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nous sommes en 1992, les prénoms trop originaux pour l'époque devront ainsi être modifiés.
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 the less i know, the better (james)

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Dora Barrow
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Disponibilité : une fois par semaine.

Métier : pianiste et chanteuse au night owl café.
En quelques mots : fière, hautaine, ambitieuse, pianiste et chanteuse. peu de monde apprécie cette créature aussi superficielle qu'égocentrée.
Curiosité : atteinte d'une syndactylie partielle, ses phalanges s'enfilent autour d'un surplus de peau donnant à ses doigts des allures de palmes.
Aptitude : hypnose, don qui se manifeste lorsqu'elle chante. peu à peu elle se met à maitriser ce don nouveau, elle en comprend les rouages et gagne en contrôle.


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MessageSujet: the less i know, the better (james)   the less i know, the better (james) EmptyVen 21 Juin - 17:46

Dora erre sur ce sentier qu'elle connait par coeur,
elle déambule d'arbre en arbre tout en laissant le bout de ses doigts glisser entre les feuillages. L'été est venu tirer Silver Grove de sa grisâtre mélancolie. Avec la venue des beaux jours, les vagues de chaleur s'en sont suivies. D'abord, agréables, ces hautes températures ont vite fait d'étouffer la populace. Survenue bien trop tôt dans le calendrier, la piscine municipale n'a pas encore eu le temps d'ouvrir ses portes et de sauver les habitants de ce patelin de leur sueur odorante. Alors, à défaut de pouvoir traîner son corps jusqu'aux petit et grand passant, le monde se regroupe autour des lacs devenus enfers. Partout où la nature s'étend, on voit des silhouettes bruyantes et qui piaillent leur bonheur estival à tout va. Dora déteste cette foule, elle peste, elle râle lorsqu'elle la voit envahir son lieu favori. Alors, armée de son maillot et de sa serviette, la naïade s'en va. Elle fait volte-face pour aller s'enfoncer en des coins plus reculer, moins animés. Elle sait que si elle suit ce chemin, puis traverse cette rivière et contourne ce panneau 'propriété privée' elle finira par retomber sur un coin d'eau. Elle espère le lieu préservé de cette humanité grouillante et infernale. Mais Dora est maudite, et les gens la suivent comme la peste : elle voit non loin devant elle, une silhouette recroquevillée qu'elle s'engage à esquiver. Dora abandonne pourtant bien vite la fuite. Elle a les prunelles qui s'accroche à ces mains, ces mains fleuries. Sourcils froncés, bouche bée, elle concentre sa vision, s'assure de ne pas délirer : l'image demeure la même. Cette fille, cette fée, a fait surgir de ses miches un véritable bouquet. Tour de passe-passe ou véritable magie? Dora cesse de douter dès lors qu'elle contemple la mine subjuguée de cette étrangère qui n'a rien demandé.
- COMMENT TU FAIS ÇA?


Dernière édition par Dora Barrow le Ven 21 Juin - 21:18, édité 1 fois
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James Perkins
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En quelques mots : lâche dealeuse à problèmes a fuit ses responsabilités de jeune maman ainsi que ses dettes pour venir vivre dans la maison de feu sa tante qu'elle ne connaissait pas
Curiosité : l'eczéma ronge ma peau depuis l'enfance, il me rend folle nuit et jour car particulièrement sévère chez moi
Aptitude : des fleurs poussent à la place de mon eczéma à la seconde ou mon esprit est chamboulé


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MessageSujet: Re: the less i know, the better (james)   the less i know, the better (james) EmptyVen 21 Juin - 20:35

J'étais devenue complètement spectatrice de cette scène ahurissante. Je voyais mes mains agir mais je ne les contrôlais plus. J'étais finalement très calme dans mon for intérieur. J'avais juste l'impression de regarder un film rocambolesque ou une humaine pouvait avoir des fleurs sur l'épiderme. Mais l'humaine, c'était moi. Mon corps se recouvrait petit à petit de fleurs de toutes sortes. J'ai toujours été nulle en botanique. Je trouve que les fleurs de Portland puent la merde. Ou bien est-ce moi qui pue la merde à côté ? Probablement. Enfin, le contraste était saisissant. Mais maintenant, on pourra dire que je sens la rose sans user d'ironie. Car j'étais littéralement devenu un composition florale. Une oeuvre d'art que l'on aurait pu admirer à travers la vitrine d'un fleuriste ou la serre d'une mamie.

Même si mon esprit semblait s'être avoué à lui-même qu'il délirait, mon corps quant à lui continuait de s'interroger sur la nature de ces plantes sauvage qui ornaient mon corps. Et l'interrogatoire était plutôt musclé puisque je ne m'arrêtais plus de gratter, frotter et arracher mes nouveaux attributs. Je n'avais pourtant jamais consommé de drogues hallucinogènes à outrance. Juste quelques joints de temps en temps, rien de si puissant. Car elles paraissaient réelles ces conneries. Et plus je grattais, plus elles apparaissaient. Un peu comme mon eczéma quoi. Putain mon eczéma, faut pas que je frotte. Je n'ai jamais été quelqu'un de vraiment rigoureux avec ma santé, mais quand il s'agissait de ma maladie de peau, je faisais très attention car le moindre faux pas pouvait m'affliger des douleurs très intenses. Seigneur, je délire. Je ne croyais pas vraiment en Dieu, j'étais plus une opportuniste qui voulais mettre toutes les chances de son côté pour trouver une explication plausible à son délire.

Et je n'étais pas au bout de mes peines. Je commençais tout juste à me calmer et à presque admirer ces nouveaux ornements sur mes bras qu'une petite voix vint me sortir de mon apaisement. Comment je fais ça quoi ? Je délirais. Je ne pouvais pas partager mon délire avec cette pouf. Attends tu peux voir ? Genre les fleurs là tu les voies ? Peut-être qu'elle aussi était irréelle. Que j'étais vraiment en bad trip. Que toute cette poussière avait peut-être moisie ou qu'un champignon avait poussé dans la maison de cette vieille tante. Elle n'eut même pas le temps d'en placer une autre que je courrais déjà jusqu'à la maison de ma tante, en panique.

Mon esprit n'était clairement plus sain à ce moment-là, mais mon côté cartésien et terre-à-terre pris rapidement le dessus. Tu fais quoi chez moi grosse folle. Non mais j'hallucine tu t'es crue chez ta mère ou quoi ? Pour halluciner, j'hallucinais. Alors je me calmai vite. Car cette petite meuf pouvait potentiellement m'en dire plus sur la connerie qui pendait de mes bras. Alors je lançai timidement : Nan en vrai, tu vois genre ... vraiment quelque chose ?


Dernière édition par James Perkins le Sam 22 Juin - 12:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: the less i know, the better (james)   the less i know, the better (james) EmptyVen 21 Juin - 22:46

La fée est aussi perdue que toi Dora, elle non plus ne sait pas ce qu'elle fait, elle non plus ne sait pas comment elle le fait. Il y a dans ses yeux des lueurs de surprises qui s'accompagnent d'incompréhension, elle panique, elle court jusqu'à sa maisonnette, alors Dora, tu la suis. Toi aussi tu cours, vite derrière elle, si vite que tu en viens à perdre l'une de tes tongs et sens les pierres au sol venir s'enfoncer dans la plantes de tes pieds. Qu'importe, tu as peur de la voir disparaitre, cette enchanteresse. Alors qu'importe si tu travers une porte qui n'est pas la tienne, qu'importe si tu te retrouves à moitié nue devant une inconnue, le plus important n'est pas là, il est dans ces mains sublimes qui se changent en jardin. Mais l'autre commence à gueuler, s'est qu'elle veut te virer :
- C'est toi qui t'es clairement cru chez ta mère! D'où c'est chez toi?
Tu la connais cette maison Dora, tu te souviens du couple qui y vivait ensemble, puis de vieille qui y restait seule. Tu te souviens qu'enfant tu passais par ici et que tu repassais par là. Tu étais allée aux funérailles de monsieur et madame Morgan. La première fois parce que ta mère t'y avait obligée, la seconde parce que tu avais grandi. Tu ne les connaissais pas vraiment, à vrai dire, tu les connaissais comme les enfants connaissent les grands : de loin, avec une distance polie et timide. Tu n'avais appris leur prénom que tardivement, lorsque tu t'étais rendue à l'église. Mais tu savais qu'il n'avait pas d'enfant, tu savais que cette maison n'était pas celle de la blonde. A moins qu'elle l'ait acheté? Impossible. Tu vois sa dégaine, tu devines son inexistante richesse. Un terrain aussi grand demande plus qu'une belle chevelure et des prunelles d'azur. Alors Dora, tu es prête à en découdre avec cette squatteuse qui pense pouvoir te virer. Et puis, même si c'était chez elle, hors de question que tu t'en aille Dora, tu en as trop vu pour oublier tout ça, trop vu pour t'en éloigner. Parce que oui, tu vois la même chose que l'inconnue, et bien plus encore. Parce que toi, tu as les yeux qui brillent, l'esprit qui s'enivre de fascination par tant de magie. Alors, tu te saisis de cette main fardée de pétale :
- Je vois vraiment quelque chose. T'as littéralement des fleurs qui poussent sur toi. C'est difficile à rater ! Tu sais vraiment pas comment tu fais? Tu sors d'où? (...)
Les questions s'enchainent, bavarde que tu es, tu pourrais ne jamais la lâcher. Tu t'en fous de l'impolitesse avec laquelle on vient de te traiter, le plus important ce n'est pas les mots qui irritent ton ego, mais la superbe de cette scène qui enchantent tes paupières.
- Ca fait mal? Tu faisais quoi avant que ça commence? C'est la première fois?
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MessageSujet: Re: the less i know, the better (james)   the less i know, the better (james) EmptySam 22 Juin - 13:57

La porte arrière de la maison de Bonnie Morgan donnait sur une grande cuisine plutôt rustique. Dans d'autres circonstances j'aurais été ravie de me pavaner dans cette pièce qui était désormais mienne. Du moins sur le papier elle m'appartenait, mais nul besoin d'être un grand détective pour découvrir que cette cuisine était toujours celle de Mrs. Morgan. Les tableaux de chatons accrochés aux murs vert-pomme reflétait le côté emphatique et affectueux de cette dame ; et pourtant elle m'avait bien laissé crever dans mon trou à rat. Car le studio que j'occupais à Portland n'était pas bien plus grand que cette cuisine. Tout ces éléments ont donc certainement amenés l'étrange inconnue à se demander ce que je foutais dans cette maison et de quel droit je me l'appropriais. Ma tante est morte. Celle-là, je ne l'avais jamais faite. Moi qui n'avais jamais hésité une seconde à parler de l'abandon que j'avais subi à ma naissance pour obtenir ce que je voulais, je n'avais aucune vergogne à utiliser la mort de cette vieille étrangère pour faire taire la jeune étrangère.

Et puis, à quoi est-ce que je m'attendais en venant dans une ville où je ne connaissais personne ? Une ville dénuée de toute ambition et où les habitants n'ont pas vu âmes étrangères depuis des lustres. Je ne serai pas étonnée si j'apprenais que les parents de la brune étaient en fait cousins/cousines, les choix devant certainement être réduits dans cette bourgade désespérée. Pourtant je m'y sentais bien. Je savais qu'ici on ne me retrouverait pas ; ni mon fournisseur, ni l'enfant que j'ai mis au monde.

La situation était toujours compliquée. Je ne me comprenais toujours pas pourquoi des plantes s'installaient sur mes bras mais au moins je demeurais calme. Je m'assis sur l'ilot central de la cuisine et écoutai attentivement la jeune intruse. Elle avait l'air plus admiratif que surpris. Elle me regardait presque comme l'attraction d'un freakshow mais avait tout de même l'air bienveillant. Je n'avais même pas le temps de répondre à toutes les questions qu'elle me posait, il y en avait trop. Du calme Sherlock. Toi aussi t'es sous acide non ? On est forcément en train de trip total. Je me disais qu'elle aurait pu être une cliente très régulière quand je dealais sur Portland. Cette histoire me donnait presque envie de relancer mon petit commerce ambulant. Je sais pas, je trip depuis tout à l'heure. Je ne voulais pas lui dire que ces trucs m'étaient apparus quand je me suis mise à pleurer, mais après avoir remarqué mon visage dans le miroir près de la porte, le mascara qui dégoulinait de mes yeux trahissait ma pudeur. J'avais l'air d'une folle ce qui vint appuyer l'hypothèse du bad trip. C'est cette ville de merde là. J'étais clean avant de venir ici. Et pourtant j'ai rien pris j'te jure. Seules les toxicos disent ça ...

Soudainement, je fus re-attaquée par la panique. Je me levai d'un bond à la recherche d'un instrument de torture. Je commençai à farfouiller un peu de partout dans la cuisine, cassant quelques verres au passage. Mais où est-ce qu'elle peut bien ranger ça l'autre conne. Après avoir ouvert une petite dizaine de tiroirs -cette cuisine est vraiment très grande- je mis enfin la main sur l'objet tant convoité : une paire de ciseaux. Je posai doucement mon bras sur la table et commençai à découper les petites tiges des fines fleurs qui décoraient mon bras. Sa grosse mère la pute ! La douleur de l'opération venait d'électrocuter mon bras. Fais quelque chose toi là ! Pauvre étrangère qui voulait simplement profiter des grosses chaleurs de l'après-midi.
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MessageSujet: Re: the less i know, the better (james)   the less i know, the better (james) EmptyDim 23 Juin - 19:30

Une tante qui décède,
une nièce qui arrive, l'enchainement se veut logique si t'en est qu'on écarte du tableau ce merveilleux bouquet que tu ne peux pas quitter des yeux. L'étrangère, elle parle de drogue, de drogue qu'elle n'a pas pris, de drogue que tu n'as jamais touché. Malgré les vapeurs de marijuana, tu ne te shoots qu'à l'alcool et au tabac. Le reste, tu le laisses aux addicts qui grouillent sur les trottoirs de ton sale quartier. Celui des clochards et des prostitués, des pauvresses et des drogués. Tu es sûre d'avoir les idées clairs, à vrai, jamais rien n'a été aussi net. Les étrangetés qui se sont mises à percutés jusque là ta vie ont pu avoir le goût du hasard. Les esprits les plus cartésiens parleront de coïncidences multiples. Mais là, tout de suite, la providence n'a rien avoir. Il y a des fleurs c'est un fait, une main qui les naître et une blonde, aussi stupide que paniquée.
- Essaies de connecter tes deux derniers neurones pour voir (...) Si tu n'as rien pris, que je n'ai rien pris -c'est le cas- et qu'on voit exactement la même chose, tu en conclus quoi?
Tu patientes, le temps de laisser à l'inconnue le temps de saisir le sens de tes propos, puisqu'il semblerait que la surprise provoqué par cette poussée de pétale ait esquinté ses capacités d'observation.
- Ces fleurs elles sont réelles, rien à voir avec un quelconque 'trip'.
Ces quelques mots remuent l'effroi naissant dans la caboche de la fée. Elle se met à s'agiter, partout et nul part à la fois, en quête d'un quelque chose qu'elle finit par trouver. Une paire de ciseau qui vient esquinter la merveille qu'elle a su faire pousser. Et la voilà qui gueule de douleur, un cri animal, vulgaire, celui qui vous ferait croire qu'elle venait de s'arracher sa propre chaire. Tu te demandes si c'est bien cette douleur qu'elle ressent, celle qui vient prévenir le crâne de la perte d'un membre, ou bien a-t-elle seulement fait naître la peine semblable à celle provoquée par une quelconque plaie? Soudainement, tu perds le fil de tes pensés, renvoyée à la réalité par l'appel à l'aide de cette femme-rosier. Sans réfléchir, tu te saisis de ta serviette, appuie sur la blessure qui ne saigne pas, en espérant que peut-être, la pression puisse atténué ses souffrances.
- Ca aide? (...) Tu n'as pas une trousse de secours quelque part? Dans la salle de bain? Ou peut-être même (...) des outils de jardinage? J'sais pas, un pesticide pour désinfecter? Ou une connerie du genre.
Dora, tu n'es pas médecin et encore moins botaniste. Tu ne sais pas trop quoi faire, mais tu avais envie de le faire. Tu veux l'aider cette blondasse à la grande gueule. Tu veux l'aider pour la suivre, pour ne pas la quitter des yeux, de peur de la voir s'envoler à tout jamais. Alors, tu appuies fort, fort, contre sa peau abimée, pour avoir une excuse, pour ne pas la lâcher. Parce que malgré tes affirmations précédentes, tu avoues que toi aussi, tu as douté. Tu t'es demandée si tu n'avais pas perdu la tête à te croire sirène, à imaginer Dino et cette nouvelle tête. Alors tu t'accroches à la preuve de son existence pour prouver tout le reste.  
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MessageSujet: Re: the less i know, the better (james)   the less i know, the better (james) EmptyLun 24 Juin - 20:56

Même si l'étrange inconnue me parlait mal, j'éprouvais, sans vraiment comprendre pourquoi, de la compassion pour elle, une certaine forme de bienveillance. Elle avait l'air d'un gosse qui découvrait Disneyland pour la première fois, et j'étais blanche neige qui faisait des bisous à bord d'un char en forme de tasse. Je ne suis jamais allée à Disneyland, problème de pauvre orphelin, mais l'autre pute d'Olivia Carpenter y allait tous les étés avec son petit frère. Elle se ramenait chaque rentrée au lycée avec une breloque Disney accrochée à son sac à dos et des tee-shirt ornés de Mickey et autre animaux imaginaires. C'est comme ça que me voyait la brune. Elle avait l'air plutôt intelligent mine de rien et n'avait rien d'une droguée. Et puis sa voix était claire et tout semblait habituel dans son comportement. Mais alors comment des putains de fleurs ont elles puent pousser sur mes bras ? Ma voix était pénible et montrait la douleur que je ressentais sur le moment. Son premier réflexe fut de faire pression sur la tige comme s'il s'agissait d'une blessure sanglante. Ma douleur s'accentua et j'enlevai sa main rapidement. Non non appuie pas steu plaît. L'idée n'était pas bête mais assez contreproductive.

Je souffrais le martyr quand elle me demanda où se trouvait trousse de secours, pesticides et compagnie. Jsuis pas médecin mais mettre des pesticides sur n'importe quelle partie de ton corps dans n'importe quelle circonstance ne semble pas être la meilleure des idées. Ma voix était plus calme qu'auparavant et je tentais enfin de créer un contact avec elle, bien différend des insultes que j'avais pu lui lancer quelques minutes plus tôt. On va attendre un peu que ça se calme. Il n'y a aucune blessure apparente et je ne peux définitivement pas montrer ça à un médecin. Soit on me mettrait dans un zoo soit dans un asile. Je m'assis sur le sol de la cuisine et pris ma tête entre mes mains. Et puis je ne saurais même pas te conduire jusqu'à la salle de bain. Déroutant pour une habitante de cette petite ville de voir une jeune camée de Portland prétendre que cette maison est la sienne. Je n'ai jamais connu ma mère et j'ai récemment hérité de cette maison qui appartenait à sa soeur. Je ne sais même pas à quoi elle ressemblait. Les larmes eurent encore envie de couler, mais cette fois-ci je cachai toute ma tristesse dans mon for intérieur et prétendis ne pas ressentir d'émotions particulières face à cette annonce.

Je regardai mes bras garnies avec incompréhension. C'est cette ville je te dis, je n'ai jamais vécu un truc pareil. Jamais à Portland je n'avais vu des fleurs pousser sur mes bras. Je ne suis pas une adepte des contes de fées et autres histoires d'horreurs magiques. Tu sais ce qu'il m'arrive ? Ma question était débile. Pourquoi une jeune fille - dont je venais tout juste de remarquer la beauté - saurait pourquoi des fleurs poussaient sur mon bras ?
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