 |  Sujet: ismaïl ♣ ghost of you Sam 23 Fév - 15:13 | |
| Ismaïl Barkilphedrolove me like you do☾☾☾
— IDENTITÉ ☽ Ismaïl, nom d'adoption. Parents en manque d'affection, renonçant à la procréation pour adopter. Deuxième garçon de cette petite famille. Couple heureux, en recherche de chair à aimer. Celle qui brûlait l'échine, tout abandonner pour offrir les plaisirs à autrui. Couple brisé par la solitude, qui adopta un premier enfant, puis le petit dernier venant bercé les plaisirs inachevés d'une famille qui vint à exister selon des valeurs archaïques : pour exister, il faut créer un foyer. — ÂGE ☽ 24 ans. Autre chose ? Non ? Parfait. — DATE ET LIEU DE NAISSANCE ☽ naissance dans l'orégon. Américain blanc, adoption, date de naissance réelle difficile à estimer. Laissé sur le palier d'un orphelinat. Il est adopté, mais il est né dans la capitale de l'état. — NATIONALITÉ ☽ Américaine. Pourtant, il est un adepte du Canada, la frontière étant si proche. — ÉTAT CIVIL ☽ Compliqué, célibataire, c'est mieux. — OCCUPATION ☽ Etudiant, futur reporter, ou du moins il l'espère. — GROUPE ☽ coupe — MOODBOARD ☽ clique (si vous en avez créé un). — AVATAR ☽ noah centineo — CRÉDIT ☽ lumos solen & tumblr |
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☽ vanités
i. please introduce yourself.
Belle âme, qui condamne les esprits fourbes et tordus. Pas torturé, mais animé par la vitalité d'une vie à aimer sans jamais regretter. Trop de place pour les autres, jamais assez pour une seule personne. Connerie sans nom, que de toujours se dévouer aux autres, de tout donner pour eux. Être malheureux pour les autres, rester même quand cela semblait demander trop à ton corps, son âme et brisait ses côtes. Impulsif, mais dévoué. Intelligent, mais idiot. Oxymore encore vivant. Brun adorant donner donner tort, préférant débattre que de bêtement écouter. L'esprit avait pour vertu de toujours être innocent, mais corrompu il l'était, par ceux qui avaient la force de croire en plusieurs idées au point de mener une guerre sainte pour noyer les valeurs de la victime. Ismaïl était de ceux qui pensaient que discuter pouvait tout sauver, que la violence était offerte aux désespérés, mais qu'il fallait y rester. Mère fondamentalement ancrée dans des valeurs hippies. Ironique, de vanter un retour à la nature, en étant à la tête d'une agence immobilière avec son conjoint dans la grande ville la plus proche. Silver, c'est la maison de campagne, la valeur campagnarde. L'argent ne faisait pas le bonheur, mais était nécessaire selon son père. Ils voulaient sauver le monde, sans s'interroger sur ce que le monde pouvait être merdique. Années Reagan, ce fut difficile à avaler pour ces démocrates. Gamin joyeux, frivole, fragile, admirant ces films stéréotypés à l'image du président. Pourtant, il ne fut jamais attiré par ces filles à sauver, et sa mère fut la première à le deviner. Rejet assuré au premier regard par son père, laissant au temps le soin de rappeler que son gamin, allait souffrir, et qu'il refusait de le perdre. Famille soudée, malgré les annonces, les pertes et les craintes. Enfant casse cou avec le temps, affronter les horreurs du monde, les coups bas. Né fragile, la vie lui rappela qu'il était impossible de simplement discuter.
ii. mean streets of silver grove.
L'Oregon. État à majorité démocrate depuis seulement 6 années. Reagan fut élu pour la première fois en 1981, il y a de cela 11 ans. L'esprit conservateur est lentement effacé au profit des idées démocratiques, cette ville ne saurait y faire exception aux yeux du garçon. Parents dévoués, amis généreux, relations saines. Hormis un rejet des minorités, domination évidente de l'homme blanc sur la société, ainsi que la stupidité navrante de la campagne : le gamin s'est toujours intégré dans ce décor. Il est confronté à deux mondes : celui étudiant, traçant sa route pour s'éduquer, étant donc absent la moitié de la semaine pour ses études. Il est coincé entre deux mondes. Prendre la fuite, comme cela fut déjà le cas, sans jamais cesser de revenir. Le brun ne saurait justifier ce plaisir, d'abandonner son studio pour retrouver ses marques, cette grande maison et son foyer. Cela se nomme l'obsession. Vous êtes cordialement invité à vivre dans une époque où « le cancer gay » ne cesse de nourrir la presse d'une si petite ville. Peut-être alors, vous comprendrez, l'histoire étrange d'amour haine avec cette cité.
iii. we're all mad here.
Certains noteront une légère cicatrice au bord des lèvres, mais elle n'est rien, un petit accident et rien de plus. Malade, serait le mot. Atteint par un étrange mal, qui ne connaît pas d'origine. Il perçoit le monde dans des nuances grises. Il ne connaît qu'une couleur : le bleu. Cette couleur, elle est celle qui reflète la mélancolie. Les médecins ne cessent de chercher l'origine de ce mal, mais il semble impossible avec les ressources actuelles de parvenir à un diagnostic. Il fréquenta de nombreux hôpitaux, voyagea dans plusieurs grands centres dans le pays. Tous furent incapable de fournir une explication : trauma ou de naissance, impossible à dire. L'homosexuel qui voyait le monde en noir et blanc, dans des nuances que personne ne pouvait soupçonner. Cela lui donna un œil artistique étrange, offrant des photos grandioses, captant la lumière mieux que n'importe qui. (il s'agit d'un monochromatie au bleu, mais cela n'était pas encore un fait reconnu par la communauté scientifique des années 1990).
iv. something strange in the woods.
Télékinésie. La capacité de déplacer les objets avec l'esprit. Dans les faits, il s'agit d'une interaction avec les molécules. Ces molécules, qui sont différentes au travers de son regard. Il ne peut pas comprendre la notion de rouge, mais peut jouer avec les objets qui portent cette couleur. De plus, cette capacité permet de rejeter autrui, de parvenir à se protéger sans jamais faire usage d'une violence physique dont ses mains seraient responsables. Capacité de jouer d'une matière dont il ne sera jamais véritablement conscient, confronté à la noirceur de ses pupilles, aux teintes grisées de ses iris. Don dont il use avec une certaine aisance, lorsqu'il parvient à contrôler ses émotions. Il est pourtant confronté au pire, lorsque ses émotions décident de le faire devenir un martyr : sa chair se tord, les molécules comprimées sous sa peau, venant lui rappeler, que rien ne peut être manipulé comme un jouet.
☽ page blanche - Citation :
- Note aux lecteurs : Ce texte contient une référence à des violences sexuelles et fait également référence à la mort. Les personnes sensibles sont priées de prendre bonne note de cette information en cas de lecture. Cordialement.
17 ans. Eux, plus. Je vous demande d'applaudir l'Amérique moderne, celle menée par la misogynie incarnée par un crétin qui pensait que la guerre était la clé de la paix. Je vous demande d'applaudir la justice, qui pensait que tout cela n'était qu'une accusation dans le vent. A quel point, la société voulait tellement taire ses problèmes, qu'elle préférait régler ces affaires dans des cabinets privés, entre deux liasses de dollars. Je vous demande d'applaudir la presse, qui semble se tuer à la tâche pour rendre une minorité dangereuse, pour lui attirer des problèmes, pour faire d'elle une cible. Les années 80 furent l'heure de la stigmatisation de masse de la communauté gay, après l'essoufflement des années militantes. Cette affaire, fut silencieuse, pas encore les moyens d'alimenter les rumeurs, ou de se venger autrement qu'avec la force. Impossible de se cacher. Je vous demande d'applaudir l'Amérique moderne, qui réfutait l'idée qu'un homosexuel était né ainsi, sans le choisir. Je vous demande d'applaudir, un viol collectif, qui fut réglé dans un bureau, parce que la justice s'en moquait, que l'idéologie collait, et que la presse enviait la situation. Violer un homme, ça n'existait pas. Violer un pd, c'était qu'au fond il ne voulait que ça.
18 ans. Pays en plein déficit. Le lycée fut terminé, et cela demanda seulement 1 semaine pour en arriver à la conclusion : qu'une corde au cou finirait par se nouer autour du mien, si je continuais sur cette voie là. Alors, ma mère fit une chose étrange : elle me chuchota de préparer mes affaires. A la clé, fut une scène dramatique, ou mon frère, flic intègre, céda et se jura qu'un jour, le vent finirait par tourner. Que ce qui était arrivé dans le passé, finirait par se payer. Mon père, lui, me jura que je n'étais pas une monstruosité après des mois, à taire ses émotions sur le sujet de mon homosexualité. Ma mère, déposa entre mes doigts, un billet pour le Mexique. J'étais libre de partir loin, de prendre une année loin de tout, à simplement voyager, pour vivre, me redécouvrir. Un rêve de gosse, que j'allais embrasser. Puis, fut le moment de saluer une dernière personne. Ce meilleur-ami, venu pour me dire au-revoir, sachant que je le courrier ne serait jamais certain d'arriver et que les photos seraient rares. Je ne fis qu'une promesse : je reviendrai.
20 ans. Deux ans, loin de tout. Ces rares mots échangés depuis une cabine téléphonique. Ce fut le nécessaire, pour revenir dans cette ville aux allures d'enfer bercé dans la neige paradisiaque. Je devais tout perdre pour vouloir revenir. Ce ne fut pas un choix, mais les mots chuchotés par ma mère au téléphone, qui justifièrent mon retour : ils sont morts. Qui ? Eux. Ils. Morts. Retrouvés sauvagement assassinés, l'anatomie massacré. Ils furent torturés. Comme une revanche du passé, comme si, la roue avait tourné. Il fut l'heure, de remonter le continent américain, pour mieux retrouver mes racines et mon passé. Ma mère, fut soulagée de retrouver mon sourire, ce rire si particulier qui venait bercer nos soirées. Mon père, lui, fut choqué de découvrir que je n'étais plus cet enfant fragile. Dessiné, mon corps d'enfant avait finalement filé pour laisser place à la chair d'un homme qui n'avait rien contre le sport. Mon frère, fut amusé, de constater que ma nature à m'accrocher aux sensations fortes, collait enfin à mon physique. Je n'étais plus le fragile qui sautait dans le vide, mais le jeune homme qui vivait ses passions sans choquer personne. J'étais devenu banal. Ce que personne ne constata le premier mois, ce fut cet immense tatouage qui occupait le bas de mon dos, un arbre de vie qui épousait cette chair. Un arbre de vie, en symbole de ce renouveau.
Gosse adopté, n'ayant jamais quémandé à retrouver sa famille de sang  Ismaïl et non pas Ismaël, il serait opportun d'offrir un cours de religion à plusieurs individus Artiste, profitant de sa perception des lumières pour commencer à pratiquer la photographie de façon récurrente Amateur de sensations fortes. Petit favorisé, qui profita de nombreuses activités. Les sensations fortes devinrent une chose banale. Faire grimper, encore et encore, la pression devenait nécessaire Gay, il ne cherche pas à le cacher, mais ne s'en vante pas. Inutile de se faire remarquer, même si toute la ville semble informée de cette particularité. Il s'en moque, au fond. Le droit de porter une arme est une valeur qui fut longtemps étrangère à sa famille, mais il céda à cette passion américaine, une fois la majorité acquise. Étudiant en journalisme, désireux de devenir reporter avant tout. Il roule des heures folles durant la semaine pour s'assurer de ne pas jamais perdre ses amies d'enfance. Il pourrait renoncer à cette ville, mais s'y refuse. Dans son bureau, se trouve un dossier juridique regroupant l'affaire nommée « Warren contre Ils ». Le brun referma ce dossier, et ne daigna jamais l'ouvrir. Affaire classée, mais jamais oubliée. Ne boit pas. Préférant les soirées où il est pleinement conscient de ce qu'il fait. Loin des clichés étudiants. L'ami qui réconforte ceux avec l'alcool triste, et qui calme les alcooliques colériques. Jovial, doux, gentil, ponctuel, provocateur, sportif, sarcastique, malin et tant de qualités qui nourrissent ses défauts ; têtu, borné, cash, obsessionnel et curieux.
©️ fanpop
| AU DOS DE LA CARTE
— EN QUELQUES MOTS : QQ, étudiant en histoire, donc forcément j'ai parlé de l'histoire des états-unis. Euh je critique beaucoup, je dors pas beaucoup, j'adore l'eau, l'eau c'est cool. — DISPONIBILITÉ : 4/7 ! — COMMENT J'AI CONNU LE FORUM : la fautive n'est pas encore sur le forum  — QUESTIONS & SUGGESTIONS : l'oeuf d'instagram, il a caché où sa poule ? |
Dernière édition par Ismaïl Barkilphedro le Sam 23 Fév - 20:16, édité 2 fois |
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Curieuse de voir l'évolution d'Ismail - quel beau prénom - à Silver Grove 
