(h) danny olson, 26-28 ans, machine sourde et tempête

i. la figure
y sait pas ce qu'il fout ici, danny, n'empêche qu'il y est, qu'il y crèche et qu'il a réussit contre toute attente à s'y faire une place pas trop pétée. faut dire qu'avoir vécu sur les routes avec les parents durant les dernières années, ça a de quoi faire flipper - et plus encore en sachant qu'ils étaient, et son toujours hippies. bon couple complètement givré qui portait des couronnes de fleurs, faisait des manifs et jurait qu'après le peace mondialement reconnu. ils se sont battus - il a jamais percuté pourquoi - mais ils se sont battus. parce que la guerre ça craint, parce que les injustices c'est de la merde et parce que regarder autrui autrement c'est passible d'être reconnu comme l'ordure de l'année. lui il s'est pointé qu'en 65, c'est pas que ça se finissait mais ça reniflait déjà le plein boum. son arrivée dans l'univers, même elle, elle valait son pesant en or. en plein dehors, avec une vieille bassine d'eau chaude, en plein dehors, la mère posée sur une couverture en poils d'il-a-jamais-su-trop-quoi, elle avait plus qu'à pousser en serrant très fort le bout de tissu qu'elle avait au bec.

gosse pas forcément chiant, qui se roulait dans la boue, qui s'éloignait des villes en suivant la belle bagnole caricaturale des plus grands. il en a connu des gens, danny, il en a croisé pas mal aussi, des qu'étaient louches, des qui juraient que par manson et qui se taillaient un beau jour - et danny il a lu dans les journaux que y'en a eu des massacres, que y'en a eu des morts, que y'en a eu du sang. pas d'école pour lui, y'a que le père pour lui apprendre à aligner les mots correctement, à bien faire sur la feuille les jolies boucles pour que les lettres soient comprises. c'est que ça en a pris du temps - mais pour le surplus de liberté, fallait ce qu'il fallait.

y'a eu que l'errance pour danny, le froncement de sourcils dépité face aux grandes villes, le soupir rallongé devant un support technologique - pour peu, les gens disaient des olson qu'ils avaient leur place dans la forêt.

en somme beaucoup de choses sont libres, merci cependant de garder toute la base un poil beaucoup trop hippie - et l'apprentissage grâce à ses parents, l'éternel road trip de sa vie, les découvertes et j'en passe. les amours, les emmerdes, tout le reste c'est à votre convenance. il faudrait seulement que danny ait mis les pieds silver grove y'a dix mois. au sujet des drogues, il y aurait fait directement face et aurait été initié dès la fin de l'adolescence aux trips dans le fond de la bagnole. en soi, bien sûr, le mouvement hippie se meurt peu à peu dans les années 80-90, cependant ses parents n'ont jamais réussi à en sortir tellement ce mode de vie leur permettait de s'exprimer et de donner un sens à leur présent.

ii. les connexions
@bobby crane ☽ le crane c'est quand même une belle réputation de merde, le crane c'est son premier contact, sa première approche vers l'ace of spades. le crane c'est le bon compagnon dans la route aux délires, aux couleurs trop vives et aux dégueulis invisibles. le crane c'est comme un foutage de gueule au monde et l'image d'une chauve-souris un poil trop humaine - il fout les jetons, parfois, avec ses fringues toujours noirs et son teint de lavabo trop lavé par bobonne. faut croire que c'est juste tombé sur sa gueule, comme ça, que ça a joué tremblement de terre échelle fourmilière qui se prend un coup de pompe du petit willy du coin. et ça se galoche parfois, et ça se paloche, et ça se tire vers le haut du bas, parce que y'aura jamais mieux que le haut du bas,
et que le haut du bas dans le fond ça suffit,
et qu'au pire ils finiront dans le bas du bas.  

face cachée
salut salut.  
bon je vais faire tout ça rapido parce que je sais que perdre du temps c'est kiffkiff. alors l'avatar c'est négociable ofc, même ô combien j'adore jogia ainsi que sheehan, si tu peux pas les blairer pouf paf pif tu viens me voir et on en cause oklm tranquillou pouet pouet.   l'histoire en elle-même, je veux franchement garder ce côté vie atypique totalement vissée dans une période révolue - i mean les 70s, hippies vibes tout ça - et qu'il ait été éduqué par ses parents/la vie de manière générale. il a jamais posé son cul sur les bancs de l'école. de même pour les champis hallucinogènes, je me dis que même sa mère aurait pu lui apprendre, un autre proche, dans le fond rentrer dans les rangs c'est surfait.  
pour le lien ???
alors tbh, l'écriture de danny ça s'est fait sous une impulsion aussi soudaine qu'inattendue. mais à titre d'exemple je les vois comme des insupportables ensemble, chapi chapo, tweedle dee et dum mood, un peu à la requiem for a dream pour le côté défonce, un soupçon de trainspotting pour le pitoyable - mais sans jamais y aller trop hardcore - et un surplus de ????
idk.

(pis danny et bobby, sans dec, on dirait le début d'une comptine crade)
(ou d'une genre danny et bobby sont sur un bateau)

franchement je sais pas, mais on ira où on ira, on peut en causer, on peut tout hypothétiser, dans le fond je veux juste qu'ils passent des soirées à regarder des films mythiques, à s'écouter du queen jusqu'à 3h du mat et s'endormir sur du cyndi lauper.  

non en vrai, si y'a d'autres choses que tu veux négocier, on négociera, je te pose le truc là, libre à toi d'en faire ce que tu veux tout ça.  

matière d'activité je demande rien, juste un minimum d'intégration sur le forum, allez
la bise
love
kiss
krkr.