérites qu’on te câline un peu. ». Et tu continues ton exploration, la chair de Micky semble fondre sous tes baisers, comme un sucre sous la langue. Son corps est une carte mystérieuse et ton seul but est de percer tous ses secrets.



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Aptitude : deux cœurs, deux lui. jumeau parasite, monstre qui pousse de lui comme une mauvaise herbe, qui vole son second cœur.


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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptySam 29 Juin - 1:40

essaye de bouger ton cul et laisser mon sang tranquille.
c’est dit sur un ton agacé qui n’en est pas un. saigner du nez après un coup de sèche cheveux dessus n’est pas l’expérience la plus agréable de micky, mais impossible de laisser tomber ce petit côté cocasse en présence de mal. si les deux se sont acoquinés aussi vite, c’est bien parce qu’ils ont le même genre d’humour, et la même façon de gérer les situations désastreuses : en empirant les choses à grands éclats de rire. joli duo, n’est-ce pas ?

l’enfant terrible rend son sourire à l’autre. le coton humide n’est qu’une sensation fugace contre la chaleur qui envahit les coeurs lorsque les yeux se croisent de nouveau. mal est appliqué, attentif, même pire : expérimenté. il a dû en bouffer, des coins de trottoirs, des panneaux de signalisation et du bitume pour savoir faire ça. il parle à un enfant, avec sa voix toute basse et toute douce. micky s’amuse de le voir comme ça, de le connaître soudainement aussi doux. ça ne fait que confirmer ses pensées de tout à l’heure, sous la douche. mal est un tendre qui a besoin de tendresse.

grimace. le juron ne suit pas, mais les volets de ses billes océaniques se ferment avec les sourcils qui s’effondrent dessus. il faut attendre le signal pour les rouvrir : les rouvrir sur mal et son joli visage, avec ses beaux yeux bleus à lui aussi. un petit frisson quand il s’aperçoit qu’ils sont en train de le détailler çà et là : qu’est-il en train de penser ?

merci. c’est murmuré, dans un souffle bas, comme s’il ne voulait pas qu’il l’entende. parce que le moindre bruit pourrait déranger le baiser qu’ils s’échangent, tout en délicatesse. derrière, le sourire amusé, le sourire victorieux. micky a eu gain de cause, son ami s’est naturellement occupé de lui, l’a choyé. ce baiser n’est qu’une maigre récompense pour celui qui s’est salit les mains.

et les choses s’emballent. la tonalité change, un élément de plus se glisse dans la solution.
sous ses baisers, micky sent son souffle qui se coupe, et des frissons lui remonter jusque dans la colonne. ça a commencé avec une main qui le dénude, avec ses lèvres qui quittent les siennes pour migrer ailleurs. et bien qu’il réagisse en faveur de cette initiative, quelque chose dans la tête de micky s’est allumé. comme un néon rouge d’urgence, de danger.

capote ou pas, il a besoin d’être câliné.
déglutition fébrile, métonymie de son état. sa peau montre déjà des signes favorables, et son souffle s’est réchauffé comme celui soudain d’un dragon. dans son ventre, le crépitement des braises prêtes à cracher leur feu. mais quelque chose ne va pas, dans ce qui est en train de se passer.
m-mal, attends. ses propres balbutiements l’effraient. la peur de perdre le contrôle qu’il avait jusqu’à présent sur son désir. serait-ce le choc de la blessure qui l’aurait subitement fait décuver ? il comprend seulement maintenant que l’alcool ne fait plus autant d’effets qu’avant. qu’est-ce que tu fais ? l’urgence dans sa voix ne lui dit rien qui vaille. il pousse un profond soupir, cherche son souffle un instant. les yeux fermés. lorsqu’il les rouvre, c’est sur le visage de mal qu’ils tombent. c’est rien, désolé. déglutition. j’ai un peu paniqué. alors il lève une main jusqu’à la joue de son partenaire. il allait se pencher pour cueillir ses lèvres, sauf que la trace rouge sur la peau blanche de mal l’alerte. il regarde la paume de sa main : c’était celle qui a recueilli le sang qui dégoulinait quelques secondes auparavant. merde ! il se relève pour aller rincer sa main et récupérer un coton qu’il humidifie aussitôt. elle est belle, ta peinture de guerre. son sourire semble détendre son visage. à son tour de s’occuper de son ami, avec moins de délicatesse cependant, faute à ses mains qui tremblent de ne pas savoir quoi faire, ni ressentir, à cet instant précis.

t’es beau.
alors qu’il finit d’essuyer sa joue, il reprend où ils en étaient.
et ses lèvres s’en vont enfin à la rencontre des siennes, bien qu'à peine sereines.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyDim 30 Juin - 1:42





Sous tes doigts, la peau de Micky semblait infiniment douce. Un contact sans égal, comme une nouvelle sorte de drogue qui n’avait besoin ni de se fumer, ni de se sniffer. C’était comme une attraction inévitable qui brûlait tes membres. En un regard, en une caresse, il avait le don de tout foutre en l’air dans ta tête, de briser cette maigre limite que tu t’imposais. Il respirait, tu suffoquais, il te touchait, tu brûlais à son contact, il te fixait, tu fondais sous l’intensité de son regard. Quelque part, tu ne pouvais t’empêcher de te dire que tu n’avais pas ressenti ça depuis bien longtemps.

Quoi qu’il se passe, tu savais que tu n’irais pas plus loin que cette tendresse dévorante. Tu sentais qu’il n’était pas prêt, Micky. Sous tes baisers, tu sentais ses muscles se crisper à certains endroits, tu sentais la vibration de son coeur -qui battait si fort qu’on pourrait croire qu’il en a deux- contre son épiderme et ta seule envie était de d’apaiser ses pulsations si nerveuses. Il t’arrête, tu te redresses, plus inquiet que frustré par ce malaise soudain. « Oh, désolé, je pensais que-Non, c’est moi, je suis désolé, j’ai dit que je ferais que des câlins mais j’ai peut être été un peu trop loin, pardon. ». Tu l’avais prévenu, pourtant. Tu te connaissais, t’avais du mal à “juste” câliner, en particulier quand ton âme irradiait de désir. Et là, Micky semblait si faible entre tes mains, comme un animal craintif dont les traumatismes paralysaient le corps. T’avais un arrière goût de culpabilité en bouche, comme la balle de plomb d’un chasseur coincé sous ta langue.

Le sang de la bête tâche ton visage, tu te laisses traîner sans résister, le coton humide qu’il frotte maladroitement contre ta joue. Tu le regardes fixement, sans rien dire, tu le voies faire bonne figure et y’a une centaine de choses qui te passent par la tête. Est-ce que tu lui as fait peur ? Est-ce qu’il a envie ? Est-ce qu’il se sent obligé de le faire ? Est-ce qu’il se sert de toi ? Est-ce qu’il est toujours défoncé ? Est-ce qu’il sait ce qu’il veut ? Est-ce qu’il te prend pour un con ? Est-ce qu’il est malheureux ? Est-ce qu’il a peur de ses propres désirs ? Est-ce qu’il se force à faire tout ça ? Est-ce qu’il a pitié de toi ? Est-ce que c’est juste un hétéro qui se voile la face ? Est-ce qu’il se moque de toi ? Est-ce qu’il veut juste te faire tourner en rond pour qu’au final, tu te perdes toi-même ? T’as la face lisse, les questions qui se bousculent mais les lèvres complètement fermées. Et tout ce que tu parviens à faire, c’est l’observer.

T’es beau. Il t’embrasse mais c’est plus pareil. Alors tu t’écartes, un peu amer, le sourire en carton, la main plaquée sur son buste, pas loin de l’énorme cicatrice. Tu sens son coeur, le tien est en décalage. « Je veux pas que tu te sens obligé de faire quoi que ce soit, Micky. Je sens bien que t’es pas à l’aise. C’est pas grave, ok ? Ce sont des choses qui arrivent et j’ai pas envie que tu te prennes la tête avec ça. ». Tu déglutis et quand tu le regardes, c’est comme si un voile s’était glissé sur ta rétine. Ta main se mêle à ses mèches à peines sèches et tu recules encore. La distance est douloureuse, l’encadrement de la porte cerne ta silhouette. « Ah oui, j’oubliais. ». Tes doigts glissent dans la poche de ton peignoir, tu lances la capote bien cachée à Micky en lui adressant un clin d’oeil. « J’l’avais trouvée. ». Un battement de cils suffit à te faire disparaître, on peut entendre tes pas dans la cage d’escalier. T’façon, c’est tout ce que tu sais faire : Fuir.


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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyDim 30 Juin - 2:24

et dans ses yeux, il les voit. toutes ces questions. appréhension, anxiété, déception. c’est une lueur qu’a mal, dans ses belles iris bleues, quelque chose de tragique, un livre ouvert qui ne demande qu’à être lu. à ce moment, micky se rend compte d’à quel point son ami est expressif. lui qui se cantonne habituellement à un regard de mauvais garçon, paré du sourire qui va avec, ses yeux disent tout de lui, de ses pensées, ses sentiments. et lorsqu’il sourit enfin, qu’il se décolle, il laisse dans son souffle un sillon glacial, glacial comme ses yeux qui veulent tout et rien dire.

mitigé. il n’y a pas d’autres mots pour décrire la sensation à l’intérieur de la poitrine. ce tourbillon, charybde mécontente qui cherche à engloutir le navire de ses coeurs pour les noyer dans quelque chose de plus vicieux encore. l’incompréhension, le doute, et surtout la colère. plus ça va, moins ça va. micky sent une boule de nerf se former dans sa gorge. il sent cette terrible émotion, signe de son inquiétude quant à la perte de contrôle, la perte de quelque chose.
en voyant mal disparaître, il aurait bien frappé dans la première surface lisse disponible.

il a envie de lui courir après, l’attraper par l’épaule, le plaquer contre le mur, lui hurler dessus d’arrêter d’être con comme ça, de vouloir une chose et de faire son contraire, de fuir bêtement alors qu’il n’a pas eu son mot à dire, de l’empêcher d’agir, de le bloquer, de lui barrer la route avec ses propres conneries pour lui interdire de l’atteindre, de régler les soucis. c’est scylla qui voudrait hurler, réalité sauvage qu’on ne peut combattre.

ses poings serrés tremblent. il souffle, profondément. sait pertinemment la suite des événements s’il ne force pas les chose : mal va juste s’en aller, sans demander son reste. et si, la prochaine fois qu’ils se voient, il ne fait pas comme si de rien ne s’était passé, alors il aura une attitude différente, un faux calme, une fausse confiance quant aux événements. au fond, le résultat sera le même : au lieu d’affronter les deux monstres, il cherchera à les fuir. parfois, il faut pourtant sortir son arme et foncer dans la mêlée.

mal. il est adossé au cadre de la baie vitrée, regarde son ami se rhabiller maladroitement sur le bord de la piscine. les bras croisés, son regard ne quitte pas la silhouette devant lui. il ne la laissera pas s’échapper. tu me laisses parler ? le reproche sous-entendu est pleinement assumé. à ces mots, quelques pas en direction du jeune homme : il lui prend le poignet sans être brutal, mais sans délicatesse non plus. sa main contre sa peau est étonnamment chaude, vestige de la colère qu’il s’est efforcé de ravaler entre la salle de bain et la piscine. viens. pas le choix. si micky devait estimer son état sur vingt, il serait probablement à quinze sur l’échelle de l’anxiété. faire face à des situations délicates, et reprendre le contrôle dessus est d’une difficulté sans nom. ravaler sa fierté aussi.

sans douceur, un peu sèchement même, il l’invite à s’asseoir sur le canapé avec lui. les yeux dans les yeux, cherche à capter son regard. mal ne pourra pas le fuir indéfiniment de toute façon.

ok. tout ce que je vois, c’est que t’es aussi flippé que moi, en fait. pour d’autres raisons. il n’empêche. t’as pas le droit de me claquer la porte au nez juste parce que je suis indécis parce que j’ai la trouille. dans sa voix, ce petit on-ne-sait-quoi amer, déçu, sincèrement triste. si tu sens que je suis pas à l’aise, pourquoi t’essayes pas de faire en sorte que je le sois ? ça te coûte tant que ça d’essayer ?

au fond, micky s’en rend compte : il a du mal à supporter un échec.
heureusement, la partie n’est pas finie.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyDim 30 Juin - 20:12





Fuir. C’était toujours plus facile. Pas le temps de mener la bataille, pas le temps de défendre les troupes, pas le temps de perdre, pas le temps de gagner, juste fuir. C’était plus facile de fermer les yeux devant un air déçu que d’affronter des sentiments trop complexes. C’était plus facile de contourner les problèmes que de s’enfoncer dans des explications sans fins. C’était plus facile de se boucher les oreilles que de se noyer dans les reproches. T’étais coincé dans une boucle infernale qui maintenait ta tête sous l’eau, incapable d’affronter tes démons et jusqu’ici, tu t’en étais toujours accommodé. Mais depuis cette conversation isolée avec Jo, t’avais l’impression de ne tomber que sur des impasses. Ta bisexualité, ta relation avec NJ, ton intérêt pour Micky, tout te tombait dessus et tu savais plus gérer. Fuir, c’était toujours plus facile mais était-ce toujours possible ?

Tes pas se suivent plus rapidement, l’un après l’autre, le suivant toujours plus rapide que le précédent. Le peignoir trouve refuge près de la baie vitrée grande ouverte, ton caleçon accueille tes deux jambes juste avant ton pantalon qui émet une certaine résistance. Tu sautilles sur un pied, puis sur l’autre, les pieds qui pataugent dans les flaques encore étendues sur la pierre. Le joint, laissé à l’abandon dans son cendrier froid, retrouve tes lèvres, pétard mouillé sans flamme à l’horizon. Mais où était ce putain de briquet ? Tu le sens bien, le courant nerveux qui saisit ton corps, qui t’empêche de rester tranquille, immobile, obligé de fureter dans tous les coins, la silhouette constamment en mouvement, gestes qui parasitent l’air dans leur inutilité. Et la main de Micky qui mets fin à cette prestation ridicule.

Tu l’avais pas entendu arrivé, avec ses airs de rongeur vicieux, son sérieux te ferait presque peur. Et de nouveau, il te tire, te trimbales jusqu’à l’intérieur, sans vraiment que tu saches quoi répondre, t’as à peine le temps de coincer le joint au coin de ton oreille. Pas le choix, tu t’assoies, et tu sens déjà l’électricité te piquer les articulations. T’avais l’impression que ton pantalon te démangeait, pas tant que ça en fait. Peut-être était-il trop petit ? Ou au contraire, trop grand ? La matière semblait avoir changé, non ? Puis où était passé ton foutue t-shirt ? C’était ton préféré, enfin, un de tes dix t-shirt préféré mais quelque part, ça comptait quand même. Cette position te convenait pas. Peut être était-ce mieux en tailleur ? Non. Les bras croisés, alors ? Toujours pas. Sur une cuisse ? Jambes croisées ? Non, ça serre sous la ceinture, c’est pas agréable. Les mains sur les cuisses, plutôt vers le tronc ou vers les genoux ? Il était où déjà, le t-shirt ?

La voix de Micky te rappelle à l’ordre, tu déglutis quand il fait vibrer ses cordes vocales. Les tiennes sont en voie d’extinction, impossible de sortir un son. T’as bien la bouche qui s’ouvre, puis qui se referme, puis qui retente le coup mais rien à faire. Et quand il termine finalement de s’exprimer, tu déglutis de nouveau. Ton soupire fébrile caresse le silence, tes mains glisse sur ton visage. Tu détestais ce genre de conversations. Tu les fuyais comme la peste. Mais le regard de Micky était comme une paire de menottes. Impossible de s’en défaire.

« C’est pas ça, c’est juste que-J’en sais rien. ». Qu’est-ce que tu voulais dire, Mal ? Que t’étais méfiant juste parce que Micky était un mec ? Ou parce qu’il avait dit qu’il était hétéro ? Ouais, c’est vrai, ça t’avais interpellé. T’avais l’habitude d’emballer des gens qui savaient ce qu’il voulait. C’était toi, le mec perdu, t’avais besoin qu’on te guide, qu’on te recadre, qu’on contienne ce feu d’artifices qui s’échappait de toi. Et voilà que tu t’mettais à t’intéresser à Micky, qui semblait tout aussi perdu. « J-Je suis pas doué avec tout ça, là. ». Tes mains s’agitent entre vos corps, pointent cette bulle imaginaire qui vous entoure. Tu t’laisses couler dans le canapé, les yeux dans l’vide, la commissure de tes lèvres qui s'redresse. « Tu m’rends dingue, je comprend pas. »

Tes doigts cueillent le joint caché derrière ton oreille pour qu’il retrouve tes lèvres, tu te penches pour récupérer un briquet abandonné sur la table basse. Alors que ton pouce s’acharne sur le mécanisme rouillé, les étincelles se font attendre au dessus de la feuille roulée, tu te mets à rire nerveusement. « Eh bah putain, si on m’avait dit qu’il se passerait un dixième de cette soirée, je me serais préparé psychologiquement. ». L’appareil ne cède pas, tu l’abandonnes avec le joint sur la table avant de sombrer de nouveau contre le dossier du sofa. Et finalement, tu regardes Micky, ta main glisse sur la surface moelleuse, ton petit doigt s’agrippe timidement au sien. « Dis moi ce que tu veux, Micky. Ou ce que tu veux pas. Ou ce dont t’es pas sûre. Juste, dis le. ». Y’a pas de reproches, juste un timbre bancale qui fait trembler tes cordes vocales.


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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyLun 1 Juil - 1:05

il se fait rat discret sur ce canapé. un peu courbé sur lui-même, qui observe son sujet à proximité. qui le détaille, anticipe ses mouvements, chacun des tressautements de ses lèvres, chaque battement de cils : rien ne lui échappe. un pied sous la cuisse, installé pour faire face à mal. mal qui s’enfonce dans son assise comme dans un trou de souris. il aimerait prendre le moins de place possible et découvrir un portail entre les fauteuils du canapé pour y disparaître, comme la télécommande.

et malgré les balbutiement, la réflexion sommaire et tranchée, les hésitations, le malaise lisible sur le visage de mal, micky reste silencieux. il se terre dans son coin, dans son petit observatoire. il lui laisse non seulement toute la place, mais se laisse le droit de regarder de loin pour ne pas se faire avoir dans un potentiel piège, une potentielle cargaison d’explosifs prête à lui sauter au visage. tout ça quoi ? même pour l’encourager, rien ne sort. ce sont ses yeux, iris bleues perçantes, qui transmettent les messages pour lui.
hélas, il est faible, et le fin sourire à l’attention de son ami lui échappe. plus que le “tu me rends dingue”, c’est le “j’comprends pas” qui le fait réagir.

parce que ça fait du bien, de voir que l’autre aussi est dépassé par les événements. qu’il y a quelque chose qui leur échappe, et qu’ils sont incapables de le saisir, ils vont devoir faire avec. micky tente, désespérément, depuis tout ce temps, de faire avec. il a juste besoin de temps, parfois, pour réaliser, se rendre compte, accepter, se lancer.

sa main reste immobile, impassible au contact.

je… je sais pas ce que je veux, exactement. une grande inspiration. dans la douche, j’étais trop à fond, j’aurais pu te faire n’importe quoi, mais là... son regard s’est perdu sur l’horrible tapis sous la table basse. j’sais pas, j’ai grave envie de toi, mais dés que y a un truc qui va plus loin j’assume pas. il déglutit, la gorge sèche. c’est un peu comme faire un manège à sensations. tu fais le malin et une fois dedans tu veux juste redescendre dans ta petite zone de confort.

leurs doigts s’entrelacent dans une lenteur que eux seuls possèdent. finalement, micky parvient à donner un grand coup au gouvernail qui lui sert de regard : son océan se pose de nouveau sur le visage de mal, cherche ses yeux, son nez, sa bouche, ses joues, ses sourcils, de nouveau ses yeux.

j’aimerais bien être ce mec trop sûr de lui qui va juste baiser son pote sans se prendre la tête. mais je le suis pas. pourtant, dans le genre qui ne se prend pas la tête, micky a un trophée. triple champion de nonchalance et de je m’en foutisme. premier de sa catégorie. faut que j’arrive à passer le pas, en fait. le pas de cette zone de confort. le pas “hétéro”, purement et simplement la barrière du corps. il n’a jamais désiré un garçon, il n’est jamais allé aussi loin avec un garçon. et il n’a jamais eu l’envie d’aller au-delà avec un garçon ; jusqu’à aujourd’hui. ce jour-là, cette heure précise. cet instant présent. son autre main vient chercher le visage pour l’y loger dans le creux de sa paume, caresser tendrement du pouce cette peau de joue sur laquelle il a tant aimé poser ses lèvres. et pour ça, j’ai besoin que tu m’aides. pas que tu me tournes le dos. et qu’on fasse ça ensemble.

ses yeux ont accrochés les siens. la déglutition est faible : l’angoisse reste présente. au bord de ses lèvres, de légers tremblements, avec ce souffle qui s’accélère un peu, qui se réchauffe aussi. un sourire qui revient, victorieux de cette guerre vaillamment menée contre ses détracteurs.

il te va pas du tout, mon pantalon. amusé de l’avoir vu se tromper dans la tumulte, satisfait de voir cet accoutrement témoin de la panique de son ami. c’est dit dans un rire, les mots soufflés par le nez. souffle qui s’échange avec celui de mal :

il n’attend pas plus longtemps pour embrasser doucement ses lèvres.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyDim 7 Juil - 1:51






Le silence t’angoissait. C’était comme une vieille phobie d’enfance, un monstre caché sous ton lit, une ombre menaçante qui planait au dessus de ton existence chaotique. Tu comblais les vides, toujours, comme tu pouvais, le flot de paroles qui remplissaient les canyons sonores, et plus le silence était pesant, plus ta langue s’activait contre ton palais. Parler pour tuer les angoisses. Parler pour rien dire, parler pour parler, parler pour survivre. Les tirades étaient tes seules armes car le silence n’était synonyme que de mort. Tu luttais constamment contre la faucheuse sous une pluie de mots infinie.

Le silence de Micky rongeait ton coeur. Tu le regardais sans parvenir à lire dans ses yeux, tu sentais déjà ta respiration se troubler sous ses airs impassibles. Sa main ne réagit pas, ses pupilles non plus, et tu sens comme un gouffre se creuser sous tes cuisses, comme si l’univers compressait ton âme au fond de ton corps. Tu n’as qu’une envie, c’est que Micky te libère de cette souffrance. Dis quelque chose, Micky. Par pitié.

Sa langue se dénoue, la communication revient doucement, les fritures sur la ligne s’effacent peu à peu. Tous ses mots font sens entre tes deux oreilles, comme un sentiment de déjà vue dans ton propre esprit. Il flippe. Bien sûre qu’il flippe, c’est nouveau pour lui. Toi aussi, t’as flippé, la première fois. Bien sûre que t’as flippé. Mais on t’a guidé, on t’a tenu la main. C’est à ton tour.

Sa main complète la tienne, vos yeux se retrouvent, comme séparés depuis trop longtemps. Et étrangement, rien que ça, rien que ce geste si anodin que de se fixer l’un l’autre, ça te donne un second souffle. Le bout de ses doigts sur tes jointures, ta paume contre la sienne, cette douceur entre les lignes de vos mains. Juste ça.

Les réflexions de Micky creuse un sourire au coin de ta joue. Toi aussi, t’aimerais être ce genre de gars. Pourtant, t’arrivais bien à baiser la soeur de ton pote, alors pourquoi pas un pote tout court ? Peut être parce que c’était toujours plus facile de prendre de la distance. Avec ton pote, c’était comme refiler toutes les cartes de ton jeu, c’était flippant. Mais voilà, la récompense donnait l’eau à la bouche et t’avais envie de prendre le risque.

J’ai besoin que tu m’aides. Qu’on fasse ça ensemble. « D’accord. ». Simple réponse pour autant de questions qui inondaient ta tête. Mais tu n’avais plus envie de réfléchir. Depuis quand était-ce une option que de cogiter dans ton coin, d’ailleurs ? Fuck it.

Il s’avance, tu lis son amusement au bout de ses lèvres, ses baisers aspirent ta réponse. « T’as qu’à l’reprendre, ton froc. ».


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En quelques mots : une musaraigne, une petite souris dans un trou à rat qui te regarde et qui t'observes. il t'aime bien, tu as de la chance.
Curiosité : si tu te penches sur son torse, tu pourras les entendre ; comme des jumeaux qui battent à l'unisson. deux cœurs dans sa poitrine : deux fois plus d'amour ?
Aptitude : deux cœurs, deux lui. jumeau parasite, monstre qui pousse de lui comme une mauvaise herbe, qui vole son second cœur.


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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal - Page 2 EmptyMer 24 Juil - 8:13

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