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 crazy equals genius #mal

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Micky Quirke
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En quelques mots : une musaraigne, une petite souris dans un trou à rat qui te regarde et qui t'observes. il t'aime bien, tu as de la chance.
Curiosité : si tu te penches sur son torse, tu pourras les entendre ; comme des jumeaux qui battent à l'unisson. deux cœurs dans sa poitrine : deux fois plus d'amour ?
Aptitude : deux cœurs, deux lui. jumeau parasite, monstre qui pousse de lui comme une mauvaise herbe, qui vole son second cœur.


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MessageSujet: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyJeu 30 Mai - 17:48

let's kill tonight
m a l


y a une maison qui a l'air vraiment chouette, sur la rive nord.
elle est loin de tout, un peu abandonnée. je pense que c'est une résidence secondaire d'un type qui a du blé.
ça te dit qu'on y fasse un tour ?

mec, y a une piscine, je te dis que ça. et sûrement aucun système d'alarme.


deux jours plus tard.

j'ai trouvé comment y rentrer. le velux du grenier s'ouvre tout seul.
enfant terrible.

l'art et la manière d'être insupportable, d'avoir de nouveau quinze ans, d'en être heureux, et de trouver ça génial.
au pire, quoi, ils finiront au poste de police. ça sera pas la première fois, n'est-ce pas ? ils feront profil bas pendant quelques temps, puis recommenceront. au bout d'un moment, ils vont se faire choper pour de vrai, et ça sera la fin de leur petit jeu, probablement au frais dans un Alcatraz bis qui sera bâti pour eux. pour "les enfants voleurs de silver grove". la classe, il a déjà hâte d'y être.

comme il connaît le chemin, il a décidé d'aller lui-même ouvrir le velux. déjà, il a fallut passer le portail, et ce ne fut pas une mince affaire, mais, vainqueurs, ils sont parvenu à accéder au lieu-dit, en terre promise. le clair de lune en guise de témoin, il doit être minuit passé lorsqu'ils pénètrent la zone de danger. grimper jusqu'au toit a été plus simple la première fois, et pour cause, il n'avait pas fumé avant. mauvaise idée, mais au moins il est déjà un peu plus dans le mood de faire le con comme ça - quoique, avec mal, il est dans le mood tout le temps de faire des conneries comme ça. une fois à l'intérieur, trouver son chemin. une fois le chemin trouvé, constater la décoration de mauvais goût et rire de voir une suite de femmes dénudées accrochées au mur dans les escaliers. un vieux lubrique, super - eh, elle est vraiment jolie celle-là.
sans perdre de temps, il ouvre une fenêtre proche du sol pour permettre à son ami de rentrer. de là, le terrain de jeu est à eux. premier réflexe de survie : trouver de quoi boire. il chope une bouteille de whisky laissée sur le comptoir de la cuisine, comme un cadeau pour eux. quelle chance, alors. grosse gorgée. putain, ça pique.

ce qui attire son regard en premier, c'est le salon, sa déco terrible des années 60-70, et son immense mur de vinyles.
alors, tu vois, on a l'image parfaite du type qui vit dans le passé et n'accepte pas le présent.
un ricanement passe ses lèvres tandis qu'il s'accroupit pour mater la collection de vinyles. collection énorme, y a un paquet de fric là-dedans. son but c'est pas de voler quoi que ce soit, mais s'il trouve un truc ou deux qui lui plaisent, il garanti pas qu'il partira pas avec sous le coude.

meeeeec.
à l'intention de mal, il montre, en levant la main, une pochette de vinyle. "LA JOVEN GUARDIA". son sourire en dit long sur ses intentions. mettre de la musique, c'est clairement un coup à se faire gauler. est-ce qu'il a l'air d'en avoir quelque chose à faire ? pas le moins du monde. ses fossettes appuient l'air malicieux dans ses prunelles bleues.
la musique se lance lorsque le bras et son diamant glissent sur le disque qui tourne sur lui-même.

vagando por la calle mirando la gente pasar

et lui, se dandine, ondule au rythme d'une musique qu'il connaît pas bien, mais qu'il aime quand même. un pote argentin immigré qui lui avait fait écouter ça. introuvable à portland, encore moins à silver grove : incroyable de trouver ça ici. c'est le putain de destin, ça.
sans quitter mal des yeux, il se rapproche, le rat transformé en serpent, et lui tend la bouteille qu'il avait dans les mains.
ça y est, j'suis robledo puch. et il éclate de rire en tournant sur lui-même, au rythme de la musique. les bras écartés qui savent pas trop quoi faire de son corps, et son corps pas habitué à faire autre chose que du pogo ou des danses chelou sur de la musique psychédélique. quand il danse, il se pince les lèvres, ferme les yeux, ne les ouvre que pour les poser sur mal et l'observer.

parfois longtemps, peut-être trop intrusif.

ça va être une sacrée aventure.
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En quelques mots : Hyperactif excentrique, libertin loufoque, plus rapide que la musique, la lumière et toutes ces conneries.
Curiosité : pile électrique.
Aptitude : super vitesse.


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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyVen 31 Mai - 1:03




Dans les films de gangsters, y’avait toujours ce gars qui trouvait les bons plans foireux dans lesquels les héros plongeaient à corps perdu. Ce gars qui cache la caserne d’Ali Baba sous son imper’. Ce gars qui a les oreilles qui trainent à chaque coin de rue. Ce gars qui dépouille des serrures en un claquement de doigts. Ce gars, pour toi, c’était Micky.

Le début sonnait comme une blague qu’on raconte quand on est complètement pété autour d’une pizza. Et finalement, vous vous êtes bien marré, dans cette cellule, la nuit de votre rencontre. Puis, quand les Fire Fighter en ont marre de ta gueule, Micky est toujours là pour t’entraîner dans des conneries éclatées. Ça court, ça explose, ça pète de tous les côtés, on sait plus où donner de la tête et on continue jusqu’à ce que les étoiles se perdent de vue.

Il t’avait prévenu y’a plusieurs jours déjà. La fumée du pétard avait emporté les détails de l’opération, tout se jouait ce soir, opération infiltration, c’était maintenant. Vas-y que ça s’pète la gueule en se marrant, une jambe après l’autre, le plancher qui tremble, rollers et vodka qui s’font des bisous bruyamment dans ton sac, l’expédition commence.

Vos rires ont fait voler la poussière à peine installée depuis le départ des proprio’. Grimaces d’enfants, gestes obscènes qui s’enchaînent devant les tableaux quasi-érotiques, des commentaires par millier, il y en avait toujours après tout, bientôt la bouteille qui passe d’une main à l’autre, liquide qui hérisse le poil et qui pique les yeux. « Franchement, vu les tableaux de nana qu’il se tape dans son salon, j’en connais un qui perd pas trop l’nord non plus. ». T’as la bouille qui dégouline de malice, sourire bourré de sous-entendus grivois. Avec un peu d’chance, tu s’rais peut être comme ça, plus tard ? Riche et entouré de portraits de meufs à poil.

T’as levé la tête comme un suricate intrigué, les yeux globuleux, curieux devant la trouvaille de ton camarade. Et la musique commence alors que ta face de gosse découvre des sonorités inconnues. Puis ça commence à bouger tout seul, les épaules, les pieds, les jambes, les hanches, tout bouge dans un désordre harmonieux, ta tête s’envole et ton corps bouge avec tout le reste dans des mouvements aléatoires.

Parfois, tu perds un peu l’esprit, ça s’en va, ça s’perd, et les yeux de Micky t’avalent avec les accord de guitare. Un pas après l’autre, le whisky qui passe de ses lèvres aux tiennes et rend tes muscles tous mous. Parfois, t’as les yeux qui clignonent, t’es même pas sûre que ça arrive dans cette réalité, c’est peut être ce bleu électrique qui t’fait perdre la tête, peut être la boisson, le joint ou un peut de tout ça. Mais tu t’en fous, t’es pas là pour te prendre la tête. T’as lâché prise depuis longtemps et t’as jamais eu à réfléchir avec qui que ce soit, encore moins Micky.

« Waaaw, pourquoi ils passent pas ce genre de truc au Ace, sérieux. ». Le disque arrive sur sa fin, tu repasses la bouteille et tu vas fouiller un peu dans la collection du papi vicieux. « C’est moi ou le gars a que des chansons pour pécho ? Et moi qui pensais que j’avais la queue en feu. ». Ouais, même toi, tu le reconnais.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyVen 31 Mai - 18:31

et ça danse, et ça s'échange la bouteille, et ça sait pas vraiment où ça fout les pieds, comment ça ondule du torse, ni comment faudrait placer les jambes. tout ce que ça sait, c'est que la soirée commence bien, et surtout ne fait que commencer. c'est la meilleure partie de l'histoire, quand elle commence. micky se dit qu'ils sont en train d'en écrire une belle, avec mal, et il se projette, dans sa danse harmonieusement aléatoire, trente ans plus tard, à table avec un jeune ado, devant une bouteille de whisky, en train de lui raconter comment est-ce qu'il est entré par effraction dans la maison d'un mec riche, et comment à l'époque c'était facile, et comment il a dansé avec son pote dans un salon moche au possible avec des pin-up accrochées au mur.
putain, mais dit comme ça, c'est encore plus génial !
seulement, le problème de toutes bonnes choses, c'est qu'elle ont une fin.
l'avantage de toutes bonnes choses, c'est qu'on peut en faire plein.

les yeux de micky se ferment le temps de prendre une gorgée. intrusifs, perçants, ils se reposent sur mal sans gêne aucune alors qu'il lui tend de nouveau la bouteille. sa réflexion le fait sourire, rire même.

parce qu'ils sont dans mes disquettes. petite pensée à bobby qui vient l'aider à "fermer le bar" et profite de boire un cocktail en écoutant mötley crüe. et mes disquettes sont clandestines. il hausse les épaules. un peu déçu, suivant mal des yeux lorsque celui-ci le dépasse pour aller chiner dans l'étagère de disques.

quant à lui, il va voir ailleurs s'il y est. le salon est équipé d'un système d'enceintes, probablement pour un home cinema. la déco est kitsch au possible - ça se fait encore les sofas ronds et bleus comme ça ? merde. il pensait pas ça possible. un rapide coup d'oeil aux murs : de quand date cette maison ? il est surpris de trouver cette poutre en bois qui fend le plafond. et les meubles. et tout, en fait. machinalement, ses pas le mènent vers un petit buffet où sont installées des photos de famille : petit instant jalousie en constatant la gueule du type avec un petit garçon sur les genoux. les joies d'être un orphelin de se faire une raison.
il est arraché à cette pensée par la voix de son camarade qui raconte sûrement, pour être original, de la merde.

pécho ? il a déjà commencé à parler lorsqu'il comprend le mot. trop tard. tant pis. aaahh. soufflé en se dirigeant vers son ami pour regardé ce qu'il fait, penché par-dessus son épaule. paumes contre cuisse, il s'appuie sur lui-même, lorgne les pochettes de disques sorties. merde t'as raison. salsa espagnole. il prend une pochette de l'étage du dessus : caliente. ricanement passe ses lèvres ouvertes sur ses dents serrées. une pochette de georges michael. mais c'est une blague, le mec qui vit là. il contemple la face atroce de ce type en surbrillance sur fond noir. ses sourcils sursautent alors qu'il glisse son regard sur mal. si j'avais su. j'aurais proposé à une pote. regard perçant, bleu vif. impénétrable, étonnant. toutes les intentions du monde en même temps qui s'y logent.

haussement d'épaules, il range le vinyle.
quoique, avec un peu de boisson, mal fera l'affaire.
ah-ah.

t'as pris quoi du coup ?
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyVen 31 Mai - 19:50




La musique, tu t’y connaissais pas des masses. Au final, tant que tu pouvais bouger tes fesses sur la piste de danse, peu importe que ce soit le dernière album de Queen ou juste un gosse qui s’amuse avec des casseroles. Tant que ça bouge, que ça swing, que ça pète, tu trouves toujours le moyen de danser en rythme, succession de mouvements frénétiques sans aucun sens, à ton image.

Un rire t’échappe quand Micky parle de ses cassettes. « Ooooh, une vraie graine de gangster, le p’tit Micky. ». La moquerie au bout des lèvres, tu le cherches un peu, ton compagnon d’infortune, le regard perdu entre les pochettes poussiéreuses. Déjà, le mot “clandestin” était trop cool. Littéralement le genre de truc qui rend une activité ultra banale bien plus intéressante. Y’avait rien de bien compliqué dans le fait de prendre le train. Mais prendre le train clandestinement, tout de suite, ça faisait badass, ça faisait Kerouac, ça faisait cowboys solitaires dans le désert avec leurs montures pour seul compagnon. La vie de clandestin, un rêve de gosse assoiffé de libertés.

Tes doigts pianotent entre les disques, la musique couvre à peine les pas de Micky, sa présence se ressent dans ton dos, lourde, intense mais pas réellement dérangeante. Tes yeux rejoignent les siens, un gloussement tire sur tes paupières. Tu saisies l’album de Sire Georges Michael, idole de tes nuits indiscrètes, à qui tu as volé un ou deux pas de danse pour impressionner quelques midinettes. « T’imagines, on a traversé une faille spatio-temporelle et on est en fait en train de squatter la maison de mon futur-moi ? Ça serait tellement COOL. ». T’as des étincelles dans les yeux alors que tu admires le visage du chanteur de la jaquette.

Aussi délicat que tu puisses l’être, tu retires doucement le disque pour placer celui de GM, avec la plus grande précaution dont tu puisses faire preuve. Un pouffement railleur éclate dans ta gorge. « Comme si t’avais des potes de sexe féminin, toi. ». Et la musique se lance dans un rythme étrange.


There's things that you guess
And things that you know
There's boys you can trust
And girls that you don't


Ta silhouette se glisse en quelques battements de paupières jusqu’à Micky, tu affiches un sourire libidineux, faussement enjôleur, plus moqueur qu’autre chose, au final. « Vu que t’as l’air de pas te satisfaire de mon unique -et merveilleuse- présence, un peu de Georges Michael pour te punir, sale ingrat. ». Ouais, bon, Mal, t’aurais pu choisir une autre chanson que “I Want Your Sex”.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptySam 1 Juin - 0:37

Ooooh, une vraie graine de gangster, le p’tit Micky.
dixit le mec qui entre par effraction chez un mec qui n'a rien demandé à personne pour pouvoir profiter de ses biens.
tu n'as pas idée.

le sourire de micky en dit long sur ce qu'il se passe derrière ses yeux. tout le temps. et en même temps, on sait jamais vraiment. qu'est-ce qu'il insinue par ce regard en coin avec sa fossette creusée ? est-ce qu'il est en train de te mépriser, ou que c'est une technique de drague ? quand on est conscient d'avoir une belle gueule, comment on interagit avec les gens ? surtout avec quelqu'un comme mal. mal, il a cette aura du cul improbable. tu sens que le mec tu peux l'emmener dans tous les délires chelou de la terre, il sera curieux. s'il est pas chaud, il sera au moins curieux.
c'est un peu ça qui lui plaît, à micky. c'est sa curiosité, c'est le respect qu'il a pas pour lui-même ni pour d'éventuelles valeurs morales. c'est aller droit dans le mur, pousser sur la pédale d'accélération et se dire qu'il va se jeter au dernier moment hors du véhicule, juste avant l'impacte. et quand même se manger le bitume, et les bouts de ferraille qui volent. et partir en courant et en boitant et en se qualifiant affectueusement de "connard" et de "fils de pute de mes couilles de mes deux", mais quand même recommencer la prochaine fois qu'il est au volant d'une caisse. c'est être con, et en avoir conscience, alors agir en conséquence. se respecter dans tout ce que ça peut représenter et incarner cette dénomination de toute son âme.

absolument divin.

rire qui échappe à ses lèvres. mal le fait rire, tout le temps.
je viendrais jamais chez toi si t'as ce genre de déco. au moins comme ça, il est prévenu. quoique. la musique est cool. ça dépend laquelle - et la réponse à sa question arrive, hélas. il penche la tête vers l'arrière et sur le côté, les yeux rivés sur son camarade (à deux doigts de ne plus être qu'un vague souvenir avec des goûts musicaux pareil). dans le bleu de sa prunelle, tout le jugement du monde. d'abord pour le choix du personnage. georges michael, c'est une honte à la musique pop. le rythme est terriblement ringard. j'retire c'que j'ai dit.

en le voyant approcher, sa tête se redresse pour mieux le toiser de toute sa hauteur. son petit manège d'homosexuel en chaleur lui fait hausser un sourcil tandis que ses lèvres se recourbent dans une moue qui transmet son amusement, mais aussi ce qu'il en pense de tout ça.

j'ai des potes de sexe féminin, ouais. sa main vient prendre la sienne, le fait tourner sur lui-même. à commencer par toi, vu tes goûts musicaux.

son sourire est plus que grand, plus qu'amusé. il se prend au jeu, danse avec lui quelques pas qu'il ne connaît pas - comment on danse, là-dessus ?
le choix de la musique est plus qu'équivoque, se dit-il alors qu'il ferme les yeux un instant pour onduler un peu, sans grande implication. en quelques mouvements de serpent souple, récupère la bouteille pour en prendre une gorgée. le joint de tout à l'heure et l'alcool de maintenant font un joyeux mélange. pas le cœur de l'envoyer paître, le mal sans gêne. le mal hors de contrôle.

il finit par comprendre les paroles, les anticiper, tant et si bien que ses lèvres jouent au mime avec elles. et ses belles billes bleues n'ont pas quitté celles de mal - avec lequel il danse encore. combien de temps ça va durer, ce ménage ? toute la nuit, au moins. la tension qui s'installe n'est pas pour lui déplaire, mais c'est sûrement l'alcool qui parle pour lui.
finalement, ce même démon le fait éclater de rire. il se tord sur lui-même, échappe à une potentielle chute de quelques pas bien rattrapés.
sérieux, c'est trop ringard.
son rire ne se tait pas. honnête, sympathique, en même temps un peu désolé. il a l'impression que ce genre de trucs ont trente ans, alors que c'est sorti y a quoi, même pas dix ? c'est ce qui passait en boîte de nuit à portland quand il avait dix huit ans. les vieux souvenirs.

eh, j't'ai parlé d'une piscine ? il a finit de rire. chuis sûr l'eau est propre et elle a des jets massants.

son clin d’œil appuyé était tout aussi équivoque que la musique qui - Dieu merci -arrive sur sa fin.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyLun 3 Juin - 1:20





T’avais honte de rien, jamais. Mais fallait l’avouer, tu vivais sacrément dans le déni parfois. Ton admiration pour Georges Michael datait pas d’hier. Tu te souviens de toi, gamin de 16 ans à peine, qui reproduisait le déhanché de Wake me up Before you Go-Go dans sa chambre en espérant que ça fasse craquer les filles. Le drame de ta vie à 17 ans quand le groupe de Wham! s’est séparé, le perceur moqueur alors qu’il t’enfile des anneaux aux oreilles tandis que tes rêves du chanteur inonde la pièce, le poster de ton idole caché dans ton placard à peine entrouvert.

Tu continues de te déhancher avec exagération, toujours dans l’abus, la passion démesurée et le relâchement total de tout contrôle. « Pfff, t’es juste jaloux parce que t’arrives pas à emballer les midinettes avec Sa Majesté Georges. ». Le jugement de Micky te passe par dessus la tête -après tout, t’es habitué avec les soupires blasés des Fire Fighters- et tu continues ta danse exubérante. Puis, les nanas qui ouvraient quand les yeux quand elles te voyaient refaire les pas de leurs chansons préférées, elles finissaient toujours pas écarter les cuisses plus tard dans la soirée. Seigneur GM savait toujours comment te guider dans tes conquêtes sexuelles, jamais il te faisait faux bond, le monsieur.

La mine faussement outrée devant les piques de Micky, tu le toises du regard en répliquant. « Moi, une nana ? Tss, c’est pas ce que disait ta soeur quand j’l’ai retourné l’autre soir. ». La musique continue de faire vibrer les murs poussiéreux, tu fronces un instant les sourcils, soudainement songeur. « Mais attends, j’sais même pas si t’as une soeur, ça marche pas. ». Tes doigts viennent désordonner tes mèches épineuses alors qu’un râle gratte le fond de ta gorge. « Aaargh, ça marche mieux avec Freckles, cette vanne. ». Surtout que tu te la tapais vraiment, sa soeur. Mais ça, c’était une autre histoire.

Mais les pensées parasites s’envolent quand Micky fait l’effort de quelques pas, ton engouement reprend de plus belle, tu suis ses mouvements incertains, tu le secoues un peu en rigolant comme un gosse, tu sautes, tu secoues le derrière, tu ferais presque des acrobaties si t’avais pas autant d’alcool dans le sang -et en parlant de boisson, encore quelques petites gorgées pour rester dans le rythme, ça fait pas de mal-.

Finalement, la mélodie meurt dans le silence hachuré du tourne disque, la vision de l’eau clair inonde ta tête alors qu’un sourire ravage ta face. « MAIS OUI LA PISCINE. GO GO GO. ». Tornade increvable, ta silhouette se tord dans tous les sens, bouscule celle de Micky, t’as déjà un bras hors de ton t-shirt troué, la godasse qui crève seule au milieu telle la pantoufle de verre fissurée de Cendrillon. Sauf que là, y’a pas de couvre-feu et t’es prêt à danser toute la nuit.



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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyJeu 6 Juin - 23:28

des éclats de rires, des éclats de joie.
ce ne sont pas des criminels, ni des malfrats, ni des monstres.
c'est juste deux gamins qui veulent s'amuser. qui veulent danser. qui ne font rien de concrètement mal ou offensant - si, s'introduire chez quelqu'un, c'est offensant pour la personne en question. mais après. après quoi ? putain, ce qu'ils vivent là, c'est mortel. micky ça le fait éclater de rire, et voir mal se déhancher comme une meuf dans un clip de george michael, c'est génial. et l'entendre fucking parler de sa sœur alors qu'il sait rien de sa vie et que mal est juste un gros lourd qui pense qu'avec sa bite. c'est génial.
c'est des gamins qui s'amusent.

il hésite à répondre à sa pique par autre chose de plus cinglant.
et oublie cette idée dans leurs pas de danse. ridicule, déjantée : s'ils faisaient ça en nightclub, ils pourraient "pécho" personne. sauf entre eux. et ça, c'est sûrement une autre histoire.

le sourire sur le visage de mal en lève un victorieux sur les lèvres de micky. génial. ce type est génial. la moindre connerie, il est prêt à la faire. un pur bonheur.
alors qu'il s'élance vers le jardin, micky reste plus en retrait. il regarde çà et là s'il n'y aurait pas une télécommande pour pousser la bâche. ces mecs-là, ils ont des bâches en bois, steuplé. avec mécanisme et tout pour l'ouvrir et garder l'eau propre. un instant, il cherche : bingo, accrochée au mur à côté de la baie vitrée qui contient désormais les traces de doigts de mal. mince. faudra nettoyer avant de partir. d'une simple pression de l'index sur un bouton, la magie opère et la piscine s'ouvre à eux, rien qu'à eux, pour toute la nuit. le temps de leur connerie.

t'es pas cap d'y plonger à poils. posé à côté de son ami, il enlève son t-shirt et le jette sur la première chaise qu'il croise. son pantalon passe ensuite. le froid va tellement te rétracter la bite que tu pourras plus niquer la sœur de "freckles". le sous-vêtement sur les chevilles. ni qui que ce soit d'autre. clin d’œil.

lui ne comptait, de toute façon, pas mouiller son seul caleçon prévu pour la soirée. rentrer le cul mouillé, pas vraiment une passion.
le voilà qui plonge en bombe dans la piscine. sans ménagement, ni même réfléchir. l'eau glacée - qui n'a pas plus vu le soleil que son arrière train ces derniers temps - lui mord la peau, les tempes, la tête. ses organes, à l'intérieur, s'affolent face à quelque chose d'aussi froid. aussi, quand il émerge, l'air lui paraît lourd et beaucoup trop chaud - minuit passé. un cri s'échappe de sa gorge, quasi-animal, comme un appel à l'aide à l'intention de ses congères.

putain d'sa mère la PUTE elle est FROIDE ! un souffle puissant sort de ses poumons affolés. il pourrait passer sa vie à jurer, là, tant la fraîcheur l'a mordu. merde merde merde putain fait chier j'suis trop con aaaahh.

il s'immerge de nouveau, sans réfléchir, tête sous l'eau. il est temps pour la souris de se changer en requin, et d'aller frôler le fond de son ventre.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyVen 7 Juin - 0:44





Les Fire Fighter te laissaient jamais conduire parce que tu finissais toujours par faire n’importe quoi. L'accélérateur était ta seule pédale, les yeux qui ne se ferment jamais, toujours à vouloir aller plus vite, le coeur qui s’emballe, dopé à l’adrénaline. Les fenêtres toutes ouvertes pour que le vent balaie tout à l’intérieur de la caisse, le bruit strident de l’air qui se fend au contact du rebord de la vitre, comme une mitraillette silencieuse qui crève les tympans. Et même quand le fossé commençait à devenir plus net à travers le pare brise couvert de mouches mortes, tu continuais d’avancer en hurlant comme un fou. Et quand on mettait Micky avec toi, seuls dans ce tas de ferrailles, l’accident était inévitable.

Micky, il se presse pas, il fait monter le suspense et tes yeux explosent presque quand la magie de la bâche opère. « OH PUTAIN MICK, T’AS VU CA ??? CA BOUGE TOUT SEUL, CETTE SORCELLERIE ! ». T’es comme un gosse intenable, t’as l’corps qui tremble, un pied jamais à terre en même temps que l’autre, tu t’en mords les lèvres pour éviter de hurler à la lune. Tu voies l’eau claire qui t’appelle, qui crie ton nom dans un mouvement lascif au fond de cette immense crevasse. Elle veut ton corps, c’est sûre.

Puis le pari tombe et toi, t’es incapable de dire non. Il finit même pas sa phrase que t’as balancé les bouts de tissu déchiquetés qui te servent de fringues un peu partout. « Ne sous-estime pas Malcolm Jr ! » que tu hurles en faisant un salto complètement pété dans le néant liquide.
Eh merde, c’est putain de F r o i d.

« SA MERE LA CHIENNE, MA QUEUE A DISPARU TELLEMENT C’EST FROID. ». Tout en élégance, t’as les lèvres prennent des couleurs inattendues, les bras croisés, les doigts qui se baladent sur tes épaules à la recherche d’un peu de chaleur. Mais quelques parts, alors que tes yeux s’posent sur la silhouette brouillée de Micky, tu t’mets à rire. Tu sais pas si c’est le voir perdre la face d’arrogant sûre de lui ou si c’est ta propre connerie qui fait ça, mais tu t’arrêtes plus. « POUHAHAHA ! T’es trop con, mais moi aussi alors on va dire que c’est juste notre intelligence qui a mal fonctionné dans cette prise de décision, ouais. ».

T’essaies de nager, ne bouger, tu t’réchauffes comme tu peux, ça finira par marcher, tu le sais. Pense bahamas, pense désert du Sahara, pense canicule du mois de Juillet, pense four maléfique de Maman Grayson, pense Gang quand tu le fais trop chier, pense la petite caissière en porte-jartelles, pense chaud, chaleur, torride, oulala aïe caramba, toutes ces merdes, ça devrait le faire. « Tu voies que j’étais cap de plongé à poil. Elle est où ma récompense ? ». T’agites tes sourcils, toujours coincé dans ton numéro de fuck boy en plastique, mais qui sait ce que te réserve ce sale rat des villes.

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En quelques mots : une musaraigne, une petite souris dans un trou à rat qui te regarde et qui t'observes. il t'aime bien, tu as de la chance.
Curiosité : si tu te penches sur son torse, tu pourras les entendre ; comme des jumeaux qui battent à l'unisson. deux cœurs dans sa poitrine : deux fois plus d'amour ?
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyVen 7 Juin - 1:12

lorsque c'est au tour de mal de plonger dans l'eau, micky est tout attentif. le voir en ressortir et jurer tout ce qu'il peut le fait rire, encore. à se tordre dans l'eau, à chercher le bord pour trouver un appui. la scène est trop comique, et il a beaucoup trop froid dans cette piscine pour retenir le fou-rire qui le prend aux joues, au ventre. ses deux coeurs battent vite, très vite, pour réchauffer son corps. la grande machine qu'il est a l'habitude des températures très chaudes, alors les très froides sont une épreuve - tant et si bien que ses lèvres à lui aussi prennent une teinte pas sûre d'elle. le fou-rire en entraîne un autre, des dominos qui se frappent : les voilà qui rient aux éclats, comme deux cons, comme deux amis qui auraient fait une énorme bêtise et s'en seraient sorti indemnes. il en a mal au ventre, pleure même un peu.

rassembler un peu d'esprits, un peu d'efforts : quelques brasses pour aller faire un gros check sa mère à mal qui grimpe de plus en plus dans son estime à mesure que les secondes de cette effraction passent.

la fine équipe frérot. la fine équipe ! deux cons sous la lune. ça sera le titre du récit de leurs exploits. quelques brasses suffisent à enclencher les mécanismes dans le corps de micky : les muscles se contractent tout seul, le corps s'habitue doucement à l'eau. il plonge, remonte, fait des longueurs. pas besoin de penser à toutes ces choses chaudes, il fait confiance à son corps (et guette le moment où il n'en pourra plus et sautera hors de l'eau pour aller se réchauffer à l'intérieur, trempé jusqu'aux os.)

sous l'eau, il s'amuse à ouvrir les yeux et à observer la silhouette de son ami qui se dépatouille comme il peut dans ces quelques mètres de profondeur. il remonte, face à lui, volontairement prédateur, un peu pour le faire flipper. la petite boutade de lâcher un gnaaarrh ! en sortant les crocs est avortée par sa chevelure qui lui tombe sur la gueule. d'un mouvement de main habitué, il l'envoie vers l'arrière. un sourire aux lèvres. il est trop bourré pour ces conneries. ta récompense ?

soudain requin plutôt que rat, le voilà qui décrit des ronds autour de son ami. souple, pas vraiment droit mais au moins habile. les yeux rivés sur lui, disparition soudaine sous l'eau.
lorsqu'il ressort, c'est avec les jambes de malcolm autour des épaules. il ne s'attend pas à ce que son ami tienne en équilibre : aussi le jette-t-il sans une once de considération en arrière, la tête la première dans l'eau, pour cacher cet air de mauvais garçon insupportable et ce sourire de lover à la george michael.

chais pas. j'vais t'emmerder pendant que j'y réfléchis.

la guerre est déclarée, cabrón. par sa grande taille, micky a pied plus long : voyons qui de la grande gigue ou du petit malin saura le mieux percer les défenses de son adversaire.
Touché, coulé.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyVen 7 Juin - 19:44






Ton sang se réchauffe, coulant naturellement dans tes veines marquées, la tête tiède mais les neurones toujours en ébullition, la peau dure, une chair de cuire mouillé, la peau de bête qui recouvre tes os finit par se détendre. Et tes muscles finissent par suivre le mouvement, t’as la silhouette qui tourne en rond, les étoiles qui s’reflètent à peine dans tes yeux. Puis la sale gueule de Yéti trempé de Quirke.

« Aaah ! ». T’as déjà poussé des cris plus virils que ça, dans ta vie. « Je comprend pourquoi t’as que des “potes” meufs et pas des “poooootes” meufs, tronche de macaque, va. ». Baffe aquatique, la vague est un mini tsunami qui a pour seule cible la sale tête de Micky. Mais voilà qu’il disparaît. Tu le sens, le danger ? Y’a cette ombre inquiétante entre tes cuisses et tu te sens flotté à la surface, l’air qui agresse ton épiderme humide.  « Eh ! Micky, j’crois qu’on se connait pas assez pour aller aussi loiiiin-OOOH. ». Et la chute est inévitable.

L’eau stagne, aucune bulle d’air pour troubler sa tranquillité, juste une forme immobile au fond de la piscine. Il pourrait presque y avoir une musique inquiétante sortie d’un film d’horreur des années soixante-dix. Tes doigts qui s'agrippent au pied de la grande perche humaine, tu remontes à la surface en hurlant. « TU VAS PAYER, ENFOIRÉ ! HAHAHA ! ». Ton rire (mal)éfique fait trembler les transats, tu lâches la jambe du cadavre retourné, sautant sur ce buste avant même qu’il n’atteigne la surface pour le couler un peu plus. Mais pas trop longtemps, parce que cacher des cadavres, c’est quand même sacrément chiant.

Alors que ta victime revient parmis les vivants, tu ricanes, l’air triomphant. « T’es mignon, t’as cru que t’allais pouvoir emmerder le ROI des emmerdeurs ? Comment ça prend la confiance ! ». La grande gueule ouverte, le liquide qui remplit tes joues, les lèvres qui servent de canon pour pulvériser la face de Micky à coup de jet d’eau. T’es vraiment un gosse, mais c’est pas grave parce que lui aussi et c’est cool.

L’eau ralentit tes mouvements, la nage est fluide, moins rapide que sur terre mais toujours à l’aise dans tes mouvements aériens, tu l’encerles comme lui avec toi, l’arroseur arrosé, le prédateur piégé.  « Tu sais quoi ? Je vais te laisser une chance de te faire pardonner cet affront et, par la même occasion, réfléchir à ma récompense, avec un petit jeu. ». Tu t’rapproches avec cet espèce de sourire suffisant, à savoir ce qui t’passait par la tête, toi, créature puéril et imprévisible.  « Un concours d’apnée, ça te tente ? ».



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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptySam 8 Juin - 2:17

arroseur arrosé, littéralement. ils s'amusent, comme des enfants, dans l'eau, à s'éclabousser, à se violenter, se noyer, s'envoyer valser, avec de grands éclats de rires, de tentatives d'échapper à l'adversaire qui échouent. l'eau est froide, mais les muscles se réchauffent - bientôt, tout le corps avec. protéger les organes, protéger les battants qui accélèrent sous l'effort, les rires, l'adrénaline, l'alcool, le joint. très vite, le corps de micky s'habitue à la température de l'eau - et il s'en rend compte quand mal tente de le noyer, avec la sensation de ses mains sur la peau de son torse. elles lui paraissent bien plus chaudes que l'air ambiant de fin de printemps. drôle comme la biologie et la physique s'allient pour créer des réactions étranges à des situations bizarres.

il n'a pas réagit à la fausse noyade de mal. pas une once d'inquiétude. c'est peut-être ça qui l'a condamné  à se faire envoyer par deux fois au fond de la piscine, et surtout à se faire cracher à la gueule. mais genre, littéralement. sa tête flotte à la surface de l'eau, et il ferme instantanément sa bouche qui riait en voyant les joues de mal gonflées, prêtes à déverser le flot sur son visage. tourne la tête, paupières closes, grimace en attendant l'impact. tout se passe très vite, aussi, il peut rire aussitôt après.

ah-ahh putain mal, t'es dég ! il s'offusque en riant et va claquer la surface de l'eau pour asperger son ami à son tour. jeux de gamins, jeux de vilains. s'il commence à jouer à ce genre de choses, ça va mal se finir ! craches-moi pas d'sus, j'sais pas où a traîné ta bouche ! son rire ne se tait pas. il a bien une petite idée, mais n'en fera pas part - de toute façon, mal va probablement faire une remarque s'il ne répond pas par un rire gras. et, quoi qu'il en soit, ce n'est pas le moment : le voilà qui décrit des cercles autour de lui, requin redevenu subitement souriceau dans un élément qui n'est pas le sien.

mais s'il croit pouvoir le berner, ou l'avoir une nouvelle fois, il se fourre le doigt dans l’œil jusqu'au coude.

d'un mouvement lent et conscient, micky pose ses pieds au sol de la piscine, se dresse de sa hauteur qu'il a grande. l'eau lui arrive au niveau du torse, et il se permet un petit craquement de cou en suivant les déplacements de son ami. il se rend subitement compte à quel point l'eau est froide en sentant l'air quinze fois plus chaud pour une fin de printemps. étrange, étonnant. c'est vraiment une sensation chelou. mal l'imite, s'approche d'un peu trop près... et propose la meilleure idée du siècle. un concours d'apnée ? du putain de génie. plus débile, y a pas. les choses les plus simples sont parfois les meilleures.

avant de répondre, il prend sa revanche : un jet d'eau tout droit sorti de ses joues qu'il s'était efforcé de garder plates en espérant pouvoir piéger l'arrosé devenu arroseur arrosé. soigneusement préparée avant de mettre pied à terre, il ne cache pas la satisfaction de sa petite vengeance. paf, direct dans la trogne de mal et son petit sourire de petit con. et toc. sourire victorieux. fossettes creusées et yeux cernés, bleus vibrants, perçants, qui l'accompagnent. le reflet de l'eau sur son visage lui donne un aspect presque sorcier, avec ce sourire plein de dents.

carrément. hochement de tête. chuis chaud. sa mâchoire frôle la surface de l'eau lorsque son corps plonge de nouveau dans l'eau - une fausse sensation de chaud l'envahit tout à coup. à trois, on prend une grande inspiration, et on plonge. o.k. ?

un.
deux.
trois !


et il s'exécute.
les poumons gonflés d'air, c'est son bassin qui atteint le sol le premier. lorsqu'il fend la surface de l'eau, se retrouve en dessous, le monde semble changer : sons déformés, comme si'l avait pris quelque chose, ou qu'on avait mis du coton dans ses oreilles. le froid de l'eau picote son visage et le rend rouge. ses deux battants ralentissent la cadence, petit à petit, progressivement. au fond de l'eau, il attrape ses genoux et les ramène contre lui, presse tout son poids contre son bassin pour rester là où il est : enfin, ouvrir les yeux.
les lumières aquatiques de la piscine font danser de drôles d'ombres sur la silhouette de malcolm, à peine à un mètre de lui. il s'en rend compte en regardant d'abord ses jambes, puis son torse sur lesquels des reflets s'animent. comme un ballet de formes.

ça lui rappelle un tableau.

le temps s'allonge, il a fermé les paupières. perdu dans ses pensées. écoute les battements de ses cœurs : l'alcool lui donne envie de dormir. entre les sons déformés, ceux réguliers, lents et voluptueux de ses deux organes, et le calme qui l'a soudainement envahi lorsqu'il s'est immergé, tout a créé un cocon hors du temps, de l'espace, du monde, de la vie. il se sent léger, ne sent pas le poids de son corps, de l'air, de la gravité. rien que le calme plat et rassurant de sous la surface.

lorsqu'il ouvre les yeux, l'air commence à peine à manquer. doucement, mais sûrement.

et mal n'est plus devant lui.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyMer 12 Juin - 17:09





Parfois, t’as l’impression que le temps s’arrête. Tout tourne au ralenti, la musique tourne en boucle entre tes deux neurones, les éclats d’eau flottent dans l’air comme une pluie inversée, les rires sont tellement forts qu’ils traversent le mur du son et toute cette mascarade signe la victoire du chaos dans cette bulle réconfortante. Juste lui et toi, et cette douce apocalypse.

« POUHAHAHA T’AS PAS ENVIE DE SAVOIR OUAIS. ». Personne n’avait envie de savoir où ta bouche avait traîné, Mal. Mais tu joues la carte du mystérieux et t’en dis pas plus. Parce que l’imagination humaine est bien plus créative que la plus loufoque de tes blagues salaces.

Puis la silhouette de Micky s’allonge, les perles liquides courent le long de son torse et la brise semble cristalliser son buste. Ses hanches qui déchire la surface de l’eau, ses articulations qui craquent sous ses doigts, t’essaies de garder la tête haute mais tu peux pas t’empêcher de déglutir. Même pas peur !

Mais la contemplation est de courte de durée, le jet s’abat sans délicatesse contre ton visage, ta main s’écrase sur la face satisfaite de Micky pour qu’il cesse, ton gloussement résonne dans l’atmosphère. « AAAAH ! Gamin, va. ». Tu sens son excitation jusque dans tes tripes, tu t’en frottes les mains. « J’suis prêt. ».

Un.
Deux.
Trois.


Tout était tellement plus lent, sous l’eau. La gravité est en congé, tout est plus léger, mouvements lourds qui se perdent dans l’espace aquatique, les bulles d’air qui s’envolent, les traits qui ne sont plus nets, les couleurs qui dégorgent. Le temps s’arrête en même temps que ta respiration.

Micky, il est dans un autre monde. Immobile, pas un battement de paupières, pas un papillon d’oxygène qui s’échappe d’entre ses lèvres, il pourrait presque ressembler à une oeuvre d’art. Ce genre de tableau que tu voies accroché dans les chambres des villas de milliardaires peint par un artiste poétique, torturé mais dont le sens échappe totalement au propriétaire. Un jour, peut être, Micky deviendra une oeuvre d’art et tu l’arracheras de cette baraque de gros riches puants.

Tu commences à le sentir, le manque d’air. La gorge qui se resserre, les papillons qui s’envolent en masse, le système qui hurle entre tes deux oreilles, Micky qui bouge pas d’un pouce. Tu pourrais juste tendre le bras, l’atteindre et respirer avec ses poumons à lui. T’aurais pas peur des organes en trop, t’aurais pas peur de ce genre de trucs. Mais il a l’air si paisible que t’as presque envie de l’admirer un peu plus longtemps.

Ta silhouette se déplace moins bien que sur terre, les mouvements sont moins rapides, moins précis, mais c’est assez pour se retrouver derrière lui sans trop d’effort. Il bouge plus vraiment, respire plus vraiment non plus, il pourrait être mort que ça ferait pas grande différence. Et alors que la vie anime les membres de ton ami, tes mains se glissent sur ses côtes. La peur le forcera peut être à reprendre son souffle ? Et si cette technique ne fonctionnait pas, il t’en restait tout un tas en réserve.


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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyDim 16 Juin - 1:48

le calme. le plat, la tranquilité. le silence : un silence qui contraste si bien avec leur danse de tout à l’heure. là, comme deux pierres, immobiles au fond de l’eau. pas un mouvement, pas un, juste les battements de leurs coeurs - leurs trois coeurs - qui résonnent dans leurs oreilles, comme des ondes, à travers l’eau. ils s’entendent mutuellement. pas de place pour quoi que ce soit d’autre que le silence, et eux, dans cette étendue d’eau, là, immobiles. le monde pourrait bien faner ce soir, il pourrait bien pleuvoir des météorites, la police pourrait bien arriver en trombe : rien ne pourrait les déranger. la quiétude est telle. le calme est tel. mérité. apprécié.

suspendus au dessus du vide, dans le vide, sans gravité, dans les airs, et en même temps sur terre. entre ciel et terre - qu’est-ce qui délimite le ciel, déjà ? l’atmosphère ? la cime des arbres ? curieux. curieux...

les mains sur ses côtes le surprennent, et le hoquet qui le prend à la gorge laisse s’échapper quelques bulles d’air qui remontent à la surface. dans un mouvement vif, aussi vif que l’environnement lui permet, volte-face : face au monstre venu le surprendre, face à la créature des abysses sorties tout droit de l’imaginaire de lovecraft. le sourire sur le visage de micky est équivoque. est-il honnête ? est-il malicieux ? ou encore, sincèrement amusé par la prestation. ses doigts se resserrent autour des poignets, il cloue les mains sous les siennes contre le fond de la piscine. il veut jouer ? ils vont jouer.

dans ses poumons, micky sent que l’air commence à manquer. il connaît sa capacité à tenir sans respirer, alors il se doute que l’état de mal doit être pire que le sien. surtout maintenant qu’il est coincé au fond de la piscine. il arque un sourcil, son sourire toujours aux lèvres, le relâche lorsqu’il juge que son ami a compris la leçon. en l’entrainant avec lui, ils remontent vers la surface.

Son visage fend la surface le premier, la gorgée d’air qu’il prend est comme libératrice. ses poumons s’emplissent, comme ceux d’un nouveau né. l’eau purificatrice. sa tête envoie voler ses cheveux de gauche à droite, chasser les trombes d’eau qui les gorgent ; un soupir lorsqu’il passe ses mains dedans pour les envoyer en arrière. un sourire, à l’intention de malcolm.

ça va ? il lui tire la langue. la question est à la fois rhétorique, à la fois sérieuse. le froid de l’eau lui pique les joues. avoue t’as eu peur. il nage un peu, sur le dos, dépasse, contourne son ami. il plonge, comme dans une danse, remonte, son visage proche de celui de mal. moi j’ai eu peur.

pour qui ? pour lui ? pour mal ? comment ? son sourire victorieux, cependant, ne quitte pas son visage. un clin d’oeil, lent et presque… démoniaque dans son exécution.

o.k., j’ai réfléchi à ta récompense. il a eu le temps, avant de se faire surprendre comme un bleu. un regard adressé aux étoiles, qu’elles soient témoin de leur connerie, à tous les deux. j’tire une bouteille de l’ace of spades. sa mimique est un signe de victoire. de confiance. de malice. genre, une bouteille d’alcool hyper cher et hyper fort. j’me démerde, je chourre une bouteille. un regard en coin quand il brasse encore un peu. et je t’invite chez moi. ou tu m’invites chez toi. et on se la siffle tous les deux. hochement de tête. qu’est-ce que t’en dis ?

deux copains, un moment chill, une bonne bouteille. un truc fort, de quoi se foutre la tête à l’envers, faire toutes les conneries du monde, gerber ses tripes dans les chiottes, plus se souvenir de rien le lendemain, déclarer que c’était une “bête de soirée”.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyLun 17 Juin - 1:22




Tes doigts contre son buste, ça diffuse une sorte de courant électrique tout autour, transporté par le mouvement aléatoire de l’eau. Ça n’a duré qu’un instant, t’as pas vraiment compris ce que c’était, comme un éclair pris dans une tempête invisible, t’en as même oublié le manque d’air dans tes poumons.

La silhouette jumelle gesticule, la réalité te foudroie en pleine tête, déforme les traits de ton visage en un rictus moqueur, expression par défaut plus que le reflet de tes véritables pensées. Mais la plaisanterie est de courte durée. Les chaînes humaines s’enroulent autour de tes poignets, la force du géant t’entraîne jusqu’au fond, et les bulles d’air restantes survivent à peine. Les pulsations de ton coeur font office de sonar dans cette étendue d’eau, ton sourire ronge à peine le coin de tes lèvres alors que ta vision n’est plus très nette.

Et finalement, le poids s’envole, la cage se décompose et l’ombre de Micky remonte tel un ange déchu. Ta silhouette le suit bien vite, une toux resserre ton cou, tes poumons hurlent contre ton torse. « Moi, peur ? HAHA- ». De nouveau, le manque d’air te rappelle à l’ordre sans pourtant t’empêcher de répondre fièrement, la malice étincelle dans tes yeux. « Pas peur. ». La nage se fait plus naturelle, ton corps se rapproche, prédateur vengeur, moqueur, la distance n’est plus si grande entre lui et toi, à présent. « Ca, c’est parce que t’as pas d’couilles, Micky. ». Dixit le gros fils de lâche de ce bled paumé. Continue de te voiler la face et de jouer les fiers, Mal. Un jour, ça te retombera dessus.

Les douces paroles parviennent jusqu’à tes oreilles, promesse de récompense qui survole la surface, un sourire décore de nouveau ton visage, ton souffle chaud pourrait presque frôler les lèvres bleues du marchand. « Je suis toute ouïe, mon cher Mickaël. ». La proposition s’allonge, ton corps se déplace lentement autour du concerné. Le silence scelle tes lèvres, quelques œillades de temps à autre, et finalement, le face à face s’impose à nouveau. « C’est d’accord. Mais je choisis la musique. ». Il fallait bien imposer tes conditions, même dans des offrandes.

Un instant, juste un instant, t’as l’impression de te perdre. Le fond de la piscine te revient en mémoire alors que tu te noies dans le bleu de ses yeux, le froid teint tes lèvres des mêmes nuances, et l’apnée reprend sans même foutre la tête sous l’eau. T’as cette envie folle, cette pensée isolée, juste un mouvement de plus pourrait te réchauffer. Mais t’es du genre froussard, tu fais pas ce genre de truc, pas comme ça, pas avec Micky. Il comprendrait pas. « J’ai froid, putain. ».

La belle esquive, toujours dans la retenue parce qu’il faudrait pas se méprendre, ça serait mauvais pour ta réputation dont tout le monde se fout. Et l’air t’arrache la peau quand tu t’extirpe de l’eau, les mains agrippées à tes parties, sautillant comme un puceron dans une belle fourrure. « Aaaah, putain, putain, putain ! J’vais voir si le vioque à pas des serviettes de bain. ». Trois battements de cils suffisent à t’envelopper dans cette matière spongieuse, la bouteille entamée sous le bras. « L’alcool nous réchauffera aussi, tiens. ».

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Curiosité : si tu te penches sur son torse, tu pourras les entendre ; comme des jumeaux qui battent à l'unisson. deux cœurs dans sa poitrine : deux fois plus d'amour ?
Aptitude : deux cœurs, deux lui. jumeau parasite, monstre qui pousse de lui comme une mauvaise herbe, qui vole son second cœur.


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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyLun 17 Juin - 3:10

pas peur.
pas peur ?
nn parce qu’on dirait que t’as quand même flippé, là.


il se garde bien de le dire. pas ce soir, la fierté de malcolm grayson aux oubliettes.

tu choisis la musique. il répète, avec son sourire de… lui. qui ne quitte pas sa gueule. l’instant d’après est plus fugace, mais aussi plus étonnant. micky le regarde faire, le regarde se mouvoir comme il peut dans cette eau gelée qui ankylose leurs mouvements. et il regarde ses yeux. il le fixe, longuement, très longuement. se perd dans la clarté des siens qui semblent n’être qu’une vitre qui laisse entrevoir les reflets de l’eau en dessous d’eux. instant fugace et chargé d’une énergie qui fait hausser les sourcils de micky : est-ce que, là, tout de suite, mal pense ce qu’il pense que mal pense ? ça n’efface pas son sourire, bien au contraire. étonnant, et en même temps attendu. l’alcool fait son effet, et micky doit s’avouer à lui-même bien en avoir joué précédemment. les premiers signaux datent de cette carne de georges michael et de leur petite danse à tous les deux. drôles d’idiots.

sagement, il rejoint le bord de la piscine, s’y accoude, croise les bras sous son menton. le spectacle que lui offre son camarade de connerie le fait rire, plus que de raison. on dirait un ouistiti à sautiller comme ça sur place en se tenant les parties. il le regarde s’éloigner, et on ne relèvera pas que ses yeux bleus se sont promenés un peu sur son dos, et un peu plus en bas. étrange. micky n’est pourtant pas de ce bord-là, pourtant pas très fluide non plus. durant un moment, il a enduré les déboires amoureuses de joseph sans se projeter à la place de son ami. souvenir d’une copine qui lui disait “bah vas le réconforter”, très sérieusement. micky n’y avait jamais vraiment songé, et l’idée à l’époque lui paraissait déjà saugrenue. en voyant son ami revenir, pourtant, une bouteille d’alcool à la main, il comprend que les enjeux de ce soir sont bien plus grands que ce à quoi il s’attendait. aah, t’es comme ça, malcolm. o.k.

le froid ne lui fait plus peur, et il s’immerge une dernière fois avant de sortir pour de bon, d’attraper une serviette de bain qu’a aimablement ramené son camarade.

et moi, ma récompense ? il est assit au bord, les pieds dans l’eau. la serviette cache suffisamment de sa nudité pour qu’il puisse regarder son ami sans avoir à rougir. j’ai gagné.

le concours d’apnée. mal a fendu la surface bien avant lui, et de toute façon, ils savent très bien lequel des deux a manqué d’air le premier. micky lève le nez, contemple le ciel étoilé : c’est ouf, quand même, de voir ça. ouf et agréable. le mois de mai a beau être frais, c’est la meilleure période de l’année pour observer toute la beauté du ciel de nuit. c’est aussi pour ça qu’il aime bien son travail : il rentre alors que les étoiles vont se coucher, un peu comme lui. Ils partagent ça.

t’as failli m’embrasser, tout à l’heure ? il a posé ses yeux dans ceux de son ami, récupère la bouteille d’alcool pour en boire une gorgée. du courage liquide - ou plutôt, de l’audace. ’fin, t’avais l’air à ça quoi. son ton est si détaché qu’il en serait presque insupportable. mais, après tout, il en a pas grand-chose à faire. s’il demande, c’est que ça l’intéresse, mais pas assez pour s’en offusquer, ou s’en sentir flatter. t’es euh… bi ? sincèrement curieux, pas forcément au fait de l’indiscrétion de sa question. j’demande parce que j’sais pas si je plais aux mecs. alors du coup, si j’peux avoir la réponse, c’est cool.

fausse excuse pour justifier sa curiosité, il le sait. en vérité, la part de jeu dangereux est plus grande qu’il ne veut bien l’admettre. aborder ça de but en blanc, sans sommation, et dans ces conditions, avec mal, c’est qu’il y a quelque chose à en tirer. quoi ? l’avenir le dira.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyMar 18 Juin - 1:17





Depuis toujours, t’aimes tout ce qui brille. Les tutus pailletés de ta soeur, les papiers de bonbons au citron, les boules à facette, les briquets métalliques, les rétroviseurs de la Fire Fighter, les emballages de capotes bon marché, tout un tas de conneries qui capte ton regard tout de suite. Mais à aucun moment tu t’attendais à ce que les yeux de Micky en fassent partie.

La serviette enroulée autour des hanches, tu te poses à côté de ton camarade d’infortune, le goulot de la bouteille déjà au bout des lèvres quand Micky parle de sa récompense. Sa récompense. Toi, perdant ? Hors de question de le reconnaître. « Tu t’fous d’moi ? T’as failli me tuer au fond de la piscine, assassin ! C’est plutôt moi qui mérite une double récompense pour avoir survécu, tss ! ». Tu poses un instant la bouteille, les paumes plaquées au sol humide pour mieux admirer la vue panoramique. Un soupire t’échappe. « Mais soit, tu veux quoi comme récompense ? Tiens, j’peux t’offrir un bon pour une soirée sans parler. Fais attention, ils sont très rares, beaucoup pense que ce n’est qu’une légende mais ils existent. Je les offre pas à n’importe qui, faut pas laisser passer ta chance. ».

Tu souffle du nez, amusé par tes propres blagues, reprenant une gorgée du breuvage pour apaiser ta soif. Mais la dégustation amer est de courte durée et le liquide te reste au travers de la gorge quand la question gratte tes oreilles. Tu te mets à tousser à la recherche d’oxygène, le rire qui accompagne ton étouffement. « T’as trop fumé ou quoi ? Moi, t’embrasser ? T’essaies de me faire passer un message, beau brun ? ». Ton épaule se fracasse contre la sienne, humour libidineux ordinaire, t’as quand même ton shaking gay ass qui hurle intérieurement.

T’es euh … Bi ? C’est ça. C’est le fameux “euh”, qui te fait peur. Toi, t’as pas peur de te noyer. T’as pas peur des maisons abandonnées. T’as pas peur des vieux pervers dérangés. T’as pas peur de mourir au fond d’une piscine froide. Mais cette hésitation, cette gêne dans la question, c’est comme un noeud qui sert la corde autour de ton cou, suspendue au dessus du vide.

Mais t’as le masque tenace, le rôle qui te colle à la peau. Mieux vaut en faire trop que pas assez, au risque de paraître suspect. Un rire railleur racle ta gorge, tu saisies le menton du jeune Apollon, la face suggestive. « Et si tu veux savoir ça, c’est pour … ? Faut le dire si jamais t’as envie de tester des trucs, mon p’tit bichon. Tu sais ce qu’on dit, hein. C’est pas gay si c’est juste pour essayer. ». Tu te moques, tu te moques et même si ta main s’écarte, t’as le visage pas si loin, pas trop proche non plus mais quand même.

Quand t’as commencé à te poser des questions, y’avait personne pour y répondre. Personne pour te dire ce qui était bien ou mal. Personne pour te rassurer dans tes angoisses, tes doutes. T’étais tout seul avec tes questions et un jour, t’as juste décidé de les ranger dans un placard fermé à clef pour l’éternité. L’éternité ? Pourtant, on t’a toujours appris à ne jamais dire jamais. Le temps, c’est tellement surfait.

Et t’es là, avec les pieds qui flottent dans cette étendue d’eau, tu serres des dents, tu te tracasses tout seul, la boisson ne passe que sous ta main, t’hausses les épaules à un moment, tu le regardes de temps en temps, Micky. « J’ai des potes qui sont à l’aise avec ce genre de trucs. D’autres non. Mais perso’, dès que j’y réfléchis, ça m’fout la migraine alors j’ai juste arrêter d’y penser. C’est pas plus simple, comme ça ? ». Tu jouais au con, tu blaguais sans arrêt, pas sérieux pour un sou mais là, on pourrait jurer avec cette lumière défectueuse qui brille dans tes yeux que ça te fait quelque chose, tout ça. Lui.


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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyMer 19 Juin - 1:38

la conversation a changé de ton. évidemment que malcolm n’assumera jamais, comme ça, de but en blanc, ses intentions et envies profondes. pas tant qu’il n’a pas la certitude et la sécurité de pouvoir les exprimer sans être jugé, blessé, en danger. qui sait quel genre de maniaque psychotique peut-être ce bon vieux mickael quirke ? son attitude crève les yeux, et de tous les pores de sa peau transpirent une certaine panique, et à la fois excitation face à la situation. il est joueur, mal, comme lui. c’est pour ça qu’ils s’entendent si bien. au fond, micky en a conscience aussi : ça les amuse tous les deux de se tourner autour. au bord de cette piscine, là, baignade volée à une riche personne qui aura probablement connu une jeunesse plus chaste que ces deux-là - quoique, qui sont-ils pour juger.

un rire amusé passe ses lèvres. dans sa poitrine, ses deux coeurs ont eu un sursaut en le voyant se rapprocher autant. il chasse gentiment ses mains avec le bout de ses doigts.
ahah, allez, arrête. murmuré. un peu gêné - par le comportement presque coupable de son ami, pas qu’il le touche.

puis le silence, qui vient marquer le passage des idioties à la conversation sérieuse. un instant, micky réfléchit : il a fait quelque chose de mal ? peut-être, il espère que non. le regard est fuyant, son ami a l’air d’attendre quelque chose. une explication, peut-être ? des excuses ? il récupère la bouteille dans un mouvement fluide, boit une grosse gorgée en espérant qu’elle aidera les pensées à se mettre au clair. le joint de tout à l’heure ne fait plus effet - faudra y remédier - et l’alcool s’est un peu purgé dans l’eau. alors, il songe. silencieux, il écoute, jusqu’à ce que son ami crache le morceau ; ce qu’il ne tarde pas à faire. tant mieux.

micky lui rend la bouteille.
je vois. répond-il, comme s’il était aveugle.

les yeux rivés sur la surface remuante de l’eau. un sourire - un autre, encore un ! - et il se lève. ça lui prend douze seconde quarante pour rentrer, prendre sa bague à tabac et revenir s’asseoir au bord de la piscine. un regard à mal : il grind tranquillement un peu d’herbe.
ouais, c’est un peu comme la musique en fait. comme s’il avait besoin de se tenir les mains occupées lorsqu’il parle. comme si, quelque chose, dans ce qu’il allait dire, le gênait trop pour ne jeter autre chose que des regards furtifs à mal. ’fin, j’veux dire. la vérité est toute autre. il ne sait juste pas comment se placer dans cette conversation. comment parler, de quoi, sans avoir l’air d’être un relou qui y connaît rien, ou un intolérant, ou au contraire un trop-tolérant qui en fait des caisses. r’garde, moi, j’écoute du punk. (il se désigne.) pourtant, j’ai pas la gueule d’un keupon. vrai ? non, t’as l’air d’un clochard. son regard glisse vers son ami, soudain plus assuré. il se sent bien plus en confiance avec ce qu’il va dire : dans sa tête, il a trouvé les mots. j’ai un peu l’impression que c’est un peu pareil avec la sexualité. genre t’es obligé d’être noir pour aimer le jazz, ou de ressembler aux mötley crüe pour écouter du heavy. sa langue passe sur la feuille qu’il roule soigneusement. ou d’être gay pour écouter george michael. son épaule se cogne à la sienne en guise de boutade, un rire qui passe ses lèvres souriantes. et entre ses doigts, le joint bien fini, fignolé correctement. alors que c’est un peu de la merde. tu fais ce que tu veux, en fait. t’aimes c’que t’aimes, puis c’est tout. y a ni case dans laquelle rentrer, ni stéréotype auquel coller pour faire quelque chose. et aimer un truc, ça t’empêche pas de vouloir (il mime les guillemets) “écouter” d’autres trucs.

le briquet dans sa main s’enflamme avec le joint collé entre ses lèvres, juste de quoi l’allumer, tirer à peine dessus. généreux dans l’âme, il le fait glisser jusqu’entre les doigts de malcolm.

mais du coup.

la fumée sort d’entre ses lèvres.

en réponse à l’affront de tout à l’heure : ses doigts attrapent, avec une certaine délicatesse, le si joli minois esthète de son ami. le bleu de ses yeux se fait soudain abyssal, profond, lorsqu’il les plonge dans les deux billes océans d’en face. leurs visages se rapprochent dangereusement.

est-ce que j’te plais ?
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyMer 19 Juin - 9:29





Parfois, tu te demandes comment t’en es arrivé là. Tu sais plus comment il s’appelait, le gars de ta classe de Junior Year qui portait les chemises en flanelle de son père, ses mèches brunes qui lui tombaient sur les yeux quand il rigolait trop fort, sa petite fossette sous la lèvre. Un jour, tu t’es dit que t’aurais bien aimé l’embrasser, cette petite fossette. Puis finalement, t’es partit t’enfermer dans la cabine de toilette avec Stacy la dépuceleuse et t’y as plus penser avant la fin du lycée.

C’était tellement cliché, quand t’y pensais. T’étais ce mec qui pouvait pas rester tranquille à la vue d’une fille. Toujours obligé d’envoyer ton regard en reconnaissance, toujours obligé de secouer les sourcils pour montrer ton intérêt, t’étais lourd, c’était dans ta nature, mais tu savais très bien que tout ça, tu pourrais jamais le faire avec tout le monde. Tu crachais sur les conventions sociales, trop occupé à courir après un point imaginaire et avec tout ça, tu butais sur les mêmes pierres, carambolage répétitif mais jamais mortel.

Tes doigts agrippent le bord de la piscine, tu restes muet sans trop savoir comment, l’auriculaire s’agite en rythme, cadence accélérée, ton coeur suit le mouvement naïvement. T’attendais pas de réponses, t’as jamais rien attendu de la part de Micky. T’attends rien de personne, même. Que ce soit les filles, les mecs. Tu passes ton temps à courir, à fuir et là, le rat te mets face au mur, tu te sens piégé, un oiseau en cage incapable de voler.

Sa voix brise le silence, tu le regardes du coin de l’oeil. Ses mots forment un écho dans ta boite pensante, ils cognent contre les parois de ta tête, rongent doucement tes neurones pour s’y incruster. La vanne fait mouche, t’arrache un sourire dans la bousculade gênée mais tes lèvres restent scellées. Depuis combien de temps t’avais pas parlé comme ça, Mal ?

La lumière du briquet éclaire partiellement son visage. Tâches dorées qui dansent avec les ombres, la discrète chaleur de la flamme qui dévaste la fragile feuille roulée, la fumée fugace qui relie vos silhouettes, t’as rien dit depuis dix minutes, Mal. Tu restes là, à détailler le contraste des prunelles d’eau et de la brûlure incandescente.

Le calumet de la paix glisse entre tes doigts sans que tu ne parviennes à décrocher ton regard du sien. T’as l’air ailleurs, ni serein, ni angoissé, juste là. Et tu le sens, son souffle contre ta peau, t’as la gorge qui se resserre d’un coup, un retour à la réalité, mais pas totalement.

Tu cesses jamais de courir. T’as pas le temps, tu dois vivre ta vie avant les autres, être tellement en avance que tu seras en retard dans le futur, et les doutes se sont envolés avec les cendres du joint entamé. Finalement, c’est pas grand chose, ta tête a fait le boulot toute seule, tes lèvres se sont retrouvés sur les siennes sans explications et c’était comme courir un marathon sans bouger de sa chaise. Y’avait dans ce baiser une douceur étrange, un décalage avec toutes les grossièretés qui sortaient en permanence de cette vilaine bouche. Et ça s’est terminé aussi vite que ça a commencé.

Le rouleau enflammé au bout des lèvres, la chaleur toxique a embrumé tes poumons avant que tu reprennes la bouteille. « J’craque pas sur les clochards, désolé. ». T’as dit ça en haussant les épaules, l’air de rien, comme si la seconde d’avant n’avait jamais existé. Mais dans l’fond, t’as l’coeur qui a déjà pris feu.

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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyMer 19 Juin - 12:36

c’est une habitude, pour micky, de voir les choses se passer assez vite. en une fraction de seconde, un battement de cils, le temps d’une tête levée vers le soleil pour le regarder droit dans les yeux. ou le temps d’un baiser fugace, échangé sur le bord d’une piscine qui n’est pas la sienne. c’est toujours un peu comme ça, pas forcément maître de ce qu’il vit, pas forcément en contrôle de ce qui l’anime, de ce qu’il se passe autour de lui, sur lui, avec lui. un détachement étonnant, et pourtant. pourtant, par choix : il aime se laisser porter par le courant ou par les vents, par la foule ou la houle. par la vie et par la mort, aussi, puisqu’on ne peut pas vivre sans l’autre. et les deux viennent assez vite, quand on y pense. une fraction de seconde, un battement de cils, tout s’envole.

ça a duré peut-être une seconde, mais pas plus. mal s’est juste naturellement penché vers lui, par force de l’attraction. attirés, comme deux aimants, l’un par l’autre. c’est tout naturel, une réaction physique, ni plus, ni moins. et ça dure le temps d’un battement de cils.

et entre eux, quelque chose de brûlant : la chaleur du joint frôle les lèvres de micky. ses paupières s’ouvrent quand il sent celle de mal un peu plus loin de lui, qui a repris son attitude - non, qui se noie dans le whisky et s’embrume dans l’herbe. y a quelque chose de l’ordre du déni dans ce comportement soudain, viscéral, comme un réflexe. et vu comme il tire sur le joint, ça ne fait que confirmer son pressentiment. pourtant, ses yeux bleus ne cassent pas le lien entre eux, toujours posés sur son visage qui veut faire croire à qui voudra bien l’entendre qu’il est serein. dans un mouvement fluide, micky récupère la denrée, la colle entre ses lèvres pour l’allumer de nouveau.

dommage.

ses palpitants ont décidé de faire une drôle de danse, dans sa poitrine. un mélange d’adrénaline - wow, il a embrassé mal ! c’est pas tous les jours que t’embrasses ton pote - et de… de déception ? peut-être. il y a là une sensation désagréable de s’être un peu fait refouler. et même s’il comprend que mal n’est juste… pas très à l’aise avec lui-même, au fond ça le blesse. la serviette autour de la taille, il se lève, l’attache correctement. ses cheveux encore humides font n’importe quoi, alors il y passe une main sauvage et indélicate - arrose un peu mal au passage. puis ses pas le mènent naturellement vers le tourne-disque, vers la ribambelle de vinyles qui trônent tout autour. un truc un peu dansant, un truc un peu catchy, un truc un peu… qui détend l’atmosphère, quoi.

les cendres du joint collé entre ses lèvres tombent au sol, comme des feuilles mortes en automne. et la comparaison le fait rire, parce que c’est un peu ça en fait.
ses sourcils se haussent de surprise en trouvant ce disque qu’il prend dans ses mains. tiens donc. sans attendre, il met le tout en place. la musique se joue, les premières notes d’un synthé un peu ringard, mais c’est d’époque. un des rares musiciens populaires qu’il peut encore écouter sans se moquer.

mais il aurait peut-être pu choisir une autre chanson de bryan adams que heaven lorsqu’il retourne s’asseoir près de mal. son torse nu expose sans honte la très longue et large cicatrice qui lui fend la poitrine en deux : celle-ci se courbe avec lui vers l’eau lorsqu’il y plonge la main, juste le bout des doigts, de quoi mouiller mal dans une petite pichenette à distance. son sourire de sale con en dit long, et pas assez.

t’es au courant que j’étais dans une asso d’aide aux sans-abris ? il lui tend le joint. du coup c’est pas super de me traiter de clochard.

il ne l’a pas quitté des yeux, attend sa réaction, essaye de capter son regard. son sourire n'a pas disparu non plus. sur ses genoux en tailleur, il y a posé les coudes. d’une certaine façon, mal ne l’a pas traité de quoi que ce soit.

vivre à la rue, ça forge à recevoir ce genre de choses.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyMer 19 Juin - 15:25





C’était comme une allumette qui s’était consumée entre tes doigts. Une étincelle envoûtante qui filait à une vitesse fulgurante avant de te ravager la peau. C’était trop bref, trop soudain. T’aurais voulu t’attarder, t’aurais voulu prolonger ce baiser furtif. Avec les mecs que tu connaissais pas, ça allait, ils n’avaient qu’à être clair dans leurs intentions pour que tout roule. Mais avec Micky, c’était différent. Micky, il avait ce regard incompréhensible, ce sourire trompeur, t’arrivais jamais à déchiffrer ses pensées et jusqu’ici, ça t’avait jamais dérangé. Jusqu’à ce soir.

Dommage. C’est un simple mot, boule de neige en pleine face, ça gèle le cerveau, tu comprends pas ce qu’il veut dire. Dommage quoi ? Comment ça ? Est-ce que ça voulait dire qu’il pouvait l’embrasser de nouveau ? Ou que la chance était passée ? Mal, ça te va pas de trop réfléchir comme ça.

La musique démarre doucement, tire sur ton sourire. Et c’était toi le moins subtile des deux ? Alors que Micky fait son retour, tu en profites pour aller chercher un cendrier, histoire de pas foutre de la cendre partout et de garder le joint à l’abris des éclaboussures. Défense automatique, ton bras se dresse en bouclier devant les gouttes assassines, un ricanement t’échappe. Tu te penches vers lui pour récupérer un peu de cette fumée magique, petit bonheur roulé entre tes lèvres, tes mains libre glissent sur ses épaules. « Ah ouais ? Ça change tout, alors. ». C’est comme si toute l’énergie du monde s’était logée dans tes bras au moment où tu as poussé Micky dans l’eau sans aucune hésitation. « VENGEANCE. ». Ton cri hilare éclate alors que tu mets le joint en sécurité dans le fameux cendrier. Ta serviette s’envole alors que tu sautes à sa suite, bombe humaine qui fait trembler la surface du bassin.

Les machines à remonter le temps n’existaient pas. Fallait tout faire soi-même et la vie ne ressemblait pas à Retour Vers le Futur. Mais tu te débrouillerais.

« Je vais même pas te demander si moi, j’te plais parce que, duh ! Ca me paraît plutôt évident, j’veux dire. ». La nage du prédateur reprend, comme un retour en arrière, Malcolm Grayson, tu n’étais qu’un enfant capricieux qui n’en fait qu’à sa tête. Incapable de tenir la même cadence que les autres, trop loin pour certains, trop lent pour d’autres, t’étais juste à un rythme particulier. C’était pas à toi de t’adapter mais aux autres de suivre la musique. Mais pour Micky, t’étais prêt à rembobiner la cassette.

T’es là, face à lui, comme un air de déjà-vu dans la scène. Les mêmes contemplations infinis, les mêmes couleurs sur vos visages et la mélodie du coeur qui reprend de plus belle. « En parlant de ça, faut que je rectifie un truc, juste- ».

La phrase reste en suspens quand tes lèvres rejoignent de nouveau les siennes. C’est différent. Mouillé ? Un peu, quand même, vu l’environnement, mais ce n’est qu’un détail. Non, ce qui a changé, c’est l’intensité. L’allumette s’est transformée en incendie, il ravage le corps, l’esprit, l’univers. Le temps s’est arrêté mais à cet instant, c’est comme si la montre divine surchauffait. Cet instant, il dure une éternité, pourtant, ce n’est qu’un long baiser, bien plus que le premier. T’aimes pas rester sur une défaite et pire encore, t’aimes être continuellement frustré. Micky a gagné le concours d’apnée mais toi, t’as besoin de reprendre ton souffle. En t’écartant, t’as le regard du perdant mais le sourire d’un vainqueur.

« T’as raison. C’est de ça dont j’avais envie, tout à l’heure. »

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Curiosité : si tu te penches sur son torse, tu pourras les entendre ; comme des jumeaux qui battent à l'unisson. deux cœurs dans sa poitrine : deux fois plus d'amour ?
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyMer 19 Juin - 16:32

it was at this moment micky knew,
he fucked up.


ses yeux s’écarquillent dans un réflexe de panique presque animale. les mains sur ses épaules, il aurait du connaître leurs intentions. il aurait du prévoir que mal est ce genre de personne, et qu’il est capable d’une telle trahison. touché, coulé. pas le temps de se débattre, de faire quoi que ce soit : ça y est, il fend la surface de l’eau, eau gelée qui lui glace le sang, qui lui fait remonter l’adrénaline et l’hémoglobine - on dirait un nom de jumelles dans un film d’horreur - directement au cerveau. ses deux palpitants accélèrent le rythme, et d’un coup de pied vif il remonte à la surface.

PUTAIN D’SA MERE. cri des coeurs.

il ne sait pas ce qu’il insulte, surement le frisson rapide et vif qui le prend dans tout le corps. à sa taille, la serviette bien attachée le pèse, alors il la laisse partir. la bombe humaine qui l’arrose de nouveau suit, et la vague qu’il se prend dans la gueule le fait grincer des dents.

aaahhhh putain putain putainptainptainptain.

il grelotte sur place. plus surpris que vraiment gelé, la rupture de température l’a un peu mit sous le choc. et alors que ses lèvres se colorent en bleu, et qu’il claque des dents au milieu de la piscine, il ne s’est jamais senti aussi rat qu’à côté de ce requin qui lui tourne autour. requin qui se la joue pas mal, au demeurant.

crâneur ! son rire est secoué par les tremblements, et il brasse un peu pour se réchauffer. l’immobilité contrainte par le requin, il le voit arriver, bien en face. il pourrait s’acculer au bord pour tenter de lui échapper, mais la confrontation lui semble bien plus intéressante.

et elle l’est, puisque quelques mots à peine suffisent à coller leurs lèvres de nouveau. comme des aimants qui s’attirent. un air de déjà-vu. mal a un goût de whisky, et de tabac aussi, et d’herbe, et c’est un cocktail qui lui plait bien, à micky. loin de lui l’idée de l’envoyer valser, là, tout de suite. s’ils n’avaient pas bu, ni fumé, il se serait peut-être ravisé, aurait demandé du blabla avant quoi que ce soit. mais là, y a son estomac qui lui dit de foutre à la poubelle ses délires de conversation, et y a ses deux coeurs qui s’alimentent à la braise pour réchauffer son corps, sa tête, à mesure que le baiser s’éternise. au début, c’est étonnant, vraiment. il s’y attendait sans s’y attendre. il lui a fallu juste une seconde, un battement de cils encore, pour réaliser, s’adapter, et s’engager. parce que mal a l’air d’être ce genre de personne qui te fait douter de ton orientation, ne serait-ce qu’un instant. parce qu’il a une main qui est juste venue sur le cou de son ami. ses doigts, juste posés, avec cette lenteur et cette douceur qui le caractérise habituellement - non, micky n’est pas un violent. et même si cet instant venait à s’endiabler, il ne serait pas violent, ni vif, ni nerveux.

et quand il se détache, retour sur terre. retour sur les fenêtres de malcolm, le bleu de ses yeux qui fait un joli camaïeu avec celui de la piscine. un instant, micky respire dans son souffle : s’il a gagné le concours d’apnée, il a besoin de prendre un peu d’air, lui aussi. et il en vole, sans honte aucune, à quelqu’un qui n’en a déjà pas beaucoup. la sensation qu’il a au fond de sa gorge et au fond de sa poitrine est étrange. sèche, nébuleuse, comme s’il n’était pas vraiment là. ça lui rappelle un peu les débuts balbutiants d’une vie de grands, quand tu te retrouves pour la première fois nu devant quelqu’un et qu’il va se passer quelque chose. c’est un peu comme une première fois, là. et le sourire de micky répond à celui de mal.

o.k., o.k., je vois. ponctué d’un rire. il se rapproche. sa main sur le torse de mal le pousse vers l’arrière, le guide plutôt, sans quitter ses yeux des siens. c’est lorsqu’il lui est impossible de reculer, collé au mur, que micky se redresse légèrement pour être à sa hauteur. et donc, elle est satisfaite, ton envie ? il a le visage incroyablement proche du sien, sans pour autant passer le pas. ça t’as plu ? le rythme de ses deux coeurs s’accélère. il la connaît, cette sensation, un peu trop bien même. ça a quelque chose de grisant, ce moment, et il n’est pas sûr que son frisson vienne de la température de l’eau.  elle ne lui paraît plus si froide tant son corps s’est réchauffé, maintenant. tu sais quoi ? là, sa main agrippe le bord, coince mal pour de bon. l’alcool lui fait tourner la tête - c’est ce qu’il se dit. sa tête se penche légèrement sur le côté. perso, ça me plaît bien.

pour accompagner son geste, sa main revient contre la peau de mal. plus haut, cette fois, posée contre sa mâchoire. ses lèvres venues cueillir les siennes, par envie, par délire, par idée saugrenue, par… parce que.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyMer 19 Juin - 19:03





Tu prenais rarement l’initiative avec les mecs. Tu avais besoin de te sentir désiré, de te sentir en sécurité, loin des jugements, des regards et interrogations envahissantes, sentir les parois épaisses d’une bulle secrète. Bon lâche que tu étais, tu ne faisais jamais le premier pas. Pourtant, avec Micky, quand bien même l'ambiguïté pouvait planer au dessus de vos têtes, tu t’étais jeté dans le précipice sans avoir vérifier ton parachute.

T’étais prêt à fuir à nouveau, échapper aux conséquences, détaler comme un lapin, suivre tes vieilles habitudes de froussard invétéré. Mais voilà que la main de Micky épouse ton buste, ton coeur s’affole, se cogne contre toutes la parois de ta cage thoracique, étouffe sous toutes ces couches de chair et de muscles. T’es plus vraiment maître de tes mouvements quand ton ami inverse les rôles. Le rat pris au piège devient le félin affamé, il se lèche malicieusement les babines en te transperçant du regard. Aucune issues de secours disponibles, la cage se dresse à nouveau.

Face aux questions du garçon, tu fais mine de réfléchir, t’as le rire en suspens, le sourire qui flotte sur ton visage, t’es pas sûre de la suite mais t’as jamais été sûre de rien alors ça change pas grand chose à ta vie. Avant de répondre, tu déglutis discrètement. « Tu fais une enquête de satisfaction à chaque fois que quelqu’un t’embrasse ou c’est juste avec moi ? ». Tu plisses les yeux, moqueur, avant de répondre, un ton en dessous. « Ouais. Ça m’a plu. ». Un murmure, presque une pensée trop forte qui a à peine franchit la barrière de tes lèvres. Tu t’es contenté de le regarder dans les yeux, rictus increvable et myocarde en alerte.

Perso, ça me plaît bien. Quand t’as rencontré Micky, jamais -ô grand jamais- tu n’aurais cru te retrouver dans cette situation avec lui. Bien sûre, il y en avait eut, des moments de doutes, des ambiguïtés balayées, des pensées égarées. Mais là, ça devenait concret. Il était là, devant toi, avec sa présence qui s’étale sur ton corps en un regard, une caresse et son souffle imprégnait tes poumons comme un autre type d’oxygène. « C’est cool, ça. »

Les cendres sont encore chaudes, ça crépite, ça explose même, et la main de Micky coule jusqu’à ta mâchoire, laisse une trace imaginaire de son passage qui te brûle la peau. Il t’embrasse, se nourrit de ton âme craintive pour étendre son emprise sur toi et t’es juste incapable de résister. Cette envie que tu réprimes déborde au bout de tes doigts, tes mains curieuses remontent le long de son dos. Juste un peu moins de distance, un peu plus de chaleur. Elles remontent jusqu’à son visage, s’emmêlent aux mèches trempées de Micky, découvrent sa nuque dans un mouvement lent, appliqué. Et chaque seconde paraît durer une éternité.

Finalement, le manque d’air tire sur ta gorge, l’alarme retentit entre tes oreilles tandis que tu luttes contre la séparation imminente. La rupture des lèvres est inévitable, ton souffle discontinue est accompagné d’une oeillade contemplative avant qu’un rire aux tonalités nerveuses ne le rejoigne. « Ok. Ok. Hum. Wow. Ok. On peut dire que les choses ont pris une tournure … Surprenante ? ». Tu pouffes de rire devant le caractère improbable de la scène. Si on t’avait dit que tu roulerais des pelles à Micky dans la piscine d’un vieux riche pervers, tu serais toujours en train de rire aux éclats.



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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyJeu 20 Juin - 1:07

leurs voix sont basses, soufflées. comme pour garder ce qu’ils se disent pour eux, et pour eux seuls. jardin secret, personne n’a le droit d’entendre une miette de ce qui se dit entre eux. c’est caché, tout bas, invisible, ça leur appartient, entièrement, c’est intime. pas de place pour des oreilles qui traînent - et pourtant, ils sont seuls sur des hectares de terrains. mais on ne sait jamais. les murs aussi peuvent entendre, paraît-il, alors micky murmure dans un souffle :

c’est juste que j’aime savoir que tu te sens bien.

c’est une chose que l’on peut parfois reprocher à micky, son manque de communication, honnêteté, de franchise. pourtant relativement rentre-dedans et sans tact, ce ne sont pas les phrases sorties de nulle part qui lèvent une vérité qui manquent. mal en a eu un exemple flagrant tout à l’heure. une ambivalence qu’il entretient, à ne se livrer que quand il le décide, que quand ça lui sert, que quand il se sent bien. autrement, c’est un muet.

et ses lèvres contre celles de mal l’aident à se taire.

y a un frisson qui remonte le long de son dos lorsqu’il sent les mains faire pareil. plus le contact s’approfondit, s’éternise, se concrétise, plus il a une sensation étrange de tête qui tourne. qu’est-ce qu’il lui arrive ? dans l’eau, flottant dans la nuit comme dans l’espace, sans plus aucune gravité, pendu aux lèvres de ce garçon - ce garçon -, il a une sensation soudaine de vertige. peut-être serait-ce l’alcool, le manque d’air à force de voler celui de mal, le joint, le cocktail de tout ça qui lui monte à la tête. sa main n’était pas là par hasard : elle a glissé dans la nuque rasée pour le rapprocher, l’inviter, sans utiliser la force pour autant, juste une légère pression. un signe : viens plus près.
le vertige, c’est un peu la réalisation soudaine, pour lui aussi. au-delà d’embrasser un mec - il en a bien rien à foutre de quelle personne il embrasse -, c’est embrasser malcolm qui le perturbe. un ami. le désigné semble aussi perdu que lui, quoique bien plus nerveux, vu sa réflexion. micky doit lutter pour ne pas venir récupérer ses lèvres et l’empêcher, et s’empêcher, de réfléchir. les choses prennent une tournure surprenante, c’est le cas de le dire. l’espace d’un instant, le sourire de micky s’est perdu quelque part. évanouit. sûrement resté collé aux lèvres de mal, puisqu’il lui faut un petit moment pour le retrouver. au moins quelques secondes de contemplation profonde du bleu de ses yeux. il ne réalise leur proximité que maintenant, que sa main est restée collée à la peau de son ami, et que machinalement elle se réveille, caresse du bout du pouce la joue juste en dessous.

une grande inspiration silencieuse. le voilà, le sourire.

ouais. c’est tout ce qu’il est capable de répondre en le regardant dans les yeux. son regard se fait ensuite plus volatile, se perd dans les mouvements de sa tête. ouais...

il a répété, bien incapable de dire quoi que ce soit d’autre. dans sa gorge naît un rire doux et soufflé, presque cristallin. et quand il parvient à reposer les yeux sur lui, il constate la nervosité, il constate le regard également fuyant.

t’es mignon quand t’es gêné. une expression qu’il n’a jamais vu sur le visage de mal, lui semble-t-il. il n’a pas l’air d’être du genre à la laisser se peindre sur ses pommettes saillantes ni dans ses yeux pétillants. et en le regardant, micky éclate de rire, sur le même ton que leurs mots précédemment échangés. mec, j’suis méga déchiré.

de plus belle, le rire s’accentue. déchiré, c’est sûrement peu dire. il a toujours le vertige, et l’eau n’arrange rien. en relevant la tête, ses yeux rencontrent de nouveaux ceux de mal. et à chaque fois, ça le souffle de les voir aussi bleus et clairs.

j’en peux plus d’être dans l’eau froide, mec. il n’a pas déplacé sa main d’un millimètre. alors je vais prendre une douche chaude. ultime rapprochement. et si ça t’intéresse... et  ses dents agrippent avec douceur la lèvre inférieure de mal, glissent dessus, profitent de l’air chaud qui passe de ses lèvres et qui rencontre le sien. t’es le bienvenue.

à ces mots, sans plus s’attarder, la distance : il grimpe sur le bord, fait le tour en vitesse pour récupérer la serviette encore humide qu’a laissé tomber mal. dans l’eau flotte encore la sienne imbibée d’eau, et son sourire carnassier et narquois à l’attention de son ami exprime bien son intention de le laisser se débrouiller sans quoi que ce soit pour se couvrir.

il ne lui faudra pas plus de quelques secondes pour trouver la salle de bain au rez-de-chausser et laisser l’eau chaude - brûlante - couler sur sa peau, son visage, dans ses cheveux.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyJeu 20 Juin - 2:51





Aussi bizarre que cela puisse paraître, t’avais toujours cette impression que tes partenaires ne prenaient jamais le temps de se soucier de toi. Y’avait ces meufs qui se contentaient de jouir de tes affections sans rien donner en retour. Ces meufs qui passaient leur temps à hurler “ça t’plait ? ça t’plait ?” pendant vos ébats, plus pour avoir la confirmation qu’elles étaient un bon coup plus que par soucis de ton plaisir. Les mecs posaient pas de question, surtout quand tu te montrais farouche lors des premiers échanges. Ils se satisfaisaient de ce que tu avais à leur offrir et c’était très bien comme ça. Alors quand Micky se montre aussi concerné par toi, ça t’interpelle. Tu sais pas trop comment réagir, quoi dire, tu te contentes de sourire en silence.

Bien sûre qu’il était nerveux. Dans son entourage, personne ne le savait, même pas les Fire Fighters. Encore que, Jackie devait être au courant, mais seulement parce qu’elle savait tout, c’était comme ça. C’était pas faute d’avoir essayé, pourtant. Chaque moment de flottement pendant une balade du groupe en voiture sonnait comme le parfait timing, sans jamais que les mots ne quittent le fond de ta gorge. Avec un garçon, c’était déjà difficile à gérer. Mais avec Micky ? Ton ami. Ton partner in crime. Ton gars sûre. Quelque part, ça avait juste l’air idyllique. De toutes façons t’as jamais été le genre de gars à trop réfléchir.

Micky, il se perd dans le reflet de tes yeux et tu le contemples toujours avec cette même admiration inavouable. Son sourire s’efface brièvement et tu ne peux t’empêcher de taquiner la commissure de ses lèvres pour le retrouver. Puis ses prunelles se rallument, peut être un peu trop fort, elles te dévorent autant que les tiennes dévorent son visage. Une teinte rosée inconnue viendrait presque ravagé la blancheur de tes joues, accompagnée le mauve de vos lèvres et le bleu de vos yeux. Ta main s’écrase sur sa face alors qu’un rire t’échappe. « Pfff, t’es con. ». Mais il a pas tord, le Micky.

Mais là, ton corps se fige quand la morsure tire sur ta lèvre. T’as l’air surpris, Mal, ça arrive pas souvent. Les organes respiratoires ont cessé de fonctionner, la pompe cardiaque a accéléré d’un coup brute et t’es resté sans voix devant la proposition de ce sale rat. « MEC, MA SERVIETTE. ». C’est le premier truc que t’as réussi à placer, alors que Micky s’éloigne en te narguant. Et alors qu’il est hors de ton champ de vision, tu t’enfonces brusquement dans l’eau froide pour calmer ta cervelle en surchauffe. Depuis combien de temps t’avais pas eu aussi chaud devant un mec ? Ou juste quelqu’un ? Est-ce déjà arrivé, d’ailleurs ?

Un battement de cil suffit à te faire sortir du bassin gelé. Tu déglutis encore, tu te passes la scène en boucle. Toi qui pousse Micky, qui l’embrasse. Lui qui t’embrasse à son tour. L’arrêt sur image et la fuite endiablée du temps. Tu t’en rends pas tout de suite compte mais t’es au milieu de la véranda, à ranger les vêtements et serviette foutue éparpillés partout, alors que la cassette est coincée sur les mêmes passages.

Reste cool, Mal. T’agis comme le dernier des puceaux qui arrive pas à pécho la meuf à lunettes de la colo’ de vacance. La vapeur d’eau déborde déjà de la porte quand t’arrive. L’humidité rougit tes pommettes et le bout de ton nez, puis, au milieu de ce brouillard savonneux, tu distingues la silhouette de Micky. Ta tête s’écrase délicatement dans son dos, en silence. « Dis, Micky. ». L’eau qui coule le long de sa peau enveloppe une partie de ton corps lorsque que vos deux silhouettes se réunissent. « C’est la première fois que t’embrasse un autre gars ? ». T’as le timbre curieux, Mal et tu l’es, c’est la vérité. Mais ce soir, t’as juste envie de te dire que t’es plus tout seul.
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MessageSujet: Re: crazy equals genius #mal   crazy equals genius #mal EmptyJeu 20 Juin - 12:44

les salles de bain de maisons de riches, ça l’a toujours fait délirer. c’est pas son monde, il en a pas vu beaucoup, mais à chaque fois c’est n’importe quoi. c’est construit pour être esthétique, pour être relaxant, et au final, tu te sens juste pas à l’aise entre ces quatre murs en pierre rouge vernie. l’eau sur son visage, cependant, chasse le chlore de sa peau, et la sensation est absolument divine. énorme pommeau, énorme douche. de l’espace. de quoi respirer. un grand, un profond soupir. oui, respirer.

qu’est-ce qu’il vient de se passer, là, bordel.

comme si l’eau avait ramolli sa cervelle, comme si le froid lui avait fait sentir ce besoin vif et viscéral de trouver une quelconque source de chaleur. et la première qui était passée sous son nez, c’était mal, alors il s’y était jeté à corps perdu. dans sa tête, les choses repassent comme on rembobine une cassette. il est pas fou, il a pas rêvé, mal avait très envie de lui rouler une pelle juste avant qu’ils ne sortent de l’eau, la première fois. et ça n’a pas manqué. plutôt deux fois qu’une, même. un sourire sur son visage, sourire large et presque… gêné ? timide, presque timide. il lutte contre lui-même pour pas éclater de rire. les yeux fermés, il se mord, se pince la lèvre. calme, du calme. il peut pas vriller maintenant.

les mains dans les cheveux, à répétition, pour les tirer vers l’arrière. une sensation terriblement agréable. enfin, le contact qu’il attendait : les petits pas timides et silencieux, la texture des cheveux contre son dos, l’eau qui dégouline sur eux. la pièce est embrumée, l’air est plus lourd, la vapeur danse autour d’eux pour les réunir en son sein. un petit hm ? discret, de quoi faire vibrer sa poitrine en guise de seule réponse - poitrine dans laquelle ses deux coeurs battent fort et vivement en entendant la voix de mal. il parle bas, comme tout à l’heure, un secret pour eux deux, et seulement eux.

s’il a déjà embrassé un gars ?

par dessus son épaule, micky hausse les sourcils à l’attention de son ami.

il s’était jamais vraiment posé la question avant. disons qu’il a toujours aimé les meufs, et pas beaucoup. c’est pas un charmeur, c’est pas un queutard, c’est pas un gros baiseur, c’est pas un dom juan. c’est un gars posé, c’est un ami fidèle, c’est un mec qui se laisse porter par un peu tout et n’importe quoi, c’est juste un type qui dit rarement non à ce qu’on lui propose, qui cherche surtout pas les embrouilles, qui veut juste être honnête, que les choses soient limpides et qu’il y ait pas de prise de tête. à la rigueur, y a eu cette nana, avec laquelle il est resté un peu plus longtemps que les autres, parce qu’il avait envie d’essayer et qu’elle avait l’air d’être une personne bien. mais le coeur brisé, le moral dans les chaussettes et la confiance en soi dans les égouts, il n’a jamais expérimenté ça. s’il sait séduire, au moins un peu, qu’il a une belle gueule et qu’il le sait, il a jamais vraiment mis ça à profit pour se faire une liste de conquêtes plus grande que lui. et des mecs qui lui ont proposé, y en a eu. quelques uns, pas beaucoup non plus, restons humble. pour le coup, c’est une des rares choses qu’il a plus ou moins toujours décliné. pas curieux, un peu trop sûr de lui peut-être, ou simplement pas assez bourré.
après tout, il l’a dit lui-même : ce soir, il est vraiment déchiré. mais il a décidé de laisser mal s’approcher. non seulement de lui laisser l’initiative, mais en plus de s’investir un peu dans leur échange. quand il y pense, c’est pas parce que c’est un mec, c’est parce que c’est mal. un autre gars, il se serait probablement pas laissé faire comme ça. ceci dit, il aurait pas proposé à un autre gars de venir avec lui faire une soirée à deux dans une maison clandestinement empruntée. soudain, alors qu’il y réfléchit, la situation lui paraît beaucoup plus claire qu’elle ne l’était il y a quelques minutes encore. c’est pas une histoire de bite ou de chatte, en fait. c’est une histoire de personne.

hm. il a hoché la tête, positivement. un coup d’oeil à mal par-dessus son épaule. à la fois curieux, et en même temps… attentif. plus qu’autre chose. j’ai eu l’occas’. mais jamais l’envie. une profonde inspiration : ses paupières cachent ses prunelles tandis que son visage vient recueillir les gouttes d’eau. mais j’pense que c’est pas “un autre gars” que j’ai embrassé, tu vois. j’pense que c’est parce que c’est toi. un rire lui échappe. tu captes c’que j’veux dire ou j’ai juste l’air en train de te faire une déclaration d’amour nulle ? de nouveau, un regard par dessus son épaule. cette fois, son corps suit le mouvement, et il expose son dos aux trombes d’eau. leur bruit couvre leurs voix : tant mieux. en gros, j’ai pas embrassé “un mec”, j’ai embrassé “mal grayson”, tu vois ? c’est franchement différent.

à ces mots, sa main glisse contre le cou du jeune homme pour relever son menton. bien plus chaste que tout à l’heure, les lèvres de micky viennent chercher un baiser tendre.
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