Métier : enfant terrible et espiègle ; barman à l'ace of spades. En quelques mots : une musaraigne, une petite souris dans un trou à rat qui te regarde et qui t'observes. il t'aime bien, tu as de la chance. Curiosité : si tu te penches sur son torse, tu pourras les entendre ; comme des jumeaux qui battent à l'unisson. deux cœurs dans sa poitrine : deux fois plus d'amour ? Aptitude : deux cœurs, deux lui. jumeau parasite, monstre qui pousse de lui comme une mauvaise herbe, qui vole son second cœur.
Sujet: lost souls and revelry #libre Ven 5 Juil - 1:14
livin' like we're renegades
l i b r e plusieurs personnes possible
des choses, il s'en passe. partout, tout le temps, à chaque secondes de la vie, même avant les secondes. le moindre bruissement de la moindre feuille dans le moindre arbre de la moindre forêt est une chose qui se passe. certaines sont parfaitement tangibles : ce skateboard, au milieu de la route déserte, soumis aux pressions du corps en équilibre au dessus de lui, et la relation fragile qu'ils entretiennent. cette planche à roulette mènera ce corps jusqu'au bout de tout, jusqu'à ce qu'elle décide que son équilibre précaire doit pencher d'un côté ou de l'autre. se rattraper, et tomber. le coprs, quant à lui, garde la conscience malade et folle que oui, il peut tomber à tout moment, mais que tant qu'il est sur cette planche, il a le contrôle. un échange d'énergie qu'on ne ressent avec aucun autre moyen de locomotion. pourtant, celui-ci fait partie des plus lents, des plus insignifiant. pourtant, il s'en passe des choses rien que dans ce mécanisme insignifiant, qui marque l'apparition de l'humanité : la roue.
tu vois, les éléments, entre eux, sont liés. il se passe des choses tangibles dans ce monde. des choses concrètes, vérifiables.
et d'autres, beaucoup moins tangibles. connections neuronales qu'on appelle "les pensées", ou "l'esprit". dans celui de micky, il y a cette chanson là, qui tourne en boucle, des rolling stones. i see a red door and i want it painted black. no colours anymore i want them to turn black. il fredonne, faussement, parce qu'il ne sait ni fredonner, ni chanter, ni retenir un air. il a sa cigarette dans la bouche et les bras ballants le long du corps, la tête vers le ciel, à ne pas regarder la route sur laquelle il roule en plein milieu. elle brûle, sa clope, et la fumée qu'elle libère s'associe aux étoiles qu'il ne voit pas à cause de la pollution lumineuse. foutue modernité, quand même. quelle idée de vouloir sécuriser les rues la nuit en mettant de la lumière. ces gens là n'ont pas vu cat people, avec ces femmes et leur manteau carré des épaules jusqu'aux pieds.
il y en a une là-bas, d'ailleurs. micky ignore si c'est une femme, ou un homme. mais, en plus du son des roues sur le bitume, le voilà qui tape dans ses mains, en rythme. il s'approche, à roulettes, s'approche encore. arrive à la hauteur de la personne.
tu reconnais ?
il demande, comme si les deux êtres se connaissaient depuis toujours. micky ose, micky ne réfléchit pas. micky va tomber de son skateboard s'il continue à faire le zouave, avec son grand sourire et ses cernes et sa clope.
mais il tape encore dans ses mains, bousille son propre équilibre, manque de tomber plus d'une fois.