god save the prom queen (dochary)

Il est tard,
pas suffisamment pour un vendredi soir, mais assez pour que Dora Barrow, quinze ans, soit invitée à rejoindre sa chambre et à ne plus mettre les pieds dehors. Concernant la première injonction, aucun soucis. Dora est bel et bien dans son antre. Elle a les yeux rivés sur sa coiffeuse, se passe des coups de brosses, se défait des noeuds accumulées dans la journée et tente d'improviser une coiffure plus sophistiquée que ce dont elle a l'habitude. On devine alors que l'interdiction de sortie après 20h30 ne sera pas respectée ce soir. Dora a de grands projets. Tandis qu'elle se tartine les paupières d'une ombre bleutée empruntée à son aînée, l'adolescente pense à cette soirée. Elle est surexcitée à la seule idée d'avoir été invitée. Elle se souvient encore de la nonchalance avec laquelle Lizzie Grover est venue l'aborder.
- T'es la copine de Zach, non?
Bien que la barvardise ne lui ait jamais fait défaut, Dora est restée muette devant cette grande blonde aux allures de reine. Les lèvres closes, la gamine s'est contentée d'acquiescer nerveusement.
- Mes parents ne sont pas là ce week-end, on a prévu une petite boum avec quelque pote. Vous êtes les bienvenus, toi et Zach.
Face à une telle annonce, Dora ne sait quoi faire. Elle panique la gamine, réponds d'abord avec un trop plein d'entrain avant de se raviser et d'annoncer platement que oui, elle en parlera avec Zach, ils passeront peut-être. Bien sûr qu'ils allaient passer (...) au grand désarroi du garçon. Lui, ne veut pas que Dora traîne avec ces dernières années, il ne veut pas la voir sortie à des heures si tardives. Petit-ami bien trop protecteur, il a pourtant fini par céder face aux multiples insistances de la Barrow. Il faut dire qu'elle a su trouver les mots justes et lui lancer l'ultimatum parfait. Alors, maintenant, Dora finit de se pomponner. Elle attend patiemment l'heure de rendez-vous qui ne tarde pas à arriver. Les phares de la voiture de Zach illuminent sa chambre à l'heure promise, et Dora passe agilement par sa fenêtre, pieds nues, ses chaussures à talons à la main, pour rejoindre le siège passager un étage plus bas. L'adolescente embrasse furtivement son chauffeur avant de crier:
- C'EST PARTI !

Zachary Madden n'a jamais été un exemple de vertu, il n'a jamais non plus été ce style de garçon que l'on présente à ses parents. Son histoire est trop brouillon, il est trop con, rien ne va chez cet abruti qui préfère frapper son frère que lui tendre la main. C'est ce que la majorité des filles se disaient, dans les années qui le côtoyaient. Il était drôle, pour un soir, se taper un sportif qui fait le beau dans les couloirs ça a un certain style. Mais il n'a jamais été boyfriend material, sauf pour cette demoiselle. Plus jeune que lui et pourtant loin d'être naïve. Si l'on pourrait croire qu'il a profité de leurs deux petites années d'écart pour lui faire les yeux doux et la manipuler, la vérité c'est que c'est plutôt l'inverse.

La belle brune sait ce qu'elle veut et elle sait comment faire pour y parvenir. En vérité, Madden n'avait pas été le premier qu'elle avait approché. Mademoiselle Barrow s'était glissé dans le groupe d'idiots qui lui servaient d'amis pour se trouver dans les bons plans, toujours au bon moment. S'il était absolument incapable de protéger son propre frère, peut-être pouvait-il le faire avec Dora. Faut dire qu'ils s'entendaient bien tous les deux – sans doute parce qu'il était pas si con qu'il en avait l'air. Pourtant, au delà du petit coup de cœur, de ce qui les liait potentiellement l'un à l'autre, il y avait les idées et les envies de Dora. S'il arrivait à contrôler et calmer une partie d'entre elle, elle savait bien trop faire fondre son cœur pour qu'il arrive à lui balancer un non ferme et net à chacune de ses requêtes.

C'était le cas de la dernière en date. Lizzie organisait une soirée à laquelle Zach ne portait aucun intérêt et dans laquelle il ne voulait surtout pas que la brunette se rende. Évidemment, l'autre idiote de Grover était allée directement trouver la belle Dora et lui avait balancé sa connerie. De là, de nombreux débats entre eux s'étaient suivis jusqu'à ce, qu'une fois de plus, il lui cède. Sans doute qu'il l'aimait un peu trop, sans doute qu'il n'avait pas non plus envie de se battre constamment avec elle comme il pouvait le faire avec Kyle.

Le soir tant attendu est enfin là. Profondément agacé de devoir se taper une bande d'idiots et surveiller sa belle sirène envoûtante, il traîne les pieds et ne fait aucun effort spécial pour s'habiller. Jean troué, t-shirt délavé, ça suffira pour ce soir là. Il discute un peu avec son père avant de récupérer les clés de la voiture encore neuve et prendre le soin de ne surtout pas s'occuper de Kyle. Il ne lui faut pas très longtemps pour se retrouver devant chez elle. Soupir alors qu'il la voit furtivement se glisser hors de sa maison et qu'il se rappelle que si un jour, ses parents apprennent tout ce qu'il fait, il va s'en doute s'en prendre une. Mais c'est trop tard, la porte claque et la belle l'embrasse alors qu'il pose ses yeux sur elle. Elle hurle et lui ferme les yeux, serre les mâchoires avant de lui sourire, et lui dire, les yeux dans les yeux. « T'es belle. »

La bagnole s'éloigne lentement de la maison et Zach profite des quelques minutes de trajet pour tenter de limiter la casse de la future soirée. « Dora... S'te plaît, ce soir fais gaffe. » Il sait qu'elle en a marre de ses sermons, mais lui, il s'inquiète vraiment. « J'ai entendu dire qu'il y aurait pas mal de monde et j'ai pas envie que ça tourne mal. » Sauf qu'il est là, et qu'il a bien trop envie de la protéger, alors ça finira sans doute mal.

Il resserre le volant sous ses doigts et lui lance un regard furtif avant de s'engager dans la rue de la soirée dont la belle a trop rêvé. « Je sais que je te soule avec mes inquiétudes à la con mais j'les connais. » Au fond, ça l'agace peut-être même plus qu'elle de devoir jouer les darons alors qu'il veut juste prendre soin d'elle. Il se gare et pose sa main doucement sur la sienne. « Pardon, Dora, amuse-toi. » Et puis il lui offre ce sourire un peu triste qu'il tente vaguement de dissimuler tout en lui glissant un regard vers la porte d'entrée éclairée.

Eh bha, puisqu'elle a pas l'air décidé à changer d'avis, c'est parti.

- Merci (...)
Elle rougit Dora, elle devient pivoine. Ca l'étonne encore, cette attention nouvelle que l'on porte sur elle : elle la gamine poisson. Toute son enfance durant, elle a supporté surnoms et moqueries, taquineries et méchancetés gratuites. Après les pleures, après la rage, elle a fini par s'y habitué Dora. Avec le temps, elle s'est mise à se dire que oui, c'est vrai, avec cette peau en trop qui pousse sur ces doigts, qu'ils ont raison : elle a bel et bien des airs de morue. Puis, les choses se sont mises à changer. Dora a commencé à grandir. Et s'est mise, avec cette croissance adolescente, à cultiver sa beauté. Elle s'est mise à remarquer les regards que les garçons lui ont lancé. Pour cette gamine solitaire, les commentaires de couloir se sont changés en cri d'espoir. Peu à peu, Dora a commencé à s'affranchir de ses palmes, à se passionner pour la vanité. Et maintenant, là voilà. Femme-enfant qui s'en va frapper à la porte de l'une de ces filles que tout le monde regarde. Elle ne parvient pas à se contenir Dora, tant la joie la prend aux tripes. Et puis, observez-là, au bras de Zachary Madden. Son petit ami, son petit ami. Ca l'étonne encore. D'avoir un copain et que ça soit lui. L'improbable s'est répété deux fois, bénissant l'adolescente des joies futiles propre à son âge juvénile. Il n'y a rien qui peut lui retirer son bonheur ce soir. Non rien. Même pas Zachary et son sermon.
- Bébé, j'suis grande. J'vais pas mourir en allant à une soirée. Et puis, t'as peur de quoi?  
Dora fouille dans son sac. Elle a croisé son reflet dans l'un des rétroviseurs et remarque qu'il lui manque du rouge à lèvre sur les commissures de ses lèvres. Elle s'en remet une couche, ne prêtant qu'une attention lointaine à son chauffeur.
- Suffira de s'éloigner des cons. (...) Moi, je m'amuse déjà! C'est toi qui devrait essayer de te détendre ce soir. Promet-moi d'essayer, ok?
Elle aurait aimé qu'il soit plus enthousiaste Zach. Mais elle se dit qu'il est comme ça parce qu'il est plus âgé qu'elle, et se dire qu'il est plus vieux, ça la rend toute chose. Alors, elle lui pardonne lorsqu'il essaie de la surprotégée, ça lui plait bien. Elle a l'impression d'être une chose précieuse, un diamant à ne pas tailler.
(...)
Ils arrivent devant la maison de Lizzie Grover. Et quelle maison ! A peine garé que Dora a déjà les yeux qui pétillent. La simple façade de la barque promet un intérieur encore plus grandiloquent. Et puis, il y a ses bruits d'éclaboussure et ses cris qui confirment que oui, les Grover ont une piscine. Si il n'y avait pas eu ses talons hauts, Dora aurait certainement couru jusqu'à la porte d'entré. Mais puisqu'ils sont là, elle se contente de se balancer, un pied sur l'autre, accompagné de Zach et de son air attristé.
- On sourit, ok?  
Comme pour essayer de lui faire sortir la joie de ses lèvres, Dora s'approche de lui pour le couvrir de baiser. Un, puis deux, puis trois qui se répètent sous un rythme fugace. Il y aurait pu en avoir plusieurs, il faut dire que ces derniers temps, il n'y avait que son propre visage et Zach qui l'importait, et à défaut de pouvoir s'embrasser, Dora ne songeait qu'à toucher ce garçon. Mais on vient leur ouvrir la porte et couper court à cette passion saccadée.
- Zach ! Tu es venu?!
Lizzie Grover a déjà l'air saoule. Rien de bien méchant, rien de ridicule, on remarque simplement que l'alcool a déjà fait son petit effet sur cette blonde à la plastique parfaite. Suffisamment en tout cas pour qu'elle s'avachisse sur Zachary pour l'enlacer.
- Je vous dérange?
- Oh pardon, pardon! J'suis un peu pompette. Salut Dora, venez, venez, je vais vous faire visiter. Alors, il est interdit de monter en haut. Il y a des toilettes en bas, juste (...) là. Parfait pour pisser et pour voir vomir.
Elle s'esclaffe, rigole à sa propre blague tandis qu'elle parcourt son couloir jusqu'à un salon déjà plein.
- La cuisine est juste à côté, j'crois qu'il y a du monde là-bas et bien sûr vous pouvez nager dans la piscine ! Faites juste gaffe à ne pas courir, un con s'est rétamé, j'crois qu'il cherche encore des glaçons pour sa cuisse.

Les réactions de Dora tranchent salement avec celles de Zachary. Sur ses gardes, l'inquiétude pour sa douce dans le regard, il se tord les tripes à la voir aussi naïve, aussi belle et aussi tendre. S'il n'est pas du genre à réellement articuler ses sentiments, qu'il a beaucoup de mal avec le fait de décrire tout ce qu'il ressent, il tient réellement à la jolie brune. Parfois, il se demande si elle le sait, peut-être que Dora se fait avoir comme tous les autres, par les apparences, qu'elle se laisse charmer par ce charme idiot, pseudo macho. Est-ce qu'elle voit comment elle brille, dans ses yeux ? Est-ce qu'elle voit, combien il arrive pas à lui dire que c'est elle, son cœur qui bat ? La jeune femme se sert de ses charmes et sa voix d'or pour retourner la situation, tenter de tourner le négatif en positif. Il faut qu'il se détende, qu'elle lui dit. Il lui répond par un sourire un peu forcé, promettant de vraiment tenter.

Ça ne lui enlève pas cette boule au ventre qu'il arrive pas à diminuer. Il y a trop de monde ce soir et la plupart d'entre eux sont de vraies catastrophes ambulantes. Le brun se laisse guider par le bruit des talons de sa bien aimée et lui offre un sourire qu'il s'efforce de rendre vrai alors qu'elle insiste pour cette foutue soirée. La belle sait s'y prendre et ses lèvres fines se glissent contre sa peau. C'est le court instant qui change tout, qui lui suffit à tout oublier. Son sourire s'étale jusqu'à ses oreilles et sa main se glisse dans le creux des reins de sa sirène, la sienne, sa belle. La porte coupe malheureusement leur petite bulle loin du monde, des vagues et des ennuis. Zach contient son soupir alors que Lizzie et ses yeux brillants d'alcool se ruent sur lui. S'il songe vaguement à la laisser s'écraser contre le sol, le réflexe le plus naturel reste de lâcher Dora qui tient sur ses jambes pour rattraper la blonde au destin plus incertain. « Ouais... » Qu'il peine à articuler alors qu'elle s'accroche à lui comme un rocher.

Dieu que ça l'agace. Il supporte pas cette manie de tripoter les gens qui n'ont rien demandé. Zach n'a jamais été tactile de par sa nature. Pompe à sentiments, il s'éloigne plus facilement des gens qu'il ne les approche et même si la blondinette ne lui offre pas un soupçon de haine, il cherche tant bien que mal à se détacher d'elle. La brunette lui file un coup de main, intervenant aussi franchement que possible et redonnant un semblant de bienséance à l'hôte de la soirée. Alors qu'elle commence à blablater et présenter une énième maison témoin, le brun perd ses yeux contre le visage de sa beauté. Les lumières qui traversent son visage pour remplir ses yeux d'étincelles encore plus vivantes et lui, qui veut chopper une instant son regard, pour lui dire, qu'il n'a d'yeux que pour elle.

Mais Lizzie accapare l'attention de la brunette et Zach se rapproche discrètement d'elle, glisse une nouvelle main dans son dos alors qu'ils s'avancent dans la maison, la porte massive se fermant dans un craquement bruyant derrière eux. La boule au ventre, il a tout sauf envie de laisser filer la belle à ses côtés. Pourtant, il ne faut que quelques secondes pour que toutes leurs connaissances s'enchaînent entre eux et les séparent brutalement l'un de l'autre. S'il tente désespéramment de la trouver du regard, il lui balance un « J'te ramène un verre, chat. » qui lui vaut des aww moqueurs de ses potes de LaCrosse complètement cons, et complètement saouls aussi. Il retrouve son visage de mec fort, d'idiot parfait, cogne l'un des moqueurs d'un coup sec dans l'épaule et se dirige vers la cuisine afin de leur servir deux verres rapidement et retrouver sa douce encore plus rapidement.

Ses yeux noirs se perdent sur le monde qui remplit la maison, colonie de fourmis dont on ne voit pas la fin, il repère au loin un visage qui n'augure aucun bon présage. Des potes de son frère sont là, saouls et heureux, plus bruyants et plus stupides que les autres. Il roule des yeux, ignore le brouhaha pour se concentrer sur la voix de Caïn, qui lui explique qui a choppé qui en quelques heures. Non pas qu'il en ait vraiment quelque chose à foutre, mais passons. Alors qu'il attrape deux gobelets rouge propres, Zach se faufile vers le fut de bière, servant les deux verres sans trop de difficultés. Jusque là, tout va bien. Il cherche sa belle du regard, balayant les pièces de ses billes noires. Au loin, il l'aperçoit et siffle rapidement afin d'attirer son attention, tendant les deux bras comme un idiot afin de lui montrer les verres pleins et lui signifiant qu'il arrive.

Ça non plus, c'est quelque chose qu'il dit pas, qu'il montre pas. Mais Dora lui manque quand elle est pas là. Elle est un bouclier face au monde, aux angoisses et à tout le reste. Elle le regarde comme personne avant ne l'a fait, elle lui a laissé une chance là où personne n'osait jamais. C'est sa fierté mais c'est aussi sa bouée dans une réalité trop compliquée.

Alors qu'il commence à couper la distance entre eux, il se fait interrompre dans ses pas par quelqu'un. Il sent des bras qui tirent sa nuque et n'a pas le temps de voir venir qu'il se retrouve face à face – bien trop près, avec la fameuse Lizzie Grover. « Lizzie... » Qu'il lance dans un soupir alors qu'il tente de ne pas renverser les verres, la blondinette pendue à son cou, les yeux rivés dans les siens. Zach lève le menton afin de s'éloigner au maximum d'elle et la demoiselle pompette lui caresse la joue, tout en disant. « T'es un mec bien, Zachary Madden. » Il lui répond de ce ton incroyablement indifférent, qui l'aurait sans doute profondément vexée si l'alcool n'avait pas coulé. « D'accord, si tu veux. » Il cherche à la détacher de lui, glissant difficilement l'un de ses bras entre eux afin de la reculer, toujours en tentant de sauver les bières. Évidemment, Lizzie n'ayant jamais été très douée pour comprendre un message, elle détache bel et bien ses bras de la nuque de brun mais c'est pour attraper l'une des bières et lui offrir un sourire un peu trop tendancieux et l'avaler bien trop vite pour qu'il ne puisse la récupérer.

Si ça l'agace profondément, il profite de l'occasion pour s'éloigner rapidement d'elle, trop rapidement pour qu'elle ne comprenne. Le brun retrouve rapidement sa belle du regard et lui tend la seule et unique bière survivante tout en soupirant. « Désolé. » Il sait pas si elle a vu la scène, il cherche pas non plus trop à s'étendre sur le sujet. Il y a trop de monde, trop de risques que ça tourne mal. Déposant un baiser sur le front de sa tendre aimée, il avale une gorgée et lui rend le verre encore plein alors qu'une voix familière attire son attention. La main toujours calée contre les côtes de sa belle, il se tourne pour chercher dans l'ombre du jardin la provenance, histoire d'être sûr. Pourtant, pas de blondinet insupportable à l'horizon, peut-être qu'il devient vraiment parano, finalement. S'il reste en retrait pendant quelques instants, simplement heureux d'être au bras de la plus belle, il ne faut pas tellement de temps pour que la soirée, la vie, le monde et les gens les éloignent de nouveau.

Il a qu'une envie c'est rentrer. Mais même loin de lui, il voit le bonheur qui irradie d'elle et ça la rend encore plus belle. Alors il prend sur lui, se retrouve dehors, table de ping-pong et jeu déjà installé. « Zach, Caïn ! » la voix qui les appelle c'est Oksana, la jolie russe qui organise le tournoi de beer-pong et place les deux joueurs de LaCrosse face à leurs adversaires. Sourire aux lèvres, il plaisante avec l'autre à ses côtés, check rapide effectué alors qu'ils s'installent contre la table et que face à eux, leurs premiers adversaires prennent place. « Les plus jeunes d'abord. » Que Zach balance à l'égard de cet abruti de Barney, copain comme cochon avec son con de frère, qui doit vraiment pas être loin dans l'ombre. Le blond et son pote ultra timide, Evans, se lancent et la partie commence.