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 and in the night, it was a drunken stutter (elias)

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MessageSujet: and in the night, it was a drunken stutter (elias)   and in the night, it was a drunken stutter (elias) EmptySam 23 Fév - 15:03

Elias Stoker

You could open with your failings. Make them understand, show the love notes. Make them picture with their eyes closed. Make them wonder where the time goes. Keep your distance south of river, draw a line, they are not together. Make it screech, stop, wait, turn red. Make me wonder where the time went

☾☾☾


— IDENTITÉ ☽ Le patronyme porté comme un linceul, célébration d’un héritage destiné aux hérésiarques, il brandit à même l’incarnat en ses veines le sacre d’un royaume maudit. C’est une histoire sans lendemain que le Stoker épaule avec piété, conscient de ne jamais pouvoir goûter au suc de leurs douces révérences dissidentes. Fils de l’étrange, il est condamné à jamais n’être qu’un étranger en son propre foyer, jamais pleinement membre de la meute pourtant incapable de s’en détacher. Auteur incapable d’abandonner mots à leurs lippes fendues, son prénom n’est que silence pour ceux l’ayant croisé. Elias, relique rutilante d’une histoire lui ayant été refusé, il porte telle une balafre la seule rémanence de ce père l’ayant abandonné. — ÂGE ☽ Bénédiction d’une jeunesse révolue, il porte à même la carne le souvenir d’une tendresse épousant ses traits quand déjà son âme fut déchirée par les années. Vingt-quatre années de silence pressé entre les lippes, il s’effrite à même l’envers de cette lame que rien ne peut émousser. Pourtant, à l’aube de son existence, il contemple déjà les sommets atteints, la renommée relative obtenue à la sueur de son front. Quelques lettres sur des bouts de papier et enfin un endroit qu’il peut considérer comme sa maison. — DATE ET LIEU DE NAISSANCE ☽ Oisillon aux ailes brisées, le gamin n’a jamais connu d’autres rives que celle de cette ville dans laquelle il passa sa vie, rapiéça la mosaïque de ses rêves d’enfants. Né sur la banquette usée de la voiture de sa mère, il poussa son premier cri dans les bras de sa tante le quatorze mars 1968. A la hauteur de sa naissance, les années qui suivirent essuyèrent la chute de ses héros avalés par l’oubli. — NATIONALITÉ ☽ Enfant d’ici et d’ailleurs, Elias ne sait rien de ses origines. Sur sa carte d’identité rutilent les lettres d’un mensonge qu’il ravale sans fierté. On le dit américain, mais qu’est-ce qu’il en sait le galérien? — ÉTAT CIVIL ☽ Dépositaire des amours mortes, ce sont les fleurs fanées d’une ère révolue qu’il dû avaler alors que sa mère se refusait à lui parler des germes de leur histoire commune. Le thorax délacé par la terre labourée de son poitrail, c’est à même l’écorce de sa carne qu’il essuie les blessures de ces folies. Immolé conspué par le fruit de ses passions, il vécut sa vie à l’ombre de ces douleurs, éternel célibataire prisonnier de sa propre vertu. — OCCUPATION ☽ Gamin sans voix toujours à la recherche de ses mots, le Stoker s’est retiré de la vie comme d’autres prennent leur révérence. Prisonnier de ces histoires n’étant pas siennes, il s’aida de l’écorce de ses livres afin de bâtir les fondations de son univers. Désormais gardien du trésor, il détient les clés de la bibliothèque de la ville, assurant la gestion de son édifice et limitant tant bien que mal les incartades d’étudiants trop zélés. Cependant, au fil des années, ce fut dans le silence qu’il tissa la toile d’un univers des embruns plein les vocables muettes. À la lueur de sa lampe de bureau, Elias rédigea chapitre après chapitre d’une histoire qu’il n’osait cracher à la face du monde. Devenu auteur par accident, le jeune homme souffre les retombées de sa notoriété nouvelle et l’abysse que celle-ci creusa entre lui et cette famille qu’il a trahie. — GROUPE ☽ dague. — MOODBOARD ☽ clique — AVATAR ☽ timothée chalamet — CRÉDIT ☽ kaotika (ava), banditrouge(icon).



☽ vanités

i. please introduce yourself.
La mythologie de ses origines rien de plus que la trame absconse d’une histoire sans commencement, Elias fait partie de ces égarés abandonné à la mer. Pour toute figure paternelle la force matriarcale de ses tantes, c’est un gamin douceur qui fut élevé au sein du foyer Stoker. Bercé par les vents, par la pluie, c’est dans la marée balayant la vitre de sa chambre qu’il traçait les chemins destinés à le mener un jour à ce père absence. ☽☾ Éternel prisonnier des mots, ceux qu’il sait ne pouvoir articuler sans sonner faux, le Stoker s’est fait conte fantasmagorique d’une vie qu’il n’est pas véritablement certain d’avoir vécu. Déversant son adolescence à même le papier, ses doigts usés à force de presser les touches de sa machine à écrire, le gamin n’est pas véritablement sûr de savoir quel monstre il enfanta. Coincé entre les lignes, pages après pages, il énonce l’histoire d’un enfant perdu entre deux mondes. La poudre aux yeux, les tours de passe-passe de sa famille d’un côté. La froideur, cette solitude gardant les cœurs aliénés chez les gens de la ville. Une histoire pleine de regrets, pleine de doutes, la peur de ne jamais se trouver, mais aussi la tourmente dans laquelle le héros se noie. Cette paranoïa avec laquelle il flirte inconscient d’être son géniteur. Plus l’histoire avance et moins celle-ci est reflet de la vérité. L’encre coulant plus que sur les délires cauchemardesques d’un garçon n’ayant jamais affronté les démons qu’il s’était inventés. ☽☾ Depuis ses plus jeunes jours Elias jalouse les dons supposés de ses proches. L’aisance avec laquelle celles-ci faisaient danser les cartes entre leurs mains, attrapant les fils du destin pour conter les fables que leur chantaient les astres. Forcé de vivre au travers de ses mères, le Stoker se retrouva vite à haïr sa fratrie d’adoptions. Ces poupées brisées que les matriarches s’affairaient à guérir quand bien même la plaie avait cessé de saigner bien longtemps auparavant. Rongé par la rancœur, ce besoin qu’il avait aussi de briller, le gamin se fit solitude. Conjugué toujours au passé, il capturait l’instant comme il pouvait, un vieil appareil photo pour tout compagnon capable de mettre des mots sur ce qu’il ressentait. De loin, sans jamais appartenir à leur congrégation, il observait les étranges flirter avec l’occulte de leurs souhaits. Déchiré entre rationalité et foi aveugle, il ne sait vraiment s’il croit en sa famille où s’il se fourvoie à vouloir croire. ☽☾ Les murs de sa chambre d’adolescent en tremblent encore. Dans un coin, une vieille platine entourée d’un mausolée à la gloire des idoles de sa vie. Fleetwood Mac, Bowie, Hendrix, Gun ‘N’ Roses. Tant d’autres. Étalé sur toutes les surfaces, souffrant une organisation laborieuse, tout autant de bouquins traînent comme des bouteilles portées par la mer. Quelque part au cœur du carnage, une radio crachotait ses émissions préférées quand ses voisins de chambre ne tapaient contre les murs pour qu’il augmente le son. Aujourd’hui encore, figée dans le passé, le jeune homme trébuche sur ses œuvres préférées, manipule ses vinyles avec révérence quand il peste pas contre un autre membre de sa famille lui ayant volé un de ses biens. ☽☾ Écrivain à la subite notoriété retentissante, c’est le mystère entourant le jeune Stoker qui attire autant que le malaise suintant de ses mots. Appréciés pour sa maîtrise du verbe, autant que le scénario inspiré de son premier roman, nombreux sont les individus s’interrogeant sur le gamin venu de nulle part. Sur cette histoire aux relents de vécu qui pourtant s’inscrivent dans un univers plus sombre que les recoins de la psychée de son auteur. C’est ainsi qu’enfla la rumeur. Aux dépens de son silence. Quelques commères en ville se hasardèrent à la conquête de ses mots, découvrant au fil de ses pensées le reflet de leur royaume. Des noms différents, pourtant des émotions sans équivoques. Il ne fallut que trop peu d’efforts pour que l’histoire soit travestie sous les assauts de leurs venins. Pour que sa famille ne se mette à cueillir les balles dans le champ de ses regrets. Pour qu’il s’aliène un peu plus. Jamais pleinement Stoker, pourtant conscient de ne pas appartenir à la communauté de sa ville. Détesté par les uns, laissant les autres indifférents. Prisonnier de cet entre-deux qu’il ne connaît que trop bien. ☽☾

ii. mean streets of silver grove.
Enfance lumière d’un gamin destiné aux étoiles, c’est sous les rayons de l’opalescente qu’il poussa ses premiers cris. La ville à portée de doigts et pourtant toujours trop loin que pour qu’il puisse en empoigner l’échine, c’est à force de coup manqué que le brun a finit par s’effriter. De ses rires en éclats ne reste que des éclats de lui et la saveur surannée d’une innocence digérée par le temps, balayé par la pluie. Une jouvence sacrifiée aux cors de chasse quand il se faisait bête traquée. À travers la cour de récréation, dans les méandres formés par l’alignement des tables du réfectoire, à défaut de pouvoir gronder, le Stoker s’évaporait en bousculades désespérées. Gamin défait du verbe, figé dans l’inaction de ses silences, c’est entre les claquements de leurs mots en écho qu’il en vint à oublier comment fleurir. Elias n’était jamais assez. Douloureusement insuffisant entre les murs de sa demeure, il se faisait horriblement exubérant à même les pavés de la ville. Gamin sans don dans une famille d’arnaqueur, il s’en est arraché le cœur à chercher de quoi être juste assez. Suffisant pour les gens à l’intérieur des murs de sa prison, sans pour autant être de trop pour les passants. Ces gens qui lui offraient la lueur de leurs prunelles inquiétées quand ils le voyaient longer les murs, ses mains enfoncer au plus profond de ses poches, deux bêtes destinées à dévorer il ne savait quoi. Cancre relégué au fond de la classe, prisonnier du néant lui écrasant la trachée, ils se mirent tous à le contempler de leur piédestal, jugeant sa débilité à l’envers de leur propre grandeur. Être infime au pays des géants, même en son foyer, la bibliothèque de la ville, nombreux sont ceux à se moquer de l’illettrisme de leur hôte. Se moquant de l’ironie d’un gamin bègue et limité régnant sur un royaume de mot qu’il ne peut prononcer, certainement pas lire. Triste ironie pour l’enfant figé dans ses mots, prisonnier de ces lignes dans lesquelles il s’est noyé. Depuis la sortie de son livre, une marée s’élève sur son passage, murmures inquiétés de ceux qui pensaient pouvoir commettre tout acte face à un homme incapable de se défendre. De ceux forcés de contempler le pourpre tachant les doigts de celui ayant cloué sur la croix de son œuvre les âmes à nues des membres de sa congrégation. Ce triste patchwork rapiécé lui ayant toujours servi de famille de substitution.

iii. we're all mad here.
s t u t t e r Enfant, Elias n’était que mots. Murmures soupirés. Hurlements crachés en gerbes d’inconsciences. Fébrile maître des vocables, il s’époumonait en logorrhées insensées quand ses aînés peinaient à s’agripper au fil de ses pensées battues par les bourrasques. Buttant sur les syllabes, se perdant en répétitions superflues, le gamin exhalait péniblement, son inspiration plus saccadée encore que le cours de sa parole. Équilibriste perdant le nord, c’était l’éther qui devenait abysse quand l’abysse n’était que ciel. Aux prunelles des rivières vermeilles, le Stoker se mit à faner comme ces espoirs défaits avalés par la crue. Incapable d’aligner les phrases comme ses camarades de classe, nombre de ses professeurs considérèrent le gamin comme un cancre, relayant sa carcasse brisée à la lisière de leur domaine. Abandonné au froid, à la famine de l’esprit, l’adolescent apprit le silence comme une supplique envoyée vers l’inconnu. Trouvant dans l’absence de son une quiétude plus sacrée que le feu de leurs absolutions timidement entonnées, il épousa ces vœux condamnés. Maître des mots, gamin orage, Elias apprit à conserver précautionneusement le suc de ces pensées écrasées par le poids du silence en sa bouche. Suçant jusqu’à la moelle l’ichor de ces songes qu’il étale sur le papier, il apprit la lancinante gymnastique de son larynx, découvrant le rythme bousculant chaque phonème pour en découvrir les secrets. Aujourd’hui encore, le jeune homme à le cœur à la lutte, forcé d’affronter les abîmes du silence quand il s’évertue à enchaîner les mots.  

iv. something strange in the woods.
s i r e n       s o n g Il est au bègue de souffrir le destin des rois, la douce douleur de l’autorité divine. L’homme qui, dans son malheur, n’a la force d’aligner les mots. S’écaillant au plus il s’écrase contre les syllabes quand son vocabulaire vient à lui faire défaut, dégoulinant de ses doigts. Héritier de la houle, le cœur marée, Elias est devenu autre suite à la montée des eaux. Dépositaire du chant des sirènes, c’est contre les récifs qu’il s’écrase porté par les flots de l’ineffable qu’il n’est pas. Ses silences s’effeuillent, ses mots secouent. Le Stoker perçoit bien dans leurs yeux torves les sémaphores vacillants de ces phares avalés par la nuit. Aucune lueur, pas une étincelle, l’hébétement idiot d’un animal contemplant la lame. Les cordes vocales pour arme, c’est entre les lèvres du garçon que repose l’ouragan. C’est ainsi que celui qui n’avait pas voix au chapitre se retrouva clou du spectacle, éleveur de lion destiné à être mis en pièce par son œuvre. L’irrésistible folie de ces doses d’adrénaline pure le traversant quand s’écoulent de ses lèvres les demandes autrefois considérées insensées qu’ils se plient à combler, peu importe le prix. Au cœur de l’intempérie, l’enfant silence se découvrit voix. Les cieux offrant à leur progéniture le fruit de ses souhaits les plus secrets. L’ectoplasme se découvrit contenance en leurs yeux, se gorgeant d’enfin être au présent quand jusqu’alors ils se refusaient à le conjuguer. Fier de son œuvre, des mots imbibant le papier, Elias croit encore récolter le fruit de son labeur. Douce notoriété obtenue au prix de sa sueur, d’années consumées par le feu d’une rancœur l’ayant fait boire bien trop d’encre. Encouragé par leur réceptivité, cette attention qu’ils lui portent et la volonté qu’ils ont de répondre à ses souhaits, le gamin se découvre un charisme maladroit. Un magnétisme tâché de l’encre qu’il fit couler sur le dos de sa propre famille. Et s’ils le respectent, s’ils se plient à ses souhaits, si enfin ils le voient pour ce qu’il est, c’est certainement parce qu’ils comprennent désormais. Certainement parce qu’entre ses lignes ils déchiffrèrent ses appels anonymes, l’aigreur de ses plaintes. Certainement qu’ils regrettent les années passées à le malmener, décortiquer ses plaies pour festoyer à même ses nerfs à vif. Aveugle à l’insensé des réactions qu’il engendre, le louveteau se berce d’illusions apaisant l’organe atrophié en son poitrail à force de ne plus savoir comment battre. Il hurle à la lune, l’écho de son chant faisant prisonnier quiconque ne peut résister à ses charmes.



☽ cabinet de curiosités
la famille Stoker a écrit:
La famille Stoker est une famille d’étranges, d’absurdes et d’irrévérencieux. Personne ne sait vraiment si les trois matriarches (la mère d’elias et ses deux tantes) sont véritablement liées par le sang, certains les pensent amantes. Personne ne sait véritablement. Les chuchotis s’élèvent et nombreux sont ceux en ville à redouter cette réputation qui colle à la peau des gamins hébergés par celles-ci. On les qualifie d’étranges, maudits par la vie, arnaqueurs et menteurs. Pourtant, le business n’a de cesse de fleurir et ils sont plus encore à venir quémander les services des Moires et de leur progéniture adoptive afin d’entrevoir leur futur, renouer avec leur passé. Enfants à la rue, étranges rejeté par leurs familles, toute leur vie les femmes Stoker ouvrirent leur bras à ceux ayant besoin de leur amour. Aujourd’hui, la mosaïque qu’est leur famille vit toujours sous le même toit, les pièces rapportés aussi importantes, parfois plus, que celles d’origine. Chez les Stoker pas de distinction, tout le monde partage tout et chacun ramène sa part quotidienne afin d’entretenir tous les membres.
liseurs/liseuses de carte - diseurs/diseuses de bonne aventure - apothicaire - voyante




©️ banditrouge
AU DOS DE LA CARTE
— EN QUELQUES MOTS : dirge, also known as amandine.
— DISPONIBILITÉ : tout le temps ou presque. j'ai un agenda bien vide atm.
— COMMENT J'AI CONNU LE FORUM : projet sur bazzart.
— QUESTIONS & SUGGESTIONS : i won't say i'm in love, but i am. and in the night, it was a drunken stutter (elias) 3340141670


Dernière édition par Elias Stoker le Lun 25 Fév - 15:40, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: and in the night, it was a drunken stutter (elias)   and in the night, it was a drunken stutter (elias) EmptySam 23 Fév - 15:04


☽ page blanche
i. how we swallow lies in hopes they'll cauterize wounds from inside.
A...a...a-re we gonna k...k-keep him?” Les yeux posés sur l’inconnu, un gamin plus âgé, marqué par la vie comme lui ne le serait sûrement jamais, Elias cherchait à comprendre le sens des événements. Comment, en quelque sorte, cet autre était lui et pourtant différent. Rejeté par le monde, abandonné par ses propres parents. Pourtant, sa mère voulait de l’étranger aux prunelles usées par la vie. Elle voulait de l’autre certainement plus qu’elle avait jamais véritablement voulu de lui. Les yeux dansant entre les adultes présentes, le gamin exigeait des réponses du haut de son bien trop jeune âge. De cette incompréhension lui lacérant le poitrail afin de faire de la place. Afin de laisser la place, toute la place à ces autres enfants, ces histoires qui viendraient prendre tout l'espace entre ses côtes. Tellement de place qu’il en finirait absence, incapable de se trouver voix pour lutter afin de garder le peu qu’on lui laissait. De son sourire beaucoup trop tendre, trop incompréhensible, la matriarche Stoker sembla enlacer son gamin sans même avoir à bouger. Il le sentait au fond de sa trachée, il sentait le serpent  sortir de ses bronches pour venir faire frémir ses cordes vocales, écrasant sa trachée. Il le sentait et pourtant aucun son ne sortait. Sa mère n’avait pas besoin de mots pour le comprendre. Elle n’en avait jamais eux la nécessité. Passant une main dans la crinière de son fils, elle se laissa enlacer par ce dernier alors qu’il cachait son faciès dans le pan de sa jupe, camouflait sa honte. “Well, everyone needs a family, Elias. Do you think we have room to welcome a new member in ours?” Enfonçant sa canine dans sa lippe inférieure, le gamin hocha vivement la tête, refusant pourtant de se tourner vers le nouveau venu. Refusant pourtant d’admettre que son ventricule se faisait trop plein, l’organe atrophié en son poitrail incapable de battre correctement désormais.

ii. in this dream you are alive,
or perhaps you are happy :
maybe those two are the same thing.

Le silence était épais entre ses lippes, lové contre sa langue alors que ses mots roulaient dans la prison de sa bouche. Les yeux posés sur le livre entre ses doigts, l’enfant sentait l’hameçon agrippé aux phonèmes prisonniers de son thorax. Tirant sur le fil de ses pensées, il sentait l’appât s’agripper aux parois de sa gorge, lacérer l’envers de son être refusant de se défaire de ses chaînes. “The spider m... The spider m...m-ade her w..w... made her w-eb.” Les crocs serrés, les traits défaits, Elias contemplait le reste de sa classe avant l’averse. Avant que les commentaires ne se mettent à s’échapper de leurs lèvres et qu’il ne puisse ignorer l’écho de leurs paroles à jamais prisonnier de la geôle de ses souvenirs. Fermant les yeux, vaines tentatives d’éviter le massacre, il sentit la boule en sa gorge croître alors qu’il peinait à déglutir. L’enseignant ne masqua pas même l’exhalation mauvaise s’échappant de ses lippes, se contentant d’écraser un rire sec entre ses lippes. Le mal était fait. Le tonnerre sembla craquer dans le ciel de la classe, son grondement faisant trembler les vitres alors que les gamins se perdaient dans le capharnaüm de leurs rires. “Sit down, mister Stoker. If you can’t read, you don’t belong in this class.” Essuyant l’affront avec grâce, tout ce qu’il lui restait de sa personne, il se laissa tomber dans sa chaise alors que l’enseignant tentait difficilement de calmer les enfants à sa charge.

iii. i just want to find the rewind button but i lost it somewhere between  h e l l o    and   i ' m  s o r r y
Are you r-really g-gonna lock me out?” Les yeux posés sur le bois de leur porte d’entrée, Elias ne savait que faire. Comment abattre ce mur s’élevant désormais entre lui et sa famille. Le livre froissé entre ses mains avait souffert l’ire de ses proches, ses pages défaites de la révérence leur étant dues. Dans un mouvement trop familier, d’année en année le rassurant quand il n’avait plus les mots, sa langue vint humecter le bout de ses lèvres alors que ses crocs frôlaient ses lippes, lui rappelant la dangerosité de ce qui se trouvait prisonnier de cette geôle. Une main lasse vint ébouriffer sa crinière alors qu’il grondait, portant un coup de pied vain dans cette porte fermée. Cette porte qui ne s’était jamais ouverte pour lui quand bien même elle semblait s’ouvrir à n’importe quel animal errant s’échouant en leur royaume. “What about my stuffs?!” Cria-t-il à la destination de quiconque voulait bien entendre sa colère. Sa rage, seule vérité que personne ne pouvait lui arracher. S’éloignant de la demeure, les clés de la bibliothèque de la ville dans le fond de sa poche, rien que quelques billets et ses papiers sur lui, il entendit une fenêtre grincer alors que quelqu’un forçait son ouverture. Contournant la maison, il était parfaitement conscient que sa mère ne laisserait aucun interstice par laquelle il pourrait se faufiler. Cependant, au premier étage, une fenêtre était farouchement ouverte, seule entrée béante offerte à sa fièvre. Par la force des années, de ces jeux d’enfants l’ayant fait danser sur le toit de la véranda, glisser sur les tuiles jusqu’à se casser l’avant-bras, il arriva devant la fenêtre de la jeune femme sans difficulté. Pressant ses phalanges contre le carreau, il offrit le spectre d’un sourire à Yves. “C-can I get in?” D’un haussement d’épaules, la jeune femme se détourna du gamin devenu son frère d’adoption à cause d’un mauvais tour du sort. Se faufilant dans la chambre de la brune, il s’installa sur le rebord de la vitre incapable de ne pas cracher cette question qui lui consumait l’encéphale. “Did you read it, Evie?


Dernière édition par Elias Stoker le Lun 25 Fév - 16:23, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: and in the night, it was a drunken stutter (elias)   and in the night, it was a drunken stutter (elias) EmptySam 23 Fév - 16:26

Une très jolie plume, et le choix de tes avatars est fantastique !

Bienvenue ici, j'ai hâte de lire la suite et d'en apprendre plus sur Elias and in the night, it was a drunken stutter (elias) 3646180017
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MessageSujet: Re: and in the night, it was a drunken stutter (elias)   and in the night, it was a drunken stutter (elias) EmptySam 23 Fév - 19:05

Je suis bien d'accord, et ta brève présentation d'Elias et de la famille Stoker (sincèrement, meilleur nom de famille and in the night, it was a drunken stutter (elias) 3113770506) est bien enthousiasmante aussi. J'ai très hâte d'en lire davantage, bienvenue ici I love you
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MessageSujet: Re: and in the night, it was a drunken stutter (elias)   and in the night, it was a drunken stutter (elias) EmptySam 23 Fév - 20:06

vous êtes adorables, j'ai du mal. and in the night, it was a drunken stutter (elias) 1895343665 and in the night, it was a drunken stutter (elias) 682635066

depuis que j'ai vu le film y a mille ans, j'attendais d'avoir un personnage avec une famille à la hauteur. and in the night, it was a drunken stutter (elias) 3113770506 and in the night, it was a drunken stutter (elias) 3113770506

je vais faire de mon mieux pour que la suite soit à la hauteur. :exc2:
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MessageSujet: Re: and in the night, it was a drunken stutter (elias)   and in the night, it was a drunken stutter (elias) EmptySam 23 Fév - 20:51

ça fait plaisir de te recroiser and in the night, it was a drunken stutter (elias) 3138232301 bienvenue jolie miss !
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MessageSujet: Re: and in the night, it was a drunken stutter (elias)   and in the night, it was a drunken stutter (elias) EmptySam 23 Fév - 21:22

GRHOZMDKLSJDHSJCD

on respire.

AHHHHHH STARTED AS A NEXT TO NOTHING CONVERSATIONNNNN (pardon juste au titre tu m'as perdue)

I AM LOST (dans ton talent)

forcément ça pue la poésie par ici. (ouais j'fais genre de dire ça de manière négative car je te vois te cacher en disparaissant sous ton ordi)

donc je change de tactique.

ça PUE donc la poésie. mais genre GRAVE. j'arrive plus à respirer rien qu'à ce début de fiche, c'est suffoquant, tu vas avoir ma mort sur la conscience pour la dix millième fois. je te félicite pas. vraiment tant d'émotions négatives en moi, meurtrière de coeur fragile. and in the night, it was a drunken stutter (elias) 961457622 and in the night, it was a drunken stutter (elias) 961457622 and in the night, it was a drunken stutter (elias) 961457622

puis en plus timothée pff.
(ouais bon là même en forçant je peux pas faire genre)

puis le coup du bégaiement stp, le tout décrit de cette manière là. moi j'vais plus oser écrire ma fiche maintenant à cause du niveau par ici.

je te déteste.

pour la peine pas de gif de dean et sam.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: and in the night, it was a drunken stutter (elias)   and in the night, it was a drunken stutter (elias) EmptySam 23 Fév - 22:27

@ismaïl barkilphedro toi + noah je  and in the night, it was a drunken stutter (elias) 3340141670  and in the night, it was a drunken stutter (elias) 3340141670
on finit toujours par se retrouver somehow.  and in the night, it was a drunken stutter (elias) 3138232301

@laserian asriel quand j'ai vu que t'avais choisi maxence is2g i was shook.
je suis la gentillesse, je t'ai laissé le temps de me dénicher.  and in the night, it was a drunken stutter (elias) 2930571839  and in the night, it was a drunken stutter (elias) 2419996283  and in the night, it was a drunken stutter (elias) 888511540

I KNOWWWWWWWWW
(rien à faire, je le balance ici but i need to get it out : je la vois à bxl pour un des trois concerts qu'elle fait and I AM LOOSING MY SHIT)

and in the night, it was a drunken stutter (elias) ElectricInstructiveEelelephant-max-1mb
quand je t'ai vu arrivé je suis direct passée en pls sous l'ordi, yet still not ready.  and in the night, it was a drunken stutter (elias) 961457622


and in the night, it was a drunken stutter (elias) Giphy

je sais que tu m'aimes, arrête le délire (t'auras pas de prochain mp de musique sinon  and in the night, it was a drunken stutter (elias) 1700186291 )


Spoiler:
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☾ L'Oracle ☽
Reine des Roses
Reine des Roses
☽ ☽ ☽
Télégrammes : 233
Pièces : 487
Alias : maîtresse du jeu.
Portrait : monica bellucci (kane)
Masques :
Disponibilité : quand l'obscurité tombe.

En quelques mots : nul ne sait vraiment qui se cache derrière les rosiers.
Curiosité :
Aptitude :


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MessageSujet: Re: and in the night, it was a drunken stutter (elias)   and in the night, it was a drunken stutter (elias) EmptyLun 25 Fév - 17:36


elias stoker
le silence

L'oracle a parlé : ta fiche est approuvée et tu peux désormais rejoindre les autres curieux personnages qui se promènent par ici. La carte qui a été tirée est Le Silence, pour les mots du père jamais prononcés et ceux qu'il a gardé dans sa bouche, préférant les écrire ; pour ceux, aussi, qu'il laissera échapper et ceux qu'il devra taire un jour.


☾☾☾

Bon jeu et bienvenue à Silver Grove !
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